GRANDES VACANCES; POUR SE REMETTRE EN QUESTION, SE RÉORIENTER, ÉTUDIER ?

Juillet, août offrent quelques semaines sans aller à l’école, quel que soit l’âge de l’élève.

Si vous bénéficiez de semaines de grande liberté, vraiment, bonnes vacances !

Sinon c’est une période qui offre aux étudiants l’occasion de se remettre en question, se réorienter, voire améliorer sa méthode de travail en vue d’examens de passage, ou sa façon d’exécuter des travaux de vacances.

Un temps de remise en question, de réorientation scolaire !

Que pensez-vous de ceci ?

Des faits :

  • Sur les 6165 candidats qui étaient inscrits à la première épreuve de l’examen d’entrée en médecine et dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles, 5.442 l’ont passée pour aboutir à 482 lauréats, soit 8,9%. Ainsi, près de 5000 étudiants qui en plus d’envisager la 2è épreuve prévue le 28 août 21 ont tout intérêt à penser à un plan B, appelé réorientation.
  • À cela s’ajoutent ceux ayant échoué aux autres examens d’entrée.
  • Des dizaines de milliers d’élèves du secondaire se voient obligés de se réorienter ou de doubler.
  • Des milliers d’étudiants du secondaire, du supérieur, universitaire ou pas sont amenés à passer des examens de passage ou 2è (voire 3è ou 4è) session dès la 2è partie d’août.

Ces dizaines de milliers d’étudiants, d’adolescents, vivent l’échec, et doivent se sentir soutenues. Ils ne sont pas en faute, mais en difficulté. Une grande partie d’eux risquent un décrochage scolaire plus ou moins sévère. Ceux-là doivent bénéficier d’une aide professionnelle.

De l’information, des conseils pour ces jeunes et leur famille :

Un temps parsemé de périodes d’étude, de travail scolaire ?

Il nous parait évident de partir de l’analyse des examens, des évaluations de chaque cours en échec pour envisager son examen de passage, une 2è session, ou un travail de vacances.

Des copies de ceux-ci sont nécessaires pour analyser ses erreurs, mais aussi la façon d’interroger des enseignants.

Malheureusement dans la réalité, les écoles supérieures ou universités le plus souvent refusent de fournir des copies. C’est injuste, mais c’est comme ça. Pour le secondaire, c’est possible en faisant une demande pour chaque examen au professeur du cours.

Pour le secondaire :

Voici quelques conseils pour revoir une matière en secondaire :L’enseignant souvent fournit les objectifs attendus pour l’examen, ceux-ci constituent alors une table des matières, des sujets qu’il faut pouvoir expliciter.

Revoir un cours, planifier ses révisions, pour les examens, cliquer : https://centredereussitescolaire.be/2019/01/03/revoir-un-cours-planifier-ses-revisions-pour-les-examens-de-noel/

Le travail de vacances : Peut-être qu’avant de le commencer, si vous possédez une copie des examens (de juin, de décembre, des gros contrôles, etc.), analysez-les dans le but d’expliquer les erreurs, d’expliciter les parties non comprises, et aussi de saisir la façon d’interroger du professeur. Ensuite, résoudre les tâches des plus durs aux plus faciles.

Lire attentivement l’article du site ci-dessus

Pour le supérieur :

Malheureusement, étant donné les confinements, le distanciel, il n’est pas raisonnable d’imaginer des conseils généraux. Il existe trop de différences entre les professeurs d’une même option, entre les options et entre les écoles. Jetez un coup sur les conseils offerts par le site ci-dessus, bien sûr prenez aussi conseil auprès des étudiants ayant réussi ce que vous avez raté, voire vous adresser à ceux de l’année suivante.Tant mieux si le professeur prodigue des recommandations. Des conseillers pédagogiques existent le plus souvent dans les services. N’oubliez pas, si vous avez raté plus de la moitié des cours, lisez bien le point I, sur le « Temps de remise en question, de réorientation scolaire ».

Pour tout le monde :

S’instruire soi-même:

https://centredereussitescolaire.be/2020/12/11/sinstruire-soi-meme-tout-en-frequentant-lenseignement-obligatoire/ 

Bonnes vacances, bon travail, bon courage

Si vous êtes pour une relation collaborative harmonieuse, constructive et positive entre les usagers de l’école obligatoire, alors promouvez la pédagogie collaborative !

Écoutez en lisant ou pas!

La rénovation de l’approche psychologique et pédagogique de l’élève qui vous est proposée ici se base sur une pédagogie collaborative définie comme suit.

Offrir aux élèves, et aux enseignants la possibilité d’élaborer ensemble une pédagogie positive qui transforme l’évaluation sommative, les points, en évaluation formative mutuelle continue. L’évaluation négative (les points), en cas d’échec renvoie le jeune apprenant à son sentiment de culpabilité, à sa crainte d’être une personne ratée, insatisfaisante, décevante pour ses proches, et pour elle-même, un terreau idéal pour la croissance du sentiment de culpabilité ; « si c’est ce que je crois, c’est donc faux, mauvais, puisque c’est moi ». Travailler pour accumuler des points n’est pas travailler pour SOI. Il y a confusion entre avoir (des points) et être (exister heureusement en tant qu’apprenant). La didactique selon l’approche collaborative promue ici se voit individualisée, et les matières, enseignées très progressivement, au rythme de la croissance de chaque apprenant. Ce n’est que vers les 16 ans qu’une évaluation informative bilan de leurs savoirs et savoir-faire sera établie, les deux dernières années du secondaire servant à harmoniser l’ensemble des acquis de l’étudiant par rapport à un programme attendu. Pas de doublement envisagé. Il y a bien trop de différences biologiques, neurologiques entre les adolescents du même âge, déjà les filles résolvent leur fatigue de croissance deux ans avant les garçons, sans compter leurs capacités cognitives plus rapidement maîtrisées. Vers cet âge, la maturation cérébrale du lobe frontal s’élabore plus complètement. C’est bien utile pour faire les liens entre les autres lobes ; cette avancée cérébrale entraîne de nombreux avantages cognitifs : capacité améliorée pour faire de nouveaux liens entre ses aptitudes, mieux se décentrer, s’autoévaluer en général, résoudre plus facilement des tâches scolaires comme les accords grammaticaux compliqués, la règle de trois, les inéquations, les équations à deux inconnues, les équations chimiques, etc. Pour finir, un bilan est alors établi individuellement. Ainsi, étaler le temps de l’acquisition des contenus scolaires jusqu’à la ligne d’arrivée de l’enseignement obligatoire vers 18 ans respecte bien plus harmonieusement le rythme des élèves que les évaluations sommatives réparties selon la planification des professeurs (certains en font deux par semaine, d’autres une par mois, et ceci pour le même cours enseigné) ou des examens sélectifs tous les 6 mois.

Les apprenants victimes de troubles spécifiques d’apprentissage (TSA, dys) qui rendent des pans de matières trop difficiles à acquérir bénéficieraient d’un programme adapté, mais pas forcément diminué, d’autres savoirs ou savoir-faire leur sont proposés en conséquence ; une forme optimisée des aménagements raisonnables (voir le site officiel qui les définit : http://www.enseignement.be/index.php?page=27781).

Proposition de changements

  • Actuellement, notre enseignement favorise une didactique où l’élève n’a prise que sur lui-même, pas sur le professeur, ni sur le programme, ni sur l’évaluation sommative. Alors que l’enseignant peut agir sur les ¾ des 4 critères, l’élève n’a prise que sur ¼.

Les usagers de l’école n’ont pas prise sur les règles culturelles du système scolaire. Les règles culturelles varient selon qu’elles appartiennent à la famille de l’élève, à l’enseignant, à l’école, à la région où elle se situe, à l’histoire du pays, etc.


Ce schéma ci-dessous se veut une représentation simple de la réalité didactique la plus fréquente vécue par les élèves dans les écoles officielles et libres catholiques de l’enseignement obligatoire francophone belge.
  • L’ÉLÈVE : ¾ passif, il est le receveur essentiel des exigences, il doit les intégrer sans pouvoir réellement agir sur les trois autres points.
  • L’ENSEIGNANT : ¾ actif, il est la source principale des exigences reçues par l’élève, il joue évidemment le deuxième rôle fondamental de cette représentation schématique.
  • Le programme : représente le contenu du cours que l’apprenant doit maîtriser. Une quantité à absorber qui ne tient pas compte des ressources propres à chaque élève, surtout le contenu des programmes de mathématiques, sciences, français, néerlandais, cours les plus souvent en échec.
  • L’évaluation sommative établit sur une échelle, que l’on peut résumer de 0 à 10, la pseudo maîtrise qu’a l’étudiant de la matière définie par le programme.

Nous proposons de remplacer la situation ci-dessus, par celle-ci :

L’élève est au centre d’une relation mutuelle constante, il apprend dès le plus jeune âge à réaliser sa capacité d’action, à élaborer une didactique personnelle en collaboration avec les aidants, il apprend à « agir sur », à comprendre sa responsabilité, à corriger « le tir », à s’autoévaluer, à se faire respecter et donc à apprécier positivement la didactique des enseignants, à respecter les autres. Un temps d’évaluation sommative est un temps angoissant de non-enseignement.

Notre thèse :Pédagogie positive individualisée + évaluation formative mutuelle continue <=> pédagogie collaborative.

Quelques informations supplémentaires :

  1. Voir la vidéo :https://vimeo.com/427406121   ou https://centredereussitescolaire.be/videos/
  2. Lire : – Perspective 2021 pour l’étudiant – Centre de Réussite Scolaire (centredereussitescolaire.be) https://centredereussitescolaire.be/2019/04/28/prevenir-le-decrochage-scolaire/