Les pseudo-autorités de l’enseignement obligatoire « classique » subventionné belges francophones ne se sont jamais montrées aussi autocratiques et liberticides.

Ce texte constitue le scénario de cette vidéo très claire, et agréable à regarder, à écouter, cliquez ci-dessous, sur l’image :

Un dialogue clair, nécessaire pour comprendre le dysfonctionnement grave de notre système qui assure l’enseignement obligatoire et pour imaginer des actions destinées l’améliorer présentement. Pour soutenir sa lecture ou, si vous souhaitez l’écouter, le voir, Céline Schrobiltgen et Didier Bronselaer, psychologues indépendants, vous le jouent avec bonheur.

Pour regarder la vidéo :

Le scénario du film :

Céline = Céline Schrobiltgen (Neuro)psychologue psychothérapeute

Didier = Didier Bronselaer Enseignant (ortho)pédagogue psychologue

Céline : Didier, tu as commencé tes formations et ta pratique à 18 ans (Je n’étais pas née !), tu en as 65. Faites le compte ! Tu offres une expérience multiple, celle d’enseignant en primaire, secondaire, universitaire, celle de formateur ou d’informateur notamment lors de journées pédagogiques en primaire, en secondaire, auprès de centres PMS, d’associations de médecins, de parents, pour des thérapeutes, et des psychologues en devenir. Tu exerces le métier de thérapeute, de psychothérapeute depuis plus de 35 ans auprès des jeunes de la maternelle au supérieur, tu offres une grande expérience dans la compréhension des problèmes d’apprentissage liés à l’école. Tu diriges un observatoire totalement indépendant depuis 1986, il s’agit d’un centre pluridisciplinaire clinique qui associe psychologie, pédagogie, logopédie, le centre de réussite scolaire (centredereussitescolaire.be). Tu as rencontré des milliers de familles et encore plus d’élèves, des centaines et centaines de professionnels. Cela étaye quand même ce que vous allez entendre ou lire, ici.

Didier : Voici ma collègue et consœur Céline avec qui j’ai la chance de collaborer depuis presque deux ans, tu offres aussi un intéressant CV, même si une génération nous sépare !

Tu nous apportes ici ton regard et tes compétences de neuropsychologue clinicienne et psychothérapeute. Tu mènes, en parallèle, une consultation privée en tant que psychologue clinicienne pour adultes et jeunes adultes. Ayant auparavant travaillé notamment dans le domaine de la personne âgée et des pathologies neurodégénératives, tu sais, oh combien la notion de soutien familial est importante. Mais aussi, combien le mal-être d’une personne peut impacter plus largement tout son entourage. C’est pareil pour les enfants, adolescents et jeunes adultes scolarisés. Et que faire quand des mesures prises si unilatéralement s’attaquent non seulement aux enfants, mais également à leur filet de sécurité familial ? Tu nous fais souvent part de ta (mauvaise) surprise dans le constat de l’ampleur des dysfonctionnements de notre système scolaire belge en francophonie. Toi qui es également, dans ta pratique, sensibilisée à l’importance du développement harmonieux de l’estime de soi, la confiance en soi et la connaissance juste de sa valeur intrinsèque pour évoluer vers l’autonomie, l’épanouissement et le bien-être personnel.

Céline : Pourquoi cette vidéo ? C’est-à-dire à cause de quoi, dans quel but, et aussi à l’intention de qui ?

Didier : Comme pour les articles édités gratuitement, ce message s’adresse aux usagers de l’école (voir Index sur centredereussitescolaire.be). C’est à cause d’une maltraitance sans cesse croissante générée par ces autorités politico-scolaires auprès des élèves et de leurs parents et à cause aussi de mon sentiment de fatigue associé à de la colère. Colère ou fatigue qui habitent aussi de nombreux enseignants notamment à cause de ces nombreuses directives ou changements imposés sans demander leur avis. Après presque ½ siècle d’investissement dans le monde de la psychologie et de la pédagogie des apprentissages des élèves, je ne vois aucune progression digne de ce nom, pire, notre école obligatoire est plus que jamais maintenue artificiellement dans une sorte d’aquarium qui s’auto-dégénère. La différence de climat que doit vivre l’élève quand il est dedans puis dehors puis dedans puis dehors, et ainsi, jusqu’au moins ses 18 ans, cette différence ne l’a jamais autant affecté, lui et sa famille, qu’aujourd’hui.

Céline : Au fond, tu te bases avant tout sur les maux exprimés par les élèves, leurs parents, sur des faits. Quels sont ces maux, ces faits ?

Didier : En voici 5 ou 6 :

  1. Le mal-être des patients que nous rencontrons donc toi aussi, en consultation, élèves et parents, grandit constamment depuis des années ;
  2. le dysfonctionnement de notre système scolaire devient de plus en plus ingérable : un absentéisme professoral, un décrochage scolaire, un taux de redoublement, démesurés ;
  3. il y a une incapacité grandissante pour les élèves et leur famille de s’adapter aux exigences, aux changements, sans cesse plus absurdes de l’école : les évaluations sommatives et certificatives prouvées comme non valables, les programmes scolaires obèses et de moins en moins adaptés aux besoins des apprenants ;
  4. la plupart des médias ne se font que l’écho des annonces du système scolaire, l’autorité scolaire parle, le média écoute et répète, un peu comme notre enseignement frontal. Pas de vrais débats puisque la règle implicite est « on ne contrarie pas les autorités » ;
  5. les changements récemment imposés affectent considérablement la vie privée des gens, leurs vacances, les activités extrascolaires de leurs enfants, je le constate à travers les plaintes de nos patients, ah oui tu connais la dernière ? Dès la rentrée scolaire 2023-2024 dans toutes les écoles de l’EnseignementBW (donc provincial du Brabant Wallon dixit un courrier reçu par les parents) tous les cours d’éducation physique seront mixtes. Est-ce qu’on vous a demandé votre avis, l’avis des élèves, une fois de plus NON ;
  6. la hiérarchie qui structure notre enseignement obligatoire s’organise sur un rapport vertical; l’écoute et la parole du dessous ont tendance à se sentir écrasées par la parole du dessus. Hiérarchie totalement sourde à la vie extérieure. Le principal acteur de terrain est l’élève et sa famille, rien n’est construit avec eux, tout leur est imposé. Cette hiérarchie génère un enseignement peu respectueux des ressources d’apprentissage, de la pédagogie positive, collaborative, courants qui existent depuis plus de cent ans, cet irrespect, cette « mal-compétence » doit cesser !

Céline : Tu remets clairement en question, ET l’évaluation pour des points qu’on connaît depuis toujours, les examens de juin et de Noël, ET la relation d’autorité que nous avons aussi vécue enfant, ET également le déplacement des deux semaines de vacances, le projet d’allonger les jours d’école, et même cette dernière trouvaille concernant la mixité dans les cours d’éducation physique. Bref, tu remets un peu tout en question !

Didier : MAIS pour qui nous prend-on ? Hé bien, pour des béni-oui-oui ! Des personnes qui n’ont pas droit à la parole, des exécutants juste bons à se soumettre.

On laisse des autorités « scolaires et politiques » incapables d’améliorer le dysfonctionnement de notre école obligatoire, surtout le secondaire général, s’en prendre au (bon)fonctionnement des familles qui y ont des enfants scolarisés, sans compter les effets secondaires qui touchent toute la Belgique. Les parents ne sont-ils plus maîtres chez eux ? Jamais ils n’ont dépensé autant d’énergie et d’argent pour aider leurs enfants à réussir leur scolarité obligatoire (malgré l’école comme me disent régulièrement des parents).

Là où les jeunes peuvent pratiquer enfin des activités heureuses, épanouissantes, qui compensent pour beaucoup l’ennui de l’école, « on » les sanctionne (grandes vacances, congés scolaires, et les heures « after school »). Vos enfants fréquentent des jeunes d’un autre système scolaire ? Tant pis !

Céline : Si je te comprends bien, tu accuses ces autorités de ruiner le contribuable et les familles dont un enfant au moins fréquente nos écoles classiques, et aussi de les agresser dans leur foyer ?

Didier : Notre liberté, notre liberté de choix est foulée aux pieds, c’est totalement inacceptable.

Quand de tels changements affectent autant la vie de famille, la moindre des choses est de demander leur avis. La voie du référendum (voie royale en démocratie, chez nous, comme me l’a récemment dit un étudiant : démocratie et école, pfff, rien à voir !) s’avère un moyen adapté pour décider des changements qui affectent réellement la vie de famille.

Céline : C’est vrai que les principaux intéressés n’ont pas voix au chapitre ! Comment leur donner la parole ?

Didier : Les parents et élèves représentent une réelle force pour dire, non, stop, merci, on a assez donné, nos enfants ont assez souffert. Vous avez le droit, nous avons le devoir de refuser cette maltraitance. Si des dizaines de milliers de familles refusent que leurs enfants passent les examens de juin et de Noël, causes chaque année de dizaines de milliers de redoublements ou d’orientations sauvages (examens qui n’existent pas dans les autres pays, ils ne sont pas aussi incompétents), si des dizaines de milliers de familles décident que leurs enfants sont en vacances du 1er juillet au 31 août, l’école sera dans l’impossibilité de vous en empêcher, même si sa politique se veut autocratique.

Mais ces atteintes à notre liberté ne doivent pas nous faire oublier un autre essentiel : notre école crée un absentéisme professoral, un décrochage scolaire jamais atteint, elle génère un taux de redoublement dans les plus élevés du monde surtout si on tient compte de l’argent dépensé par élève.

Céline : Tu n’exagères pas un peu sur ce que ça coûte, ça paraît tellement énorme ?

Dider : L’évaluation sommative et certificative appliquée par notre enseignement nous ruine, 500 à 600 millions d’euros dépensés par an rien qu’à cause des redoublements, réorientations sauvages, millions qui ne peuvent être utilisés pour enrichir les équipes professionnelles (enseignants, cpms, éducateurs, etc.), je ne me fais que l’écho des statistiques, notamment celles fournies par l’édition « Indicateurs de l’enseignement 2022 » parue cette année, TOUTEFOIS ça ne fait que confirmer notre pratique. Et encore, cette somme énorme ne tient pas compte des millions d’euros dépensés par des centaines de milliers de familles, en aides de toutes sortes, parce que le système scolaire les y oblige sous peine de décrochage, d’échecs massifs de leurs enfants. Notre enseignement n’a jamais été gratuit, tellement ses effets secondaires sont onéreux financièrement, mais aussi psychologiquement pour ses usagers, et tous les contribuables, aujourd’hui, plus que jamais. Les examens diminuent encore plus le temps d’enseignement déjà fort réduit, notamment par l’absentéisme des professeurs. Temps d’enseignement qui fut suspendu de nombreuses semaines à la suite des confinements et de l’enseignement hybrides, temps d’enseignement qui ne sera JAMAIS rattrapé, par définition. Alors, pourquoi attendre des élèves les mêmes acquis qu’avant ?

Céline : Ici, on parle de l’enseignement classique mais on ne va quand même pas uniquement promouvoir l’enseignement privé, c’est cher ! Au Centre de Réussite Scolaire comme dans ma consultation privée, j’entends parler des sacrifices importants que certains parents sont prêts à faire pour garantir une scolarité de qualité à leurs enfants. Mais les montants requis pour l’accès à l’enseignement privé, du moins, dans l’idée que l’on s’en fait, ne sont tout simplement pas accessibles à beaucoup d’entre eux. Les parents recherchent alors des « enseignements complémentaires/compensatoires » (cours de rattrapage, profs particuliers, etc.), mais qui ont, eux aussi, leur coût. En plus de tout cela, ces solutions viennent s’ajouter aux horaires scolaires  déjà bien chargés. On voit alors des enfants en complet surmenage et perdant pied de plus en plus. Mais au fond, les pédagogies dites ouvertes ne sont-elles réellement praticables et pratiquées que dans des enseignements privés très coûteux ?

Didier : Ce n’est pas juste de penser que la qualité de la pédagogie des écoles dites privées est liée au coût de l’inscription. Les enseignants n’y sont absolument pas mieux payés. Là n’est pas la question. Ces écoles offrent un plus grand bonheur d’y vivre, d’y apprendre pour d’autres raisons que l’argent. Jamais, il n’y a eu autant de nouvelles écoles secondaires privées, c’est-à-dire libres et non confessionnelles; elles sont créées notamment à l’initiative de parents qui ont vu leurs enfants sans cesse maltraités par l’enseignement. Tous les ans, je constate que la toute grande majorité des élèves de notre consultation qui fréquentent des écoles internationales, les écoles européennes incluses, et des écoles à « pédagogie dite ouverte » éprouvent un réel bonheur d’être à l’école (https://centredereussitescolaire.be/2021/06/17/le-bonheur-detre-a-lecole-independamment-des-confinements/ ), au contraire de ceux qui fréquentent les écoles classiques dans notre francophonie. Je vous rappelle que les pédagogies à la Freinet, à la Decroly, elles existent depuis plus de cent ans ! Ces pédagogues sont nés au 19è siècle, ils n’inspirent même pas un centième de nos écoles ! Tu n’es pas d’accord avec moi ?

Céline : Oui ! C’est vrai, je le constate aussi puisqu’on partage la même consultation pluridisciplinaire.

Didier : Il n’y a pas de faute des enseignants, ils reproduisent ce qu’ils ont connu, à la demande d’ailleurs de leur hiérarchie. C’est encore moins la faute des élèves ou de leurs parents, c’est la culture scolaire, on reproduit ce qu’on a connu, sans plus. Mais il y a moyen d’arrêter cette fuite en avant de l’incompétence des autorités responsables des décisions fondamentales aux changements indispensables de notre système scolaire. La bonne pédagogie existe au moins depuis les années 70, 1970.

Céline : Que faire alors, ce n’est pas tout de refuser ces nouveaux congés scolaires, et notre système d’évaluation ?

Didier : Non, mais ce serait déjà une belle avancée. Tu as raison, ce n’est pas tout de critiquer négativement, voici quelques propositions : Propositions :

  • Tant que la Belgique francophone ne bénéficiera pas d’un vrai organisme unique et apolitique pour assurer le bon fonctionnement de l’ensemble des écoles maternelles, primaires et secondaires, la perte démesurée d’énergie, d’argent, et de rendement, perdurera.
  • Cet organisme devra être apolitique. Son personnel offrira une grande pluridisciplinarité et sera engagé uniquement pour la qualité de sa formation, de son expérience, uniquement, le piston y sera proscrit.
  • Les rapports ne seront plus hiérarchiques, mais imaginés en trois dimensions, l’une n’étant pas plus importante que l’autre. Tous les enseignants bénéficieront de la même considération sociale, et salariale. Une institutrice de 1ère maternelle n’a pas à gagner moins qu’un professeur de math de 6è secondaire.
  • Un service unique d’aide aux élèves sera développé et intégré spatialement dans les écoles (centre psycho-médico-social avec une équipe pluridisciplinaire complète et attitrée à une seule école pour une disponibilité maximum, écoles de devoirs, assistants des professeurs présents en classe pour seconder et aider les enfants qui en ont besoin, aider l’enseignant à aider l’élève, etc.) ; ses parties seront fondues en un tout. L’école à l’école !
  • Un service unique d’aide aux enseignants sera créé. Les personnes pourront y trouver un soutien individuel confidentiel pour les aider professionnellement tant psychologiquement que pédagogiquement. Les aidants seront des professionnels spécialisés : (neuro)psychologues, (psycho)pédagogues, psychiatres, tous liés au secret professionnel. Entendre un ministre oser dire que l’évaluation des enseignants doit inclure des sanctions sinon elle ne sert à rien me motive encore plus à revendiquer un éloignement des politiques de la vie à l’école. En dehors du fait que ce ministre a montré un grand niveau d’incompétence en évaluation, sa déclaration étaye tout le contenu de notre message, notamment la lutte qui doit être menée contre l’évaluation-sanction et pour l’évaluation formative.

Céline : Oui, mais concrètement, demain, par quoi commencer ?

Didier : Favoriser une pédagogie collaborative et de ce fait l’évaluation formative constitue le 1er grand conseil pas cher que je donne, cette pédagogie est très bien expliquée sur le site, il vous suffit de cliquer sur l’index en bas de la page d’accueil pour y accéder. C’est gratuit.

Cette approche existe déjà dans bien d’autres pays ET aussi chez nous, dans des écoles internationales, dans des écoles à pédagogie dite « ouverte », je n’ai rien inventé. Un de ces effets secondaires est l’amélioration du bonheur des usagers de l’école à la fréquenter, l’élève en premier bien sûr, sans oublier les enseignants, évidemment.

Céline : Tu as pensé au « Pacte pour un enseignement d’excellence » ?

Didier : J’ai lu le « Manuel pour les partenaires », l’évaluation formative y est très brièvement (mal)abordée, la lutte contre le redoublement semble un des grands objectifs, le dossier d’accompagnement (un dérivé du dossier d’apprentissage) fait son apparition, ces indications s’intègrent parfaitement dans ce que je propose. Le rythme scolaire, quant à lui, par ses changements imposés et prévus, constitue une réelle atteinte à la liberté des familles, une imposition aveugle. J’en ai déjà parlé. Le même programme pour tous (tronc commun), l’évaluation certificative, malheureusement, restent de mise. Notons que lutter contre le redoublement ne signifie pas s’attaquer à ses causes, causes qui se situent en majorité dans le système d’évaluation sommative et certificative, dans les contenus des programmes, et dans la didactique du professeur, ces aspects sont très peu abordés dans le Pacte. Cela dit, depuis 9 ans qu’on en parle, l’école continue à aller de plus en plus mal.

En systémique existe une règle : « on ne change pas un système qui dysfonctionne fort en s’appuyant uniquement sur les personnes internes à ce système, puisqu’elles contribuent plus ou moins consciemment, à la pérennisation de sa défaillance. » Cette règle n’a pas été respectée, ici.

Surtout, il ne faut pas que les parents prennent comme prétexte « on va voir ce que ce Pacte apporte » pour continuer à être passifs, car ça sera aux dépens de leurs enfants et donc d’eux. C’est aujourd’hui qui compte, et aujourd’hui, notre école va de plus en plus mal, le fait qu’ils en parlent depuis 2014 n’y change rien.

Céline : Je suis assez d’accord avec toi, même si je n’ai pas ton recul. Les élèves et leurs parents que nous rencontrons se sentent largués, désabusés par notre enseignement obligatoire, son évaluation se montre tellement négative, culpabilisante. Et maintenant en plus, c’est leur rythme familial, leur vie privée qui se trouve pénalisée, alors qu’ils n’ont rien fait de mal. Ils se sentent méprisés par une pseudo-autorité autocratique qui n’imagine même pas leur demander leur avis.

Voilà, c’est dit ! Merci pour votre écoute ou votre lecture et surtout pensez à ce que vous pouvez faire, vous êtes des centaines de milliers de familles, vous constituez un très grand pouvoir réel d’action !

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3 thoughts on “Les pseudo-autorités de l’enseignement obligatoire « classique » subventionné belges francophones ne se sont jamais montrées aussi autocratiques et liberticides.

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