Voulez-vous « peut-être » mieux comprendre comment l’élève, confiné ou pas, apprend, et l’aider? Alors lisez ceci!

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Vous pouvez sans attendre l’aider à progresser, à aider ses professeurs à lui enseigner, à s’adapter. Rappelons-nous qu’avant le confinement, dans l’enseignement secondaire, le taux de déscolarisation des élèves et d’absentéisme professoral était en hausse, que le taux de doublement en Belgique francophone était le plus élevé d’Europe ! Évitons donc d’aspirer à se retrouver comme avant ! Il est nécessaire pour tous que l’évolution de la scolarisation obligatoire s’avère positive, et constructive.

Rappel  :

– NI les élèves NI les enseignants n’ont appris à apprendre ou à enseigner via INTERNET, ou si peu.

– Acceptons positivement de ne pas perdre de temps d’enseignement en évitant les évaluations sommatives et les examens. Que du bon à s’en passer, voyez : https://vimeo.com/386748742 ou https://centredereussitescolaire.be/2020/01/23/lassommante-evaluation-sommative/

– Acceptons constructivement que des pans des programmes scolaires ne soient pas enseignés ; cela ne veut pas dire que l’élève ne les apprendra jamais. Faisons-lui confiance !

Acceptons simplement de développer une pédagogie qui offre à chaque apprenant de se sentir enseigné plus à son rythme. Qu’il sente qu’on lui demande de fournir des efforts qu’il peut donner, qu’il constate que les tâches scolaires qui lui sont proposées lui sont en majorité accessibles.

Penchons-nous sur l’élève confiné qui apprend !

Recadrons l’élève confiné dans notre rectangle didactique « Pédagogie collaborative » !  

Ce schéma valorise la pédagogie collaborative : la didactique part de l’élève ; il influence la didactique des professeurs, son évaluation formative et continue et parfois même le contenu des cours (programmes), pour que tout cela respecte au mieux ses ressources d’apprentissage (pensons aux dys, HP, etc.). Chaque élève qui bénéficiera d’un dossier d’apprentissage se verra favorisé dans son autonomie, dans sa capacité à étudier, à informer les aidants.

Voici quelques idées et conseils pour maintenir les aménagements raisonnables, voire aussi les étendre à « tout qui veut en profiter » :

  • Lors des devoirs, amener l’apprenant à manipuler et expliquer ce qu’il est en train de faire. Il vaut mieux un exercice expliqué, construit par lui, que plusieurs sans cette démarche. Plus il manipulera, plus il bénéficiera de repères visuels de consignes courtes et écrites, mieux il apprendra.
  • Utiliser des phrases courtes et reformuler régulièrement les consignes. L’élève sera en mesure de mieux comprendre ce qui lui est demandé.
  • Plus il a tout sous les yeux, plus il soulage sa mémoire en général.
  • Lui demander d’expliquer les consignes, les questions pour vérifier qu’il les a bien comprises. Ne pas hésiter à vérifier sa compréhension de la matière en lui demandant de l’expliquer.
  • Éviter le recto-verso afin qu’il puisse avoir tout sous les yeux.
  • Le bruit de fond affectera plus rapidement son attention, la qualité de sa lecture.
  • Prévoir plus d’espace pour répondre aux questions. Certains jeunes ont une grande écriture. Nous pensons aux documents remplis, scannés et renvoyés par l’étudiant.

Conseils pour les dyslexiques (beaucoup d’élèves non dyslexiques les apprécient) :

– Utiliser la taille 14.

– Interligne 1,5 minimum.

– Une proposition ou question par ligne.

– Pour les livres à lire, si possible favoriser l’audiolivre.

– Utiliser des lettrines pour dyslexiques : http://www.lexima.nl/; https://www.opendyslexic.org/

– Ce site présente des produits destinés aux élèves “dys”: http://www.ouad.be/16-pour-maider-a-lecole

– L’utilisation d’un programme informatique tel qu’ANTIDOTE, aide non seulement à mieux orthographier ce qu’on écrit, mais aussi à rédiger en général : http://www.antidote.info/

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