Idées psychopédagogiques fiables pour entamer ce 2è trimestre

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Préambule

  • L’élève ne commence pas ce trimestre en remettant les compteurs à zéro, il porte l’expérience de 4 mois de vécu et d’acquis, scolaires.
  • Il conserve les mêmes professeurs ; le même programme continue à être enseigné ; ses professeurs gardent pour la plupart la même façon d’évaluer les apprentissages et l’élève garde les points obtenus depuis septembre. Rappelons-nous que nos jeunes apprenants ne peuvent a priori compter que sur eux-mêmes et leur famille.(Voir : https://centredereussitescolaire.be/2019/03/03/soyons-justes-quand-nous-accusons-un-eleve-dincompetence/)
  • La fin du mois de janvier marque la moitié de l’année scolaire.

Quelques informations et conseils qui ont fait leurs preuves

  • C’est celui qui explique qui comprend, donc comprendre la nature de ses erreurs ou de ses réussites passe par l’explication orale des questions, productions, exercices, non réussis.  Alors, demandez une copie des productions des évaluations (examens) qui vous intéressent, peu importe l’accueil que l’école fera à cette demande, un arrêté ministériel l’oblige à remettre une copie (pas une photo avec un smartphone). Voici des idées et conseils pour réagir positivement à une évaluation ou un examen, raté , cliquez ! : https://centredereussitescolaire.be/2018/10/11/evaluation_rateeje_reagis_positivement/
  •  La première semaine de la rentrée des vacances de Noël, en Belgique francophone, autorise le changement d’école, voire d’orientation scolaire. Bien sûr, une telle décision doit être réfléchie, mais on ne demande pas encore et encore à un élève ce qu’il ne peut pas donner, sous peine de décrochage, de réactions dépressives ou agressives. Passé ce délai, un tel changement doit bénéficier d’une dérogation, n’hésitez pas à recourir à ce moyen si vous voyez votre enfant sombrer. Un avis psychologique, médical suffit, surtout si un examen diagnostique pluridisciplinaire justifie cette dérogation (voir https://centredereussitescolaire.be/2019/02/18/evaluer-leleve-pour-apprecier-ses-ressources-dapprentissage-avec-discernement/ ).
    De toute façon, si le jeune n’arrive pas à sortir de sa spirale d’échecs, le changement doit bien se penser dès ce 2è trimestre en vue de l’année prochaine. Un plan B se prépare bien à l’avance.
  • Comprendre avant de mémoriser, quand c’est possible, c’est mieux
    Le préalable à toute mémorisation : l’explicitation de contenu, c’est celui qui explique quelque chose qui comprend cette chose, bien plus que celui qui l’écoute !
    « Explique-moi de quoi cette matière parle et ce que tu peux en dire comme si j’étais un élève qui n’a rien compris, qui était absent. » L’apprenant se voit proposer de compléter ses explications à l’aide de références externes (cours, livres, personnes, vidéos, etc.). Puis, il est amené à voir s’il y a des différences entre ses deux explications (références internes et externes), c’est une forme d’autoévaluation.
    Cette méthode fait partie de la métacognition (Processus par lequel un élève prend conscience de ses facultés et activités cognitives, et qu’il peut agir sur ses façons d’étudier).

Rappel important pour bien comprendre les effets encore actuels des conditions pédagogiques et scolaires dans lesquelles les élèves ont vécu deux années scolaires consécutives (2019-20, 2020-21)

À la suite des décisions prises pour lutter contre la Covid-19, les enfants et adolescents ont souffert et souffrent encore, même si 2 ans et demi se sont déroulés depuis la fin des confinements et gestes barrières :

Ø  Du manque de jours d’enseignement qui furent générés pendant plus d’un an
Ø  D’un grand manque d’encadrement scolaire à l’époque doublé d’une expérience d’école à la maison non maîtrisée et très différemment vécue
Ø  D’un manque préjudiciable d’activités sociales, des élèves ont perdu certaines facilités de contact
Ø  D’un manque handicapant d’activités physiques ; certains n’ont pas repris les activités abandonnées ni choisi de nouvelle
Ø  D’un environnement familial, sociétal, soumis à des tensions inattendues, traumatisantes, dont les effets professionnels ne sont pas terminés
Ø  Le port du masque par l’enseignant rendit l’apprentissage (et l’enseignement) de la lecture, plus difficile, et énergivore. Pensons à ceux qui éprouvent en plus des difficultés « dys » !
Ø  Les programmes ont continué à être enseignés, sans considérer les mois de non-enseignement. « L’élève n’a qu’à se débrouiller pour combler ses lacunes »
Ø  Les élèves qui étaient en 1ère primaire, 1ère secondaire, et 1er bachelor en mars 2020, en ont particulièrement pâti et pour beaucoup en pâtissent encore ce mois de janvier 2025, 57 mois plus tard
  Propositions gratuites qui se veulent positives, constructives ; elles sont pensées pour aider tous les usagers de l’école   Après presque 50 ans de formations, d’expériences multiples, je souhaite partager une information professionnelle, validée, destinée à aider directement les parents, les élèves, les étudiants ET même les enseignants, si seuls devant les difficultés qu’ils rencontrent. Et ce GRATUITEMENT. Comment ? : En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : Essai pour une psychologie et pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/ En consultant la centaine d’articles, et les quelques vidéos toujours gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/ En vous abonnant à l’infolettre périodique : https://centredereussitescolaire.be/newsletter-2/ En partageant cet article avec qui vous estimez, ou que vous voulez aider, informer.  

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 39 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

La Tolérance à la non-compréhension, à la non-connaissance

Pour profiter de la vidéo cliquez : https: //vimeo.com/389988221 ou sur l’image.

« Je définirai cette forme de tolérance comme la capacité à accepter, supporter des situations nouvelles, à avancer dans le flou, dans l’inconnu, sans une crainte paralysante de l’échec. La tolérance à la non-connaissance est liée à la tolérance à l’incertitude. Cette forme de bienveillance, d’ouverture d’esprit, devrait constituer une finalité essentielle de notre enseignement obligatoire ; elle est liée au plaisir d’apprendre. Chaque élève présente une tolérance à la non-connaissance, à la non-compréhension, différente, chaque apprenant offre sa propre histoire de vie, ses propres ressources d’apprentissage, son vécu scolaire, son propre filet de sécurité familial. Pas deux apprenants les « mêmes ».

Le plaisir d’apprendre amène une tolérance heureuse à la non-connaissance, à la non-compréhension, donc à l’incertitude. Il consolide la confiance en soi, ce pilier de l’identité. Et inversement ! »

Extrait page 197 de « Essai pour une psychologie et une pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire » 2023, téléchargeable gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/

Cette courte vidéo de 8’ développe cette notion de tolérance à la non-connaissance, qui favorise la tolérance à l’incertitude, au plaisir d’apprendre, à la motivation ; elle se termine par une méthode de travail qui a fait ses preuves.

Cliquer sur l’image :

  Propositions gratuites qui se veulent positives, constructives ; elles sont pensées pour aider tous les usagers de l’école   Après presque 50 ans de formations, d’expériences multiples, je souhaite partager une information professionnelle, validée, destinée à aider directement les parents, les élèves, les étudiants ET même les enseignants, si seuls devant les difficultés qu’ils rencontrent. Et ce GRATUITEMENT. Comment ? 
– En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : Essai pour une psychologie et pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/
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Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 39 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

Démonstration qu’aucune amélioration n’est possible pour notre école si nous ne changeons pas la façon d’évaluer les élèves !

Voici la réponse que j’ai donnée à un ami, grand-père, psychologue, ancien directeur de centre P.M.S. et auteur de publications et tests, importants. Il se désespérait de voir son petit-fils se faire mal évaluer, petit-fils qu’il suit sur le plan scolaire, une aide faite d’amour, de respect, de compréhension, comme nous aurions tous aimé l’avoir.

« L’évaluation sommative est une croyance, sa validité n’existe pas, seule existe une croyance d’efficacité purement culturelle, aux grands dépens de la qualité du travail des apprenants, des enseignants, et de la hiérarchie (directeurs, inspecteurs, directeur général de l’enseignement (si si, il y a un général), et même des enseignants des écoles qui les forment (universités incluses) ; vous l’aurez compris, ces usagers professionnels de l’école génèrent une évaluation qui en plus de nuire aux élèves, les pénalise en retour. Pour moi, le but caché plus ou moins conscient ou le vice caché de cette croyance est d’entretenir une culture de discrimination. Les enfants des familles favorisées sur un plan socio-économique ou culturel ont tendance à bénéficier d’un meilleur à priori et surtout d’un filet de sécurité, familial, très attentif, protecteur. C’est la plupart du temps beaucoup moins le cas pour les enfants de familles défavorisées, faute de moyens suffisants (une structure familiale moins protectrice, des moyens financiers insuffisants pour permettre à l’enfant d’allonger sa scolarité, de lui payer une aide extérieure, une méconnaissance de ce qu’offre l’environnement pour aider leur enfant, etc.). Cela creuse la séparation entre les groupes sociaux, aux dépens des plus démunis. Ces enfants, ces familles se trouvent bien seules face aux mauvais conseils des écoles, comme celui de doubler, d’accuser l’enfant d’incompétence (accusation qui affecte aussi les parents), de proposer une réorientation sauvage. »

Autant j’ai entendu les enseignants des universités faire de grands discours sur l’équité sociale, autant ils n’ont pas compris comment changer les sources de discrimination de notre enseignement obligatoire, le pire d’Europe, quand on pense à l’argent investi par tête d’élève, et aux salaires des enseignants, dans les plus élevés d’Europe. Aucun réel changement depuis les années 1950. L’inadéquation des évaluations sommatives (le « bach » également) comme bonne information sur la maîtrise qu’offre un élève d’une matière est connue et prouvée depuis les années 1970 au moins.

L’évaluation sommative constitue en plus, dans notre travail pluri et transdisciplinaire, la 1ère raison de consultation et aussi le pire « polluant » psychologique et pédagogique qui nuit à la qualité de la relation « thérapeutes et apprenants, dont sa famille ».

Une définition

Les examens périodiques (examens externes compris), les interrogations ou contrôles sont des évaluations sommatives. Elles proposent un ensemble de questions, de tâches et attribuent un résultat en chiffres ou en lettres en fonction du nombre de bonnes réponses, « bonnes » selon l’évaluateur. Malheureusement, elles constituent des outils de sélection, de comparaison, et au bout du compte des raisons avancées pour justifier des mises en échec, et des redoublements. Une réponse à un exercice de mathématique peut sembler juste ou fausse, mais de nombreux critères interviennent, voyez ci-dessous !

  1. Le risque de « rater » s’avère tellement important que la peur d’être stigmatisé, de décevoir, de se voir disqualifié inhibe souvent l’élève.
  2. Cette évaluation favorise la peur de rater, de mal apprendre et pour finir la peur d’apprendre « tout court ».
  3. Les contrôles pour des points comportent dans leur construction des éléments responsables de la mise en échec de l’apprenant. L’apprenant rate alors qu’il maîtrisait suffisamment les savoirs ou savoir-faire évalués. Il fallait l’interroger autrement.
  4. Sa perception de lui, de ses compétences, de sa valeur s’en trouve polluée, déformée avec toutes les conséquences négatives possibles sur son évolution, sur sa maturation.
  5. Les points ne traduisent pas les efforts fournis par l’élève, donc ils ne les valorisent pas. Et ce ne sont pas les élèves « DYS » qui diront le contraire.
  6. Il n’existe pas d’évaluation sommative valable et fidèle, c’est-à-dire qu’elle ne mesure pas bien ce pour quoi elle est construite ; deux professeurs vont élaborer deux questionnements dissemblables pour évaluer un même savoir ou savoir-être et les coteront différemment, plus ou moins « sévèrement ». Elle leurre l’adulte sur le savoir de l’enfant qui lui-même s’avère trompé.
  7. Les évaluations externes n’y changent rien. Dix professeurs de mathématique qui cotent l’épreuve d’un même élève au baccalauréat en France montreront dix résultats différents, allant de l’échec à la réussite de ce jeune. Cela « on » le sait depuis la fin des années 1970, pourtant « on » continue.
  8. Cela prouve bien qu’il s’agit d’une culture scolaire fondée sur l’élimination et la sélection, indépendamment de la culture et de la compétence de l’étudiant. Cette évaluation, donc la culture sous-jacente, empêche cette bienveillance nécessaire à une éducation scolaire heureuse, positive, constructive de l’apprenant qui suit un enseignement obligatoire.
  9. Elle constitue (trop) régulièrement une menace utilisée par le professeur. « Si tu ne …, je t’enlève des points, je te mets zéro, etc. ». Que de fois, un enfant ne se sent-il pas victime d’une évaluation injuste, voire mis en échec, car on lui a enlevé des points qui ne concernent pas le sujet de l’interrogation. Le pire est que le plus souvent il ne peut pas se défendre et se verra, et que sa famille lui reprochera le mauvais résultat. Être mis en échec est effrayant, aussi riche en points que soit l’élève.
  10. Cette évaluation dénature le dialogue élève-enseignant, mais aussi des élèves entre eux, notamment en créant une représentation hiérarchisée de la valeur de chacun basée sur « j’ai plus ou moins de points que tu en as, j’ai plus ou moins de points qu’avant » du coup je vaux plus ou moins que toi. Or, cette relation nuisible est basée sur du faux, tout en générant des affects destructeurs de la représentation positive et constructive que l’enfant développe de lui, et ceci, qu’il capitalise beaucoup ou pas assez de points. Il développe une confusion déshumanisante : « avoir des points et être un apprenant heureux ».
  11. Saviez-vous que les examens en juin et à Noël n’existent pas ailleurs, ni le CEB ou CE1D, qu’en Belgique ? Si ce type d’évaluation était utile pour les élèves, ça se saurait.

Extraits de « Dieudonné Leclercq, Julien Nicaise, Marc Demeuse, 2013 » Page 5. : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00844778/document

  1. Tout dépend, non pas des performances particulières de l’élève, dans l’absolu, mais bien de ses performances par rapport à celles de ses condisciples (courbe de Gauss, il y aura toujours des premiers et des derniers). À cela s’ajoute la réputation de l’école (sélection par écrémage).
  2. L’ordre de correction ( si la copie se trouve au début ou à la fin de la pile de copie, ou si elle s’y situe après une « bonne » ou une « mauvaise » copie).
  3. L’origine sociale de l’élève ainsi que le genre ou encore l’apparence physique des élèves.
  4. La réputation du professeur (trop de bonnes notes = laxiste, on ne se dit pas c’est un bon professeur).
  5. L’effet Posthumus qui consiste à adapter ses notes en fonctions des années précédentes pour garder (inconsciemment ?) les mêmes appréciations des performances.
  6. L’effet d’inertie qui consiste à regarder les résultats antérieurs des élèves et se baser sur ceux-ci. Les professeurs sont aussi influencés par le début de la copie, si celui-ci semble soigné, les erreurs suivantes se verront moins relevées.
  7.  L’effet de halo, l’évaluateur est influencé (inconsciemment) par des caractéristiques de l’étudiant non liées à sa maîtrise du sujet de l’évaluation, comme son aspect physique, sa présentation vestimentaire, sa prononciation ou son accent, etc.
  8. L’instabilité du correcteur, mais aussi la différence entre les correcteurs.

Une analogie : les points et l’argent au pays des cauchemars.

Le métier des jeunes de 5 ans à 18 ans s’avère obligatoire et le même pour tous. Le salaire est distribué en points, parfois en lettres. Les points c’est donc l’argent à gagner, plus tu en gagnes, plus tu es mis en valeur. Le point pris comme unité monétaire devient un « plus avoir » sans âme qu’il faut acquérir à tout prix sous peine de se faire arrêter, disqualifier, humilier.

La sentence à éviter : « Tu n’as pas assez de points ! » sous-entendu, « Pauvre de toi ! »

(Cet article est extrait, pp104-112, de l’essai pour une psychologie et une pédagogie, plus heureuses, téléchargeable gratuitement, ci-dessous).

Mais alors, par quoi la remplacer ? Mais par la pédagogie collaborative, validée depuis des décennies ! Voir : https://centredereussitescolaire.be/2021/07/04/si-vous-etes-pour-une-relation-collaborative-harmonieuse-constructive-et-positive-entre-les-usagers-de-lecole-obligatoire-alors-promouvez-la-pedagogie-collaborative/

Et librement sur notre site WEB :

Vous trouverez de nombreuses explications à vos interrogations dans cet ouvrage numérique, professionnel, validé, et étayé. Il aborde les 50 thèmes les plus posés par les parents et leurs enfants depuis plus de 37 ans.

Cet e-ouvrage est téléchargeable et partageable gratuitement, plus de 200 pages, mais vraiment facile à lire et à manipuler, ainsi que plus de 90 articles consultables séparément.

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https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 39 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

Le surmenage et l’anxiété, scolaires, en augmentation en mai et juin pour cause d’examens inappropriés

l’enregistrement ajoute une touche bien agréable, il suffit de cliquer ci-dessous. 

Revendiquer la semaine de 4 jours, ou des 32 heures pour les adultes alors que de nombreux élèves victimes d’épuisement n’imaginent même pas le droit de revendiquer la semaine des 40 heures, eux qui en font trop souvent plus de 50, weekend inclus, une cadence infernale à petit bruit ; absurde n’est-il pas ?

À cet épuisement que régulièrement les élèves qui nous consultent affichent, s’ajoutent, encore ceux qui sont victimes d’anxiété envahissante. Par ailleurs, l’un n’empêchant pas l’autre.

Si vous souhaitez approfondir ce double sujet, gratuitement, il vous suffit de consulter ce livre numérique téléchargeable gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/

Définitions

  1. Le surmenage scolaire : forme de profonde fatigue psychologique, morale et physique qui pénalise le jeune dans l’exploitation de ses ressources d’apprentissage (ses sources cognitives, attentionnelles, sa méthode de travail, etc.). Selon le degré d’épuisement de l’apprenant, ce problème perdurera des semaines, ou des mois. La victime demeurera fragile longtemps.
  2. L’anxiété, l’angoisse scolaire, par souci de clarté, nous attribuons ici, à ces deux mots, la même définition : inquiétude envahissante, une absence de quiétude qui peut générer un état d’agitation, d’instabilité motrice ou psychique, un sentiment d’insatisfaction. Cette angoisse ou anxiété constitue une source d’hyperactivité, de troubles de l’attention, notamment. Elle est associée par définition à un sentiment de l’imminence d’un danger, même quand elle est conjuguée avec l’école.
  3. Les examens ou évaluations certificatives (dont les CEB, CE1D, CESS) en Belgique francophone : Ce sont des évaluations externes certificatives communes liées à l’octroi d’un certificat : le certificat d’études de base qui se passe (CEB) à la fin de la 6ème primaire, et le CE1D, l’épreuve certificative externe commune au terme de la 2ème secondaire (4è en France) . Comme le sont les examens de juin et de Noël, les deux épreuves, CEB et CE1D, sont propres à la Belgique, voir : http://www.enseignement.be/index.php?page=25093#:~:text=le%20Certificat%20d’%C3%A9tudes%20du,leur%20choix%20au%202e%20degr%C3%A9.

Ces évaluations éliminatoires s’avèrent des causes d’inquiétudes extrêmes pour trop élèves et aussi trop souvent, pour leurs parents, sans compter le harcèlement constant des évaluations sommatives, sources de peurs de perdre, de décevoir, de ne pas gagner (de points) assez pour « plaire », à soi, aux autres.

Il existe de nombreuses analogies entre surmenage scolaire et burnout professionnel, mais les mécanismes sources et le suivi sont différents, de même que la capacité de réaction au problème.

Remarque : Tous les apprenants surmenés ne sont pas « dys » et inversement ; souvenons-nous toutefois que pour résoudre une tâche scolaire, un « dys » travaille 4 fois plus que la majorité de ses condisciples pour un résultat qui trop souvent le déçoit, lui et ses proches.

Conséquences ou causes ou inversement :

  • De nombreux élèves âgés de 6 ans à plus de 20 ans affichent les signes d’une fatigue envahissante conséquente à une énorme débauche d’énergie infructueuse dépensée pour répondre aux exigences scolaires. Leurs journées de travail peuvent dépasser régulièrement 10 heures, rappelons qu’à la journée d’école s’ajoutent les devoirs, les leçons, et éventuellement des séances de remédiation. Certains parents interrogent parfois leur enfant dès le petit déjeuner. Leurs semaines pèsent régulièrement plus de 50 heures, les weekends inclus ! Tous les élèves sont des travailleurs, c’est un métier. Pensons également à ceux qui en parallèle de l’école, développent des compétences élevées dans d’autres domaines comme le sport, la musique, et l’art dramatique, notamment ! Certains de ces jeunes n’ont plus de temps pour eux ; ils se voient parfois en plus traités de « fainéant », le professeur établissant le raccourci nuisible : échec = non-travail ! Notre longue expérience nous a appris qu’établir un tel raccourci s’avère une erreur fondamentale.
  • Nous pourrions comparer ceci aux principes de danger et de risque. Le danger se réfère à la nature d’un évènement nuisible (peur que son enfant soit enlevé, agressé, etc.), tandis que le risque est une mesure de la probabilité que cet évènement se produise. Appliqué à la situation des parents inquiets pour la sécurité de leurs enfants, le danger est perçu comme élevé. Les parents peuvent, par exemple, être influencés par des histoires de crimes médiatisés. Cependant, si nous examinons objectivement les statistiques sur les enlèvements d’enfants ou les crimes violents, le risque réel est relativement faible.

Prenons le cas d’une élève anxieuse à l’idée de redoubler alors qu’elle n’a eu aucun échec de l’année. Le danger de redoubler, avec les conséquences émotionnelles, sociales et familiales, fait très peur. MAIS, dans notre enseignement, si nous examinons objectivement les taux de redoublement, le risque est très très élevé, avoisinant les 40%.

Ceci pour montrer que l’angoisse de redoubler est très présente chez de nombreux élèves et que ceux-ci ont malheureusement une bonne raison d’être angoissés. À cette angoisse s’ajoute l’anxiété de performance liée à la peur de décevoir, de ne pas performer, de ne pas être à la hauteur (Qu’est-ce que l’anxiété de performance? | Alloprof)

Suis-je surméné.e ?

Questionnaire de 1ère évaluation sur le surmenage scolaire

Consultation trans et pluridisciplinaire Avenue de la Bergerie, 95 1410 Waterloo Tél. : 02 354 13 11 Courriel : bronselaer.d@skynet.be https://www.centredereussitescolaire.be https://www.facebook.com/centredereussitescolaire    Psychopédagogie (méthodes de travail adaptées), pédagogiePsychologie (cognitive – systémique – relationnelle), neuropsychologie,Logopédie (dont la logothérapie scolaire, le bégaiement)   Dys, TDH/A, Troubles Spécifiques des Apprentissages (TSA), précocités, HP, orientation scolaire, adoption, graphomotricité, méthodes de travail, etc.   Testing, orientation scolaire, guidances et thérapies sur mesure, dossiers d’apprentissage (aménagements raisonnables, besoins spécifiques, etc.). Formations, supervisions
En cas d’inquiétude à propos des résultats, consultez un.e professionnel.le.

Répondre à la question : Suis-je un.e élève surmené.e ?

Nom de l’élève : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _  Prénom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Âge :  _ _ _

École :  _ _ _ _ _ _ _ _ _ _  Année scolaire : _ _ _ _ Date :_ _ _

En répondant aux critères ci-dessous, tu t’aides à te comprendre, à te faire comprendre, à trouver des solutions.

Si tu t’aperçois qu’il y a beaucoup de croix dans les colonnes « Régulièrement ou Fréquemment », peut-être es-tu vraiment surmené, tu dois alors te faire aider, tu le mérites !

Mets une croix dans la colonne correspondant à ton avis, pour chaque critère.

  Critères : ↓NonUn peuRégulièrement : Indique depuis combien de temps.Fréquemment : Indique depuis combien de temps.Critère non approprié
1Je passe beaucoup de temps à travailler à la maison. Je n’en vois pas la fin.     
2Je travaille trop pour les résultats que j’obtiens.     
3Quand je travaille, j’ai des échecs. Si je travaille moins, ce n’est pas pire.     
4Ma famille remarque un changement dans mon comportement depuis quelque temps.     
5Le matin, je n’ai plus envie d’aller à l’école.     
6Je remarque un changement dans mon comportement depuis quelque temps, sans en comprendre les causes.     
7J’ai tout le temps des trous de mémoire.     
8Je me sens incompris.e en ce qui concerne l’école.     
9Le climat scolaire me met dans l’inconfort, me gêne.     
10Je n’ai plus de motivation pour réussir mon année.     
11Mes parents pensent que je ne travaille pas assez.     
12Mes professeurs pensent que je ne travaille pas assez.     
13Quand j’étudie, je suis moins efficace qu’avant     
14Le matin, ou la veille d’un jour d’école, je ne me sens pas bien.     
15J’ai une boule au ventre quand je vais à l’école.     
16Je suis plus souvent resté.e à la maison, malade.     
17Je me sens souvent triste.     
18Je n’ai plus d’appétit     
19Je me sens tout le temps dans un état de stress qui m’épuise.     
20Je m’intéresse moins aux activités que j’aime.     
21Je me sens très vite irrité, agacé.     
22Je me sens lâché par mes amis.     
23Je n’ai pas ou peu d’amis.     
24Je me sens souvent survolté.e.     
25Je me sens tout le temps fatigué.e.     
26Je me sens très vite fatigué.e.     
27Je suis tout le temps tendu.e.     
28Je ne dors pas bien.     
29Je n’arrive plus à me concentrer.     
30Je pense souvent à plusieurs choses en même temps.     
31Je me sens perdu.e.     
32J’ai des crises de panique.     
33J’ai la sensation d’être au bout du rouleau.     
34      
35      

Je suis « dys » ou/et tda-h (gros problèmes d’attention avec ou sans hyperactivité) : j’explique les difficultés que ça entraîne pour moi :

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Mes conclusions ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Retenons que l’élève, DYS ou pas, victime d’épuisement scolaire est épuisé et donc qu’il ne peut plus puiser dans ses ressources et d’apprentissage, et physiques, et psychoaffectives. Il ou elle s’est « vidé.e » et a besoin de soin.

Librement sur notre site WEB :

Ci-dessous, vous trouverez de nombreuses explications à vos interrogations dans cet ouvrage numérique, professionnel, validé, et étayé. Il aborde les 50 thèmes les plus posés par les parents et leurs enfants depuis plus de 37 ans.

Cet e-ouvrage est téléchargeable et partageable gratuitement, plus de 200 pages, mais vraiment facile à lire et à manipuler, ainsi que plus de 90 articles consultables séparément.

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Revendiquer la semaine de 4 jours, ou des 32 heures pour les adultes alors que les élèves victimes d’épuisement n’imaginent pas le droit de revendiquer la semaine des 40 heures, eux qui en font trop souvent plus de 50, weekend inclus, une cadence infernale à petit bruit ; absurde n’est-il pas ?

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Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses plus de 35 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

N’oubliez pas de réfléchir à l’orientation pédagogique adaptée aux besoins spécifiques de chaque élève, nous ont rappelé les cloches de Pâques !

Nous pensons que c’est la famille et le jeune, qui doivent faire cette démarche importante qu’est une orientation scolaire. Penser que c’est l’autre (l’école, les institutions subventionnées) qui doit l’assurer est une mauvaise illusion.

Après plus de 35 ans de pratique, la démarche la plus efficace s’avère assurément la démarche d’orientation pédagogique à deux étapes :

  1. Aider l’apprenant et sa famille à mieux connaître ses ressources d’apprentissage, ce qui offre la possibilité de mieux les adapter aux tâches scolaires, si nécessaire. (Voir : évaluation diagnostique. Avant d’être réorienté ou de doubler, tout élève mérite une évaluation diagnostique des apprentissages, pluridisciplinaire. https://centredereussitescolaire.be/2018/10/11/deuxieme-article/ )
  2. Étant donné ses ressources d’apprentissage, son profil pédagogique, ses goûts, son histoire de vie, déterminer les options scolaires, les formations et aussi les pédagogies (en primaire, secondaire ou supérieur) qui lui conviennent le mieux. Et, dans ce ou ces domaines, envisager le parcours le plus adéquat.

L’avenir constitue une incertitude ; plus l’élève et ses proches développeront une représentation riche et convergente des caractéristiques dudit élève, plus la voie empruntée lui conviendra, et plus elle lui apportera de la réussite, du plaisir, et donc de la motivation. Réussir les tâches scolaires en sentant que c’est bien notre soi qui progresse, qui les maîtrise de mieux en mieux, c’est apprendre à dompter l’incertitude en soi, en faire une compagne. Ce n’est pas « vers où aller » qui importe ici, mais « bien aller ».

« Comme je chemine, je me découvre, comme je me découvre, je m’oriente selon mes réussites, mes plaisirs, mes forces, mes envies et mes contextes de vie. »

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Chaque élève, de la maternelle au supérieur, mérite une orientation scolaire à sa mesure. Nous pensons que c’est la famille et le jeune, qui doivent faire cette démarche importante qu’est une orientation scolaire. Penser que c’est l’autre (l’école, les institutions subventionnées) qui doit l’assurer est une mauvaise illusion.

 

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Contribuer au bien-être mental, chez le jeune, dans son métier obligatoire d’élève

« Le bien-être mental (au travail) relève de la responsabilité de l’employeur, de l’employé, et du gouvernement » Peter Samyn, SPF Sécurité sociale

Avez-vous remarqué la mobilisation nationale destinée, à juste titre, à améliorer le bonheur au travail ?

Son bonheur de l’être relève-t-il de la responsabilité de :

  • ses professeurs et leur hiérarchie, qui sont en fait employés par un ministère,
  • de l’élève lui-même,
  • de ses parents ?

L’enfant et l’adolescent, sont notamment sous la contrainte continuelle :

  • d’un monde figé, l’école obligatoire, une sorte d’aquarium dans lequel ils doivent vivre une grande partie de leur temps,
  • de leur propre évolution ininterrompue, cognitive, affective, sociale, physiologique,
  • de leur environnement, hors école, sociétal, économique, technologique, en perpétuel mouvement.

Ce 1er janvier 2024, la Belgique se voit présidente de l’Union Européenne et du Conseil Européen, pour quelques mois.

Ce 2ème trimestre de l’année scolaire 23-24, la Belgique francophone s’avère responsable du pire système scolaire obligatoire de l’Union Européenne, si l’on considère :

  • le nombre prohibitif d’élèves en échec, de (re)redoubleurs, et de jeunes apprenants en décrochage,
  • l’absentéisme professoral qui n’a jamais été aussi élevé
  • l’investissement financier important par élève.

Ceci est un constat, mais comment « faire avec » ?

A priori, comptez sur vous-même, pour vous y aider, vous trouverez un début de réponse à la plupart de vos questions, de vos craintes (voir les thèmes abordés ci-dessous), grâce à un ouvrage numérique, professionnel validé, et étayé par plus de 35 ans d’une expérience plurielle. Ces références professionnelles ont été réfléchies avant tout pour le bien des élèves, le bien scolaire commun, et pour que les parents en sachent plus afin de mieux accompagner leurs enfants.

Cet e-ouvrage est téléchargeable gratuitement, plus de 200 pages, mais vraiment facile à lire et à manipuler, ainsi que plus de 90 articles consultables séparément.

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Ci-dessous, les 50 thèmes les plus souvent abordés par les parents, par les élèves ; ils sont tous repris dans l’e-livre et les articles.

Aide rigoureuse validée, ses caractéristiques : Évaluation pluri et transdisciplinaire, guidance à médiation psychopédagogique, évaluation formative, métacognition
Angoisse, anxiété
Attention, fais attention !
Autocratie et autorité politico-scolaire
Autoévaluation, s’évaluer
Autonomie
Bonheur d’être à l’école
Capacité de nuire
Coaching scolaire
Compréhension d’une matière, par soi-même
Comprendre celui qui ne comprend pas
Confiance en soi, en l’autre, et école
Conformisme scolaire
Décrochage, abandon scolaire
Devoirs et leçons, un faux objet d’évaluation du travail de l’élève
Doubler, puis redoubler
Dossier d’apprentissage
Dys, troubles spécifiques des apprentissages (TSA), TDA/H
Écoute de la parole des élèves, ce qu’ils peuvent nous dire ou conseiller pour améliorer leur réussite scolaire!
Élèves aidant leurs professeurs à les aider, eux, un duo gagnant
Élève fainéant, paresseux
Élitisme et enseignement de la soumission
Équité scolaire et inégalité
Évaluation individualisée d’un élève en difficulté
Évaluation négative, autojugement dévastateur
Évaluation scolaire partant de l’élève, une évaluation formative mutuelle
Évaluation sommative
Examens certificatifs CEB, CE1D, preuves du dysfonctionnement de l’école
Examen diagnostique transdisciplinaire des apprentissages, une réponse à l’échec et à sa prévention
Famille et filet de sécurité de l’élève
Finalités, buts, objectifs, de l’école, pas de la famille
Injustice socio-cognitive
Immersion linguistique, bilinguisme
Inhibition, blocage
Leçon particulière
Mathématique
Maturité ou plutôt maturation et réussite scolaire
Métacognition
Motivation puis réussite, ou l’inverse ?
Orientation scolaire
Orthopédagogie
Passage du primaire au secondaire
Pédagogie collaborative
Pédagogie de l’erreur
Phobie, préphobie scolaire
Programme scolaire, un serpent qui se mord la queue
Obligation vitale pour la survie de l’élève belge francophone qui fréquente l’école obligatoire « classique », gagner le plus de points qu’il est possible !
Punition
Racisme cognitivo-intellectuel implicite et notre enseignement obligatoire
Réforme de la vie de l’élève et création destructrice
Renvoi d’un élève
Solitude nécessaire et apprentissages scolaires
Surmenage scolaire, un épuisement néfaste peu visible
Système scolaire revu et corrigé possible
Tolérance à la non-connaissance, à la non-compréhension
Zéro

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses plus de 35 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

Les parents, la réussite scolaire de leurs enfants, et la prévention

Jamais notre enseignement obligatoire, surtout le secondaire, ne s’est montré aussi déstructuré et déstructurant : redoublements, réorientations sauvages, décrochages scolaires, absentéismes professoraux, changements inopérants imposés à un rythme inadapté, etc.

La qualité du filet de sécurité parental constitue la 1ère garantie de la réussite scolaire d’un élève. Le plus souvent, ce sont ses parents qui prennent l’initiative de s’informer auprès des enseignants, d’amener leur enfant en consultation.

Aujourd’hui, encore plus qu’hier, ils ont besoin d’un lieu de parole, confidentiel, indépendant, dirigé par des professionnels capables de répondre à leurs questions, leurs préoccupations portant sur la scolarité, l’éducation de leur progéniture.

Nous avons élaboré, pour ce faire, un espace confidentiel, d’écoute qui reçoit les parents seuls,  les grands-parents aussi. Ils peuvent aborder des thèmes qui vont de la (neuro)psychologie, à la (ortho)pédagogie en passant par la logopédie. L’équipe pluridisciplinaire s’est construite selon les demandes : une logopède-orthopédagogue, des psychologues psychothérapeutes, des psychopédagogues, des orthopédagogues, des pédagogues qui ont aussi une formation d’enseignant, d’instituteur.

Il nous a semblé très important de rappeler aux parents, aux usagers de l’école, que profiter d’un point de vue très professionnel et indépendant constitue une opportunité pour eux, de prévenir les dérapages, les mauvais choix.

Que de fois une maman, un papa, ne nous dit pas « J’ai vite vu que ça n’allait pas aller, que mon enfant revenait de l’école, malheureux, qu’il éprouvait des difficultés à répondre aux exigences de ses enseignants, mais on m’a dit que je m’inquiétais de trop, que ça ira. »

Pourtant ce parent avait raison, une consultation, dès les 1ères préoccupations, rien que pour exprimer ses inquiétudes, poser ses questions, sans l’enfant si le parent le veut, aurait sans doute évité toute cette inquiétude, cette anxiété envahissante, mais aurait aussi permis à son enfant une scolarité plus heureuse, de prévenir la majorité de ses échecs.

Une des très mauvaises habitudes quand son enfant montre des difficultés liées à sa scolarité est « d’attendre et voir ». Un temps passé aux dépens de l’élève et de ses parents.

N’hésitez jamais à consulter un professionnel indépendant dès que vous vous posez des questions, ressentez de l’inquiétude, pour votre enfant, parfois une consultation suffit.

« Mieux vaut prévenir que guérir »

Voici une liste alphabétique non exhaustive des questions, des thèmes abordés le plus souvent par les parents et grands-parents qui nous consultent en toute confidentialité, depuis plus de 35 ans.

A          à              Z
Aider son enfant victime d’un trouble d’apprentissage à s’adapter aux exigences scolaires, à développer une méthode de travail intégrant ses caractéristiques d’apprentissage.
Décrochage scolaire Mon enfant risque-t-il un décrochage scolaire, comment le savoir ?
DYS (harmonies cognitives, lexies, orthographies, calculies, graphies, praxies, phasies.) Comprendre ces 7 différentes « DYS », analyser leurs conséquences pédagogiques et psychologiques(prise en compte du programme scolaire). Comment aider concrètement ces apprenants et leur environnement, et adapter leur orientation scolaire ?
Dysharmonies Certains élèves affichent de bonnes performances dans certaines situations, pour certaines tâches et pas du tout dans d’autres, pour les parents, c’est parfois à n’y rien comprendre. Pourtant, si, c’est très compréhensible, nous y aidons souvent les parents.
Écriture, graphomotricité Comment aider son enfant à mieux écrire. Est-il dysgraphique ? Que cela signifie-t-il ? Quelles sont les conséquences pour sa scolarité, ses apprentissages ?
Enfant adopté, ou en famille d’accueil et scolarité Comprendre les particularités des enfants adoptés et les relier à leur scolarité. Comprendre les troubles d’attachement, leurs conséquences psychopédagogiques pour le jeune et ses proches, les difficultés scolaires qui peuvent en découler. Quelle guidance psychopédagogique mener ?
Harcèlement scolaire dans son sens le plus large et son corollaire, le sentiment de persécution Comprendre les mécanismes de cette forme de persécution morale, psychologique, pas seulement entre élèves, mais aussi d’adultes, d’un système, envers des élèves, et ce implicitement. Comprendre aussi le développement du sentiment de persécution conséquent. Comment aider le jeune et ses proches ?
Immersion linguistique, bilinguisme (simultané ou séquentiel) Comprendre les exigences intellectuelles d’un enseignement en immersion, aider les élèves qui y sont et ne s’en sortent pas bien. Comprendre et aider l’élève bilingue, trilingue qui éprouve des difficultés d’apprentissage.
Inhibition De plus en plus de parents disent que leur enfant est inhibé, que souvent il répond « je ne sais pas », alors qu’il connaît, qu’il se bloque devant la feuille lors du contrôle, lors des devoirs et des leçons, qu’il s’est « déconnecté », etc. Ces réactions sont compréhensibles, il existe des solutions.
Insécurité affective (adoption, décomposition familiale, etc.) Les enfants qui vivent une insécurité affective envahissante développent souvent des difficultés scolaires qui demandent un suivi psychopédagogique qui doit en tenir compte, la psychothérapie ne suffit pas. Ils développent des passages à l’acte aussi particuliers qu’inattendus pour leur environnement.
Intelligence (HP, précocités, faiblesses, dysharmonies) Comment l’aborder dans le contexte scolaire ? Comment bien différencier les aptitudes cognitives et la réussite scolaire ?
Mathématiques, dyscalculie Le cours de mathématiques en Belgique francophone génère à lui seul énormément d’échecs, sans doute le plus haut taux d’Europe pour notre enseignement secondaire. Les leçons particulières, les supports proposés dans la plupart des écoles n’y changent rien. Mon enfant est-il dyscalculique, qu’est-ce que la dyscalculie vraiment ? Comment l’aider ?Chaque élève qui éprouve des difficultés systématiques dans ce cours a ses raisons, il faut les définir. – Comment mieux étudier cette matière, s’adapter au professeur, à ses exigences ?
Méthodes de lecture, lectures Comprendre la différence entre les méthodes basées sur l’assemblage (approche synthétique), et celles basées sur l’adressage (approche globale, analytique).Analyser les conséquences cognitives (mémoires, compréhension verbale, analyse visuospatiale, etc.).Comment faire quand l’enfant se trouve en immersion linguistique, ou dans un bain bilingue ou trilingue ? Comprendre les liens entre « méthode de lecture et dyslexie, dysphasie et dyspraxie », mais aussi faire les liens entre des faiblesses cognitives particulières (mémoires de travail, vocabulaire, organisation perceptive, etc.) et la maîtrise du langage écrit (lecture, orthographe).
Méthodes de travail Aider l’élève à élaborer ses méthodes de travail selon : son profil d’apprentissage, et en général,la didactique du professeur,les systèmes d’évaluation assurés par l’école,les TSA (troubles spécifiques d’apprentissage).
Neuroéducation, neuropédagogie Profiter des apports des neurosciences, de la neuropsychologie, pour améliorer la guidance scolaire, les méthodes de travail, l’élaboration des aides aux élèves « aux besoins spécifiques », et aussi pour aider l’élève et son environnement. Comprendre l’apport d’une évaluation diagnostique transdisciplinaire des apprentissages contenant l’aspect neuropsychologique dans l’élaboration d’un dossier d’apprentissage, d’une guidance scolaire, pédagogique ou logopédique. Une introduction à la neuropsychologie est assurée.
Orientation scolaire en maternelle, primaire, secondaire ou supérieur Comprendre l’importance, les enjeux d’une orientation scolaire qui s’appuie sur les capacités du jeune, sa valeur préventive.
Recours interne et externe Comment les gérer, les écrire ?
Redoublement      Comment l’éviter ? Comment aider le redoublant à réagir le plus constructivement possible à son échec, à comprendre les causes, les conséquences ? Comment gérer le début de la rentrée « bis » ?
Surmenage scolaire Ce problème s’avère bien plus fréquent qu’on ne le croit, particulièrement chez les élèves qui éprouvent des difficultés d’apprentissage, chez les élèves « DYS ». Bien comprendre les mécanismes développés par des élèves âgés de 6 ans à plus de 20 ans qui affichent les signes d’une fatigue psychologique, physique, morale envahissante conséquente à une énorme débauche d’énergie dépensée pour répondre aux exigences scolaires. Élaborer des solutions.
Systémique, familiale Les élèves vivent plus que jamais dans des familles pluriculturelles, dans des familles recomposées, voire en décomposition. Comment en tenir compte dans la scolarité d’un enfant ou adolescent ? Existe-t-il une raison familiale, systémique, dans les problèmes scolaires que mon enfant traverse ?
Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) Comment savoir si un élève est « TDA-H ? Comment l’aider lui et son environnement ? Une information sur l’apport de la neuropsychologie est assurée.

Si vous avez d’autres sujets qui vous préoccupent et sils concernent les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/
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Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 36 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer de ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.
 

L’entrée en 1ère secondaire

En passant en secondaire, les élèves abordent un nouveau continent bien plus étendu qui les soumet à de nombreux changements, changements qui débutent par une séparation, ils quittent les primaires.                                  Voici quelques-unes des caractéristiques de ce passage : Voir la vidéo ou le texte ci-dessous.

Thème 1, la 1ère secondaire, s’y adapter.

En passant en secondaire, les élèves abordent un nouveau continent bien plus étendu qui les soumet à de nombreux changements, changements qui débutent par une séparation, ils quittent les primaires.

Voici quelques-unes des caractéristiques de ce passage :

  • L’élève passe du statut de « les grands » (en primaire) à celui de « les petits »(en secondaire).
  • L’enfant entre dans un monde d’adolescents. Souvent, si ce n’est déjà fait, les transformations physiques et psychiques liées à l’adolescence, la puberté, commencent. Il doit construire un nouveau réseau de relations. Certains vivront alors une période d’incertitude qui peut s’avérer négative ; faisons attention aux jeunes qui paraissent tristes, solitaires, trop introvertis ou inversement.
  • Il voit le nombre de professeurs se multiplier, comme le nombre de matières.
  • Plus que jamais l’expérience qu’il a de la réussite dans ses apprentissages va l’influencer. Son attente peut s’avérer d’autant plus magique qu’il garde de ses primaires un sentiment d’incompétence envahissant. Il ne peut repartir de zéro.
  • Sa capacité d’autonomie sera mise à rude épreuve, notamment l’actualisation de sa méthode de travail.
  • Plus que jamais la logique du rectangle didactique est de mise : l’élève n’a vraiment prise que sur lui-même, soit ¼ de la situation présentée ci-dessous.

Penser à :

  • Introduire une demande d’aménagements raisonnables à l’école si l’enfant est victime de « dys », de difficultés spécifiques dès que possible (https://www.apeda.be/scolarite/amenagements-raisonnables ).
  • Comprendre tout élève qui termine cette 1ère secondaire avec au moins 2 cours en échec ! 8 à 9 fois sur dix CE N’EST PAS à cause d’un manque de travail. Les causes de ce problème doivent être mises en évidence, sous peine de se renforcer.

Aider le jeune apprenant à intégrer ces 4 conseils dans sa méthode de travail, n’oubliez pas, ces conseils sont difficiles à automatiser, le jeune doit être épaulé étroitement au moins deux mois.
1.C’est celui qui explique qui comprend, bien plus que celui qui écoute. Autant jouer au professeur quand on étudie une nouvelle matière.
https://centredereussitescolaire.be/2018/12/12/comprendre-par-soi-meme-malgre-lenseignement-frontal-2/ Un élève informé précisément sur la façon dont il sera évalué se voit avantagé intelligemment.

2. Élaborer un questionnaire tout en mémorisant directement les réponses, à la mode du professeur, au fur et à mesure de l’année favorise une mémorisation compréhensive d’une matière, bien sûr quand cela s’y prête. Le questionnaire obtenu sert pour s’autoévaluer (s’interroger sans avoir relu, les réponses ne sont pas dans le questionnaire. Chaque question renvoie à la page du cours où il y a la réponse.

3. Éviter le surlignement, il empêche de lire ce qui n’est pas surligné.

4. Il existe une importante part d’inconnu quant aux perspectives de succès tant social que pédagogique. N’oublions pas qu’avant les grandes vacances il était en primaire et qu’il n’a que deux mois de plus.

S’il termine cette première année avec des échecs, il faudra les comprendre en profondeur, sous peine de voir l’enfant être orienté négativement l’année suivante.

L’équipe

Dernière ligne droite pour cette année scolaire

« Il faut terminer le programme que le professeur a dit, un autre nous a mis un examen hors session, tout ça avant les examens, c’est trop dur ! » « Moi je ne sais pas trop, beaucoup de professeurs ont été absents, au moins un par jour ! » « J’ai deux échecs, j’espère une attestation B, j’ai un projet pour continuer en technique, au bout c’est le même diplôme. » « Je réussis, mais je sais pas, je suis inquiète, j’ai peur ».

« Parents, mettre des mots sur vos questionnements, vos impressions, vos réflexions peut vous aider à aider votre progéniture, vous faire du bien. Ces articles vous le permettent.»

– Comment mon enfant peut-il (encore) améliorer ses révisions d’examens ? (Re)lisez : https://centredereussitescolaire.be/2019/01/03/revoir-un-cours-planifier-ses-revisions-pour-les-examens-de-noel/

Vous éprouvez une incertitude inquiétante, vous savez le travail que votre enfant fournit, votre propre capacité à l’aider, mais vous réalisez que les ¾ de la réalité scolaire de votre enfant, de vos enfants vous échappe, leur échappe. (Re)lisez : https://centredereussitescolaire.be/2019/03/03/soyons-justes-quand-nous-accusons-un-eleve-dincompetence/

– Au fond, mon fils, ma fille est-elle capable, quelles sont ses forces ? (Re)lisez : https://centredereussitescolaire.be/2019/02/18/evaluer-leleve-pour-apprecier-ses-ressources-dapprentissage-avec-discernement/

– Et si mon enfant rate, quel plan B ? (Re)lisez : https://centredereussitescolaire.be/2018/10/12/lorientation-scolaire-et-son-incertitude/

– Vous voyez votre enfant grandir, un.e vrai.e adolescent.e, mais tellement angoissé.e lors des examens, vous en êtes vous-mêmes alarmés ! (Re)lisez : https://centredereussitescolaire.be/2019/01/06/angoisse-inquietude-et-evaluations-scolaires/

Ces courts articles se veulent aidants, leurs contenus reposent sur trente ans d’expérience ; ils sont validés, réfléchis, écrits pour offrir aux usagers de l’école une information juste, latérale, construite sur cette double question : « Qu’est-ce qui est le mieux pour cet élève et sa famille qui nous consultent ET pour l’élève en général ? ». Vous êtes libres de les lire.

L’équipe