Aménagements raisonnables victimes de déraison

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                « Votre bilan neuropsychologique, malheureusement, n’est pas suffisant, nous n’intervenons que dans le cadre d’un diagnostic reconnu et attesté par un médecin. Si vous souhaitez bénéficier d’aménagements, il sera donc nécessaire de compléter la démarche diagnostique par un rendez-vous chez un neurologue/psychiatre » Signé par une personne qui ne donne pas sa formation. (Exemple de réaction à une demande d’aménagements raisonnables d’un service EBS – Cellule Médico-psychologique – d’école supérieure ou université).

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                « Votre rapport date de plus d’un an, il n’est plus valable. Et puis il y a beaucoup de tricheurs », réponse à un étudiant victime d’un trouble d’apprentissage spécifique. (Exemple de réaction d’un service EBS – Cellule Médico-psychologique – d’école supérieure ou université).

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« Pour appliquer les aménagements raisonnables, nous avons besoin du rapport écrit, en plus », sachant que l’école a reçu un dossier d’apprentissage, une prescription d’aménagements raisonnables détaillée, signée par un spécialiste ou plusieurs. (Exemple de demande émanant de directions d’écoles secondaires, voire primaires).

  1. Que d’un côté ces écoles supérieures et universités forment ces spécialistes (psychologues, logopèdes, orthopédagogues, ergothérapeutes, etc.) et que de l’autre, elles bafouent leur travail de diagnostic, leur avis n’étant pas considéré comme suffisant. Rappelons que c’est sur la base de leur travail qu’un médecin spécialiste prescrit !
  2. Qu’une école qui exige en plus de la prescription des aménagements raisonnables, les résultats des tests et donc le rapport strictement confidentiel remis aux parents, foule au pied une règle fondamentale, le respect du secret professionnel. Ces résultats concernent l’intimité de la personne .
  • Aménagement : Modification, adaptation de quelque chose pour le rendre plus adéquat.
  • Déraisonner : Tenir des propos ou avoir des pensées dépourvues de raison, de bon sens.
  • DYS : Un « dys » (graphique, lexique, orthographique, phasique, praxique, etc.) développe une pensée façonnée aussi en conséquence des particularités de son déficit. (Essai pour une psychologie et une pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire, p. 78, téléchargeable gratuitement)  
  • Raisonnable : Qui fait preuve de bon sens, écoute la voix de la raison, dont les actions sont réfléchies et mesurées ; conforme au bon sens, à la sagesse.
  • Résistance : Propriété d’un corps qui résiste aux effets d’un agent extérieur . Action de résister à une attaque ; action de s’opposer à une action qui nous est hostile.
  • TAS : Un trouble d’apprentissage spécifique est lié par essence au développement biologique du jeune, comme un déficit de l’attention, de la lecture, de la structuration spatiale, de l’écriture, du raisonnement verbal, etc., il perturbe l’enfant dans tout son épanouissement. (essai pour une psychologie et une pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire, p. 78 téléchargeable gratuitement)  
  • Besoins spécifiques selon « enseignement.be » : «Il s’agit d’un besoin résultant d’une particularité, d’un trouble, d’une situation, permanents ou semi-permanents d’ordre psychologique, mental, perceptif, psychoaffectif faisant obstacle au projet d’apprentissage et requérant au sein de l’école, un soutien supplémentaire pour permettre à l’élève de poursuivre de manière régulière et harmonieuse son parcours scolaire dans l’enseignement ordinaire fondamental et secondaire. » (Enseignement.be – Les aménagements raisonnables)
  • Aménagements raisonnables selon « enseignement.be » : « …les aménagements raisonnables sont des mesures appropriées, prises en fonction des besoins dans une situation concrète, pour permettre à une personne handicapée d’accéder, de participer et de progresser dans les domaines visés à l’article 4, sauf si ces mesures imposent à l’égard de la personne qui doit les adopter une charge disproportionnée… » (Microsoft Word – 20081212s33730.doc (cfwb.be)
  • Handicap : Impossibilité ou difficulté récurrente à faire quelque chose, à laquelle se confrontent des personnes vivant avec une déficience, une incapacité ou un trouble, dont les effets peuvent être atténués lorsque l’environnement est adapté à leurs besoins.

– Quelle résistance à aider les étudiants qui sont victimes de difficultés d’apprentissage ! Notamment pour ceux qui ne demandent qu’un temps supplémentaire pour répondre aux examens, sans plus.

– Quel mépris de leurs efforts beaucoup plus importants fournis pour maîtriser les hautes exigences imposées par l’enseignement !

– De nombreux enseignants refusent d’appliquer les aménagements raisonnables reconnus, en dehors des examens, donc lors des contrôles non formatifs périodiques. En fait l’apprenant n’a quasiment pas de recours dans ce cas.

– Ne nous y trompons pas, les aménagements raisonnables pour les « DYS , aux examens, ne facilitent en rien leurs efforts fournis pour étudier les matières, résoudre les tâches demandées.

La grande majorité des enseignants n’ont pas appris ce que sont les DYS, les TAS, l’évaluation formative, ni à l’école supérieure (bachelor professionnalisant) et encore moins à l’université (agrégation, AESS), et ne l’apprennent toujours pas.

– Les difficultés que « l’école » montre à aider les élèves, les étudiants éprouvant des difficultés d’apprentissage liées à leur développement contribue au fait que nous avons le plus mauvais enseignement d’Europe, surtout si on tient compte du budget élevé par élève ou étudiant, pour rappel plus de 500 000 000 d’euros « perdus » par an à cause des redoublements, des décrochages scolaires. Je vous renvoie aux statistiques, notamment celles fournies par l’édition « Indicateurs de l’enseignement 2022 » parue cette année.

Pourquoi :

  • Opposer une telle résistance aux demandes d’aménagements raisonnables tels que donner un peu plus de temps, que d’éviter les questions qui s’étendent sur un recto et verso, ou encore vérifier si l’élève a bien compris la question ?
  • Notre enseignement ne respecte-t-il que très peu les faiblesses cognitives qui ne se voient pas directement ?
  • Nos enseignants, les autorités scolaires, ne comprennent-ils pas, pour la plupart, que les élèves victimes de DYS, de TAS, fournissent beaucoup plus d’efforts que la moyenne, et qu’ils en souffrent ?
  • Les autorités politico-scolaires continuent-elles à imposer un système d’évaluation sommative aussi inadapté que nuisible ? Rappelons que notre école obligatoire est la plus mauvaise d’Europe (redoublements, décrochages scolaires, absentéisme professoral, des centaines de millions d’euros perdus par an, etc.). (Voir l’assommante évaluation sommative).
  • Certains élèves ne veulent pas les demander ?

Peut-être parce qu’historiquement, notre culture scolaire s’avère intransigeante, basée sur la peur de l’échec, sur la culpabilité, héritage du catholicisme, et qu’elle se reproduit ainsi de génération en génération sous peine de se faire traiter au moindre assouplissement, de nivellement par le bas. Mais nous sommes au plus bas d’Europe, voire dans les pires du monde si on tient compte de la grande quantité d’argent investie par élève. Certains élèves eux-mêmes préfèrent ne pas les demander, par peur de se sentir stigmatisés.

Que faire alors ?

Comme le font de nombreux pays dont l’enseignement se montre plus heureux et plus efficace, appliquer « l’évaluation formative mutuelle continue », donc la pédagogie collaborative, elle intègre les ressources d’apprentissages, donc les forces et faiblesses de l’élève. (Voir : si vous êtes pour une relation collaborative harmonieuse, constructive et positive entre les usagers de l’école obligatoire, alors promouvez la pédagogie collaborative !)

Recours : Un dernier conseil que me rappelle ma collègue Catherine, qui est aussi enseignante

Si un élève du secondaire est victime d’une attestation C (redoublement), ou d’une réorientation sauvage ET si certains de ses professeurs n’ont pas respecté ses aménagements raisonnables lors des évaluations sommatives périodiques ou aux examens, ses parents avec lui ont souvent intérêt à faire un recours interne, puis s’il le faut, élaborez un recours externe, voir : http://www.enseignement.be/index.php?page=24607. Surtout, faites-vous aider pour le rédiger par une personne habituée et ne tenez pas compte des remarques de l’école si elle dit que ça ne sert à rien ! InforJeunes constitue une bonne ressource https://inforjeunes.be/, pour ce faire.

Si tu me refuses les aménagements raisonnables, aussi peu aidants soient-ils, alors prends mon « DYS », mon « TAS », mon « handicap, et aussi prends ma grande peur de rater !

Lisez ou écoutez aussi ce court article ! Parents, élèves, voici des informations et conseils !

Propositions gratuites qui se veulent positives, constructives ; elles sont pensées pour aider tous les usagers de l’école

Après presque 50 ans de formations, d’expériences multiples, je souhaite partager une information professionnelle, validée, destinée à aider directement les parents, les élèves, les étudiants ET même les enseignants, si seuls devant les difficultés qu’ils rencontrent. Et ce GRATUITEMENT. Comment ? :

  1. En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : Essai pour une psychologie et pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/
  2. En consultant la centaine d’articles, et les quelques vidéos toujours gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/
  3. En vous abonnant à l’infolettre périodique : https://centredereussitescolaire.be/newsletter-2/
  4. En partageant cet article avec qui vous estimez, ou que vous voulez aider, informer.

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 39 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

Internet et école Fin programmée de l’étanchéité morbide de l’enseignement obligatoire à la vraie vie !?

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« Je préfère rester à la maison pour étudier mon cours de … parce que je n’apprends rien en classe, alors autant passer ce temps à étudier ce cours chez moi. » Une étudiante de 16 ans

Nous avons rappelé à quel point notre système d’évaluation s’avère nuisible (https://centredereussitescolaire.be/2024/07/27/demonstration-quaucune-amelioration-nest-possible-pour-notre-ecole-si-nous-ne-changeons-pas-la-facon-devaluer-les-eleves/). Ici, nous justifions l’urgence d’une approche pédagogique qui utilise Internet, tellement plus heureuse, efficace, et économique.

État de l’enseignement obligatoire

De trop nombreux élèves ne sont toujours pas bien remis des confinements subis en 2020, lors de l’épidémie de la COVID, bien que ça paraisse loin. L’enseignement qu’ils suivirent alors à la maison via leur ordinateur peut être considéré comme non acquis par la majorité d’entre eux. À ce mal-enseignement s’ajoute le non-enseignement de mars à septembre 2020.

Aujourd’hui, c’est comme si rien ne s’était passé, les enseignants s’en tiennent aux programmes qui eux, en plus d’être mal conçus, sont restés tels quels, malgré les non-enseignements.

Aux élèves, et à leur famille à se débrouiller, pour « rattraper » les acquis manquants, les familles qui peuvent se le permettre, ont recours aux leçons particulières, une, vieille habitude peu efficace (voir : leçon particulière

(https://centredereussitescolaire.be/2023/03/15/la-lecon-particuliere-une-lecon-entre-quatzyeux-et-quatrore/) .

Parmi les maladies graves qui affectent notre école obligatoire, en voici trois

  1. Jamais les professeurs n’ont été aussi absents ou manquants.
  2. Un décrochage scolaire très important des adolescents qui s’explique par : – le sentiment d’avoir été injustement jugé, évalué – des échecs répétés qui les persuadent de plus en plus qu’ils ne pourront pas réussir leur vie scolaire, qu’ils ne peuvent que décevoir leurs parents, leurs proches – des montées d’angoisse envahissante de plus en plus intolérables, je pense ici à des adolescents terrorisés, une majorité de filles, par la peur de rater alors qu’elles sont peu ou pas en échec.
  3. Les programmes restent tels quels, marquant le déni de la part des autorités scolaires de la faillite de l’école obligatoire, surtout de son secondaire général.

Bref, les usagers principaux de notre enseignement s’avèrent plus que jamais maltraités par le dysfonctionnement grave de l’institution scolaire. Sinon que pour l’élève, il n’y a pas d’alternative à ses yeux, il doit y faire son temps.

Internet comme outil pour aider la rénovation structurelle de l’école

  • Le travail que nous menons au Centre de Réussite Scolaire montre que la plupart de ces adolescents en détresse continuent à se cultiver, à « apprendre ». Régulièrement, ils me disent «j’apprends mieux les langues, les maths, les sciences grâce aux vidéos et aux programmes proposés par Internet ». Ils s’y sentent progresser, souvent grâce à des corrections formatives, une autoévaluation positive, adaptée.
  • Que de fois ne ratent-ils pas un contrôle en classe, alors qu’ils maîtrisent le sujet, alors qu’ils réussissent les évaluations proposées par les didacticiels (logiciels spécialement conçus pour l’enseignement assisté par ordinateur).
  • Mettez-vous à leur place, et vous comprenez pourquoi de plus en plus de jeunes se sentent injustement traités par leurs enseignants, par leur école, tout simplement parce qu’ils sont surtout MAL évalués, jugés, et donc insuffisamment compris.
  • Utilisons les didacticiels, élargissons les moyens d’enseigner une matière, remplaçons les points par une évaluation qui explique à l’apprenant ses progrès, ses erreurs, où il en est dans l’atteinte des objectifs, comme, par exemple, « savoir résoudre une équation du 2è degré » ! Je vous renvoie à l’article qui aborde l’évaluation formative continue (https://centredereussitescolaire.be/2021/07/04/si-vous-etes-pour-une-relation-collaborative-harmonieuse-constructive-et-positive-entre-les-usagers-de-lecole-obligatoire-alors-promouvez-la-pedagogie-collaborative/).
  • Et puis les enseignants savent pertinemment qu’Internet est une source extraordinaire pour enrichir leur didactique. Il suffit de l’adapter AVEC l’aide des élèves. Par exemple, nous connaissons presque tous, l’efficacité de Wallangues – Apprenez une langue en ligne gratuitement, de Duolingo – La meilleure façon d’apprendre une langue, de programmes d’aide à la rédaction, tels que https://www.scribens.fr, https://scripto-app.com, https://www.antidote.info/fr/, ou encore des sites qui offrent des petites vidéos sur des points de matières en mathématiques, en sciences comme : https://fr.khanacademy.org/, etc.
  • Internet constitue une telle pression sur les parois de l’aquarium (lire le court article : l’école obligatoire et la métaphore de l’aquarium, https://centredereussitescolaire.be/2024/02/18/lecole-obligatoire-et-la-metaphore-de-laquarium/) qu’on peut vraiment croire à une réelle ouverture pédagogique heureuse possible, au grand bénéfice de tous les usagers de l’école. Avec le développement de l’intelligence artificielle (IA) en plus, notre école est condamnée à intégrer Internet harmonieusement.

Actuellement, nous ne faisons que réduire ce merveilleux outil à une pédagogie datant du 19è siècle.

La pédagogie inversée l’utilise déjà, je parle bien sûr de pays comme le Canada, où il s’agit d’amener l’apprenant à maîtriser seul une théorie, puis de lui permettre en classe, en groupe, de l’appliquer, de la manipuler.

Les parents, les élèves, les enseignants peuvent revendiquer une école beaucoup plus efficace et heureuse malgré des autorités politiquo-scolaires de plus en plus autocratiques.

Oui, vous, parents, en possédez largement le pouvoir !

Dans le même ordre d’idées : Le smartphone, un « bon » cheval de Troie, pour l’installation du Nouveau qu’est Internet, dans l’école obligatoire : https://centredereussitescolaire.be/2021/11/13/le-smartphone-un-bon-cheval-de-troie-pour-linstallation-du-nouveau-quest-internet-dans-lecole-obligatoire/  

Propositions qui se veulent positives, constructives ; et surtout, pour aider tous les usagers de l’école

Après presque 50 ans de formations, d’expériences multiples, je souhaite partager une information professionnelle, validée, destinée à aider directement les parents, les élèves, les étudiants ET même les enseignants, si seuls devant les difficultés qu’ils rencontrent. Et ce GRATUITEMENT. Comment ? :

  1. En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : ESSAI POUR UNE PSYCHOLOGIE ET PÉDAGOGIE, SCOLAIRES, PLUS HEUREUSES POUR LES ÉLÈVES SOUSMIS À L’ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/
  2. En consultant la centaine d’articles, et les quelques vidéos toujours gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/
  3. En vous abonnant à l’infolettre périodique : https://centredereussitescolaire.be/newsletter-2/
  4. En partageant cet article à qui vous estimez, ou que vous souhaitez aider, informer.

Le Centre de Réussite Scolaire, par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 39 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.