Un professeur est-il, aussi, un chef d’orchestre qui enseigne un même instrument à de (très) jeunes apprenants ?

Préambule

Plus l’orchestre est jeune, moins ses musiciens en savent et plus leurs ressources tant cognitives, que physiques, diffèrent les unes des autres.

Vous avez 12 ans et êtes au cours de gymnastique. Le professeur demande à la classe de faire le tour du monde. Cette activité consiste à faire le tour de la salle de gymnastique sans toucher le sol. À cette fin, les enfants doivent utiliser les engins que le professeur aura préalablement installés, parfois avec leur aide.

Vous avez le choix de l’engin, du plus facile, comme un tapis au plus difficile comme une corde ou les appuis d’un mur d’escalade. Le tout consiste à ne pas toucher le sol.

Face à ce parcours d’obstacles, chacun sera plus ou moins habile, en fonction de son adresse physique, de son développement psychomoteur, de sa taille, de son entraînement, de son expérience, de la réussite qu’il a de ce genre d’exercice, de sa forme du jour, etc.

Que faire ? Comment s’y prendre ?

Vous imaginez le circuit (anticiper, s’orienter dans l’espace, se représenter ses compétences, analyser visuellement, etc.) puis vous vous lancez.

D’après votre évolution, les difficultés rencontrées, vous êtes plus ou moins amenés à corriger le chemin prévu, à adapter vos mouvements, vos efforts. Vous éprouverez un plaisir en conséquence ! Génère-t-il l’envie de continuer, d’accélérer, de prendre plus de risques, d’arrêter, de pleurer tellement c’est difficile, tellement vous avez peur ?

Regardez vos condisciples ! Les uns vont lentement, d’autres ne réfléchissent pas, ils foncent, d’autres encore donnent l’impression d’être agiles comme des singes, rien ne les arrête. Ils collent aux murs. Ils empruntent les engins les plus instables (en êtes-vous jaloux, les enviez-vous ?), tandis que d’autres ont touché le sol (sont-ils éliminés, ont-ils le droit de recommencer, perdent-ils un point ?) et d’autres encore paniquent, appellent à l’aide (les plaignez-vous, vous moquez-vous d’eux ?).

Le professeur est-il aidant, stimulant, encourageant, montre-t-il à l’un ou l’autre comment corriger un mouvement ou comment se sortir d’une situation difficile ?

Dans ce cas-ci, la pédagogie collaborative favorisera l’intervention des élèves dans l’installation des engins, entendu que le professeur aura le dernier mot, ne fût-ce que pour une question de sécurité (voir si vous êtes pour une relation collaborative harmonieuse, constructive et positive entre les usagers de l’école obligatoire, alors promouvez la pédagogie collaborative !)

Qu’en déduire ?

Dans cette scène imaginaire où l’instrument de l’orchestre est le « corps », les obstacles sont concrets, les habiletés visibles, les différences entre les enfants aussi. Chacun peut choisir le chemin qui semble lui convenir le mieux en vue d’une réussite théoriquement probable, si les engins sont adaptés. Constater de visu qu’un participant en raison de sa taille, son poids, son agilité, ne pourra emprunter la même voie qu’un autre favorise naturellement une individualisation de l’enseignement acceptée par tous. Bien sûr, l’enseignant conserve la liberté de rendre le parcours plus ou moins compliqué en le parsemant d’obstacles plus ou moins accessibles, en sorte la partition qu’il propose de jouer. Ceci est une question de didactique propre au professeur, au chef d’orchestre.

Un enfant choisira spontanément un engin lui convenant, si on l’y autorise, s’il perçoit bien ses compétences. Il évitera celui qui est trop facile, pas très amusant ou trop difficile, voire angoissant. Ceci est une question de didactique propre à l’apprenant.

Que l’élève soit agile ou maladroit, il pourra trouver du plaisir et vouloir progresser s’il n’est pas renvoyé trop souvent à ses points faibles, s’il ne développe pas une aversion, conséquence d’échecs, d’humiliations systématiques.

Et vous, dans votre enfance, si vous avez eu l’occasion de faire des tours du monde en gymnastique, qu’en avez-vous retenu ? Aimez-vous vous en souvenir ?

Si vous pouvez observer votre enfant, en effectuer un, souhaiteriez-vous y participer, lui faire partager votre expérience ? Si vous le voyez peiner, comment réagissez-vous, que ressentez-vous ?

Maintenant, remplaçons la salle de gymnastique par une situation plus abstraite et intellectuelle comme l’étude de l’accord du participe passé. Elle n’est plus aussi visuelle, les prises pour s’accrocher, les repères changent de dimension. Pourtant, il s’agit toujours d’une situation d’apprentissage avec les mêmes enjeux psychologiques.

Dans son métier d’élève, chaque apprenant doit continuellement gérer des tâches proposées. Il réagit en même temps sur le plan intellectuel avec son bagage cognitif[1], voire physique, et sur le plan affectif avec l’expérience qu’il a de la réussite qu’il éprouve à gérer ces tâches scolaires. Le plaisir d’apprendre qui en découle se ressource dans le cognitif et l’affectif tout en les alimentant en retour. Plus jeune est l’enfant, plus l’apprentissage résonne en lui.

Cet effort d’imagination vous a-t-il rappelé l’importance de comprendre un élève dans sa globalité, et que si un professeur lui enseigne un sujet, que ce soit l’addition des fractions, un morceau de flûte à bec, ou encore comment monter à la corde, il sera compris différemment par chaque apprenant, qui en retour montrera à son enseignant une compétence qui lui sera propre, conséquente aussi à ses ressources d’apprentissage. Certains auront fourni de grands efforts pour montrer un faible apprentissage et inversement.

Merci pour votre attention

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[1] Le bagage cognitif est envisagé ici comme : l’ensemble des connaissances et des mécanismes d’apprentissage utiles pour acquérir les savoirs et savoir-faire enseignés à l’école.

L’ambition et la culture véhiculées par notre école obligatoire sont la 1ère cause des souffrances sans cesse plus nombreuses de ses usagers

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Préambule

Un pays vaut notamment par sa culture et son ambition.

Cet article ramène ces deux notions, culture et ambition, au monde de l’enseignement obligatoire, la maternelle incluse.

Nous définissons, ici, la culture comme représentant le travail de l’intelligence, de la pensée humaine, et l’ambition comme un désir, une recherche.

Ce point de vue se veut extérieur au système scolaire (voir aquarium et métaphore de l’école obligatoire).

Je vous pose la double question suivante, tout en vous proposant un début de réponse

  • Quelle ambition notre école induit-elle auprès, d’une part, de ses enseignants et de l’autre, auprès de ses élèves, ceux-ci étant la raison 1ère de l’existence de tout le système ?
  • La culture de l’enseignement belge francophone favorise-t-elle un vrai désir d’apprendre chez l’élève, pour lui-même, ce qu’elle prétend lui enseigner ?

Un début de réponse né d’une double observation

Depuis les années 60, au moins, les fondamentaux de notre école tels que l’évaluation, les contenus des cours et leur façon d’être appris par les élèves et au préalable par leurs professeurs, s’avèrent de plus en plus inadéquats et inadaptés à la culture et l’ambition véhiculées par la société hors école.

Une observation de l’intérieur

La dégénérescence progressive, surtout de l’enseignement secondaire général, je la vois et subis depuis 1960, mon entrée en maternelle, bien sûr sans la comprendre à l’époque. Après le secondaire, j’ai commencé à vraiment l’observer de l’intérieur pendant mes études d’instituteur primaire puis de psychopédagogie à l’université. Il y a eu des essais, notamment celui du « Rénové » élaboré fin des années 60, pour se voir, malheureusement, déconstruit progressivement 10 ans plus tard. Le bébé et l’eau du bain furent jetés. (Voir qu’elle est vieille, la pédagogie nouvelle, et si peu utilisée, qu’elle est comme neuve !).

J’ai également observé cette inertie de l’intérieur, depuis 1979, en tant qu’enseignant en primaire, secondaire et à l’université.

Une observation de l’extérieur

Depuis 1986, avec mon équipe (psychologues, logopèdes, psychopédagogues, psychomotriciens), j’ai rencontré des milliers de familles, donc d’élèves fréquentant notre école obligatoire. Les plaintes, les demandes sont les mêmes en janvier 2025, qu’en février 1986, la pédagogie assurée par les écoles n’a pas changé ; ce ne sont ni les parents rencontrés ni mes collègues qui diront le contraire. La consultation pluri et transdisciplinaire du Centre de Réusite Scolaire que je dirige depuis 39 ans occupe une place privilégiée, indépendante ; c’est un magnifique observatoire extérieur de la psychologie et de la pédagogie, scolaires.

Un début de réponse

De ces deux champs d’observation, complémentaires, j’en déduis quatre propositions de changement à appliquer, ensemble, urgemment.

  • La 1ère : remplacer l’évaluation sommative par une évaluation formative mutuelle et donc appliquer la pédagogie collaborative (voir si vous êtes pour une relation collaborative harmonieuse, constructive et positive entre les usagers de l’école obligatoire, alors promouvez la pédagogie collaborative !)
  • La 2ème : revoir le contenu des programmes à la lumière de la psychologie et de la pédagogie, de développement, actuelles.
  • La 3ème : dépolitiser l’enseignement ; chaque fois que des politiciens y touchent, en dehors des finalités philosophiques et politiques, ils le brisent un peu plus, par exemple, en imposant des changements peu réfléchis et peu adaptés aux besoins des élèves, dont les évaluations certificatives (CEB, CE1D, examens, etc.), ou maintenant, en s’en prenant à l’enseignement qualifiant. Des politiques deviennent chefs de l’enseignement communal, provincial, de la région Wallonie-Bruxelles, etc., le temps d’un mandat et indépendamment de leur « CV ».
  • La 4ème : cette proposition-ci devrait favoriser les deux premières, mais dépend entièrement d’une dépolitisation suffisante, c’est-à-dire de la troisième proposition ; elle consiste en la création d’un organisme apolitique qui regrouperait l’ensemble des écoles maternelles, primaires, secondaires, où les personnes seraient engagées pour leurs compétences et expériences, professionnelles, uniquement ; on pourrait enfin y promouvoir une même pédagogie collaborative intelligente et l’appliquer harmonieusement. (Voir autocratie les pseudo-autorités de l’enseignement obligatoire « classique » subventionné belges francophones ne se sont jamais montrées aussi autocratiques et liberticides.).

Bien sûr, c’est un remède de cheval, mais je ne vois aucune alternative à ces changements fondamentaux, à appliquer en même temps, et sans délai. N’oubliez pas, nous avons l’un des plus mauvais enseignements du monde si l’on considère l’investissement financier très élevé consenti par élève ! Une perte d’argent public, aussi inexcusable que ruineuse également sur le plan humain (par an, quatre à cinq cents millions d’euros « perdus » à cause des redoublements et réorientations sauvages. Voir http://www.enseignement.be/index.php?page=28569&navi=4952).

Ces changements auraient un coût faible, et inversement proportionnel à la somme élevée d’efforts nécessaires puisque ceux-ci touchent à une culture scolaire figée depuis au moins 60 ans. Pour rappel, en systémique, il existe une règle majeure : « on ne change pas un système qui dysfonctionne fort en s’appuyant uniquement sur les personnes internes à ce système, puisqu’elles contribuent plus ou moins consciemment, à la pérennisation de ses défaillances. » Cette règle n’a jamais été respectée, ici.

Vous trouverez plus en détail les raisons des changements proposés, dans ce livre numérisé écrit pour vous, facile à consulter, et téléchargeable gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/

Soyons sûr, que tout essai de changement partiel de notre système scolaire, c’est-à-dire qui n’applique pas mes trois propositions, ensemble, se fera, une fois encore, aux dépens de l’ambition et de la culture véhiculées par notre école obligatoire, donc des élèves.

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Idées psychopédagogiques fiables pour entamer ce 2è trimestre

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Préambule

  • L’élève ne commence pas ce trimestre en remettant les compteurs à zéro, il porte l’expérience de 4 mois de vécu et d’acquis, scolaires.
  • Il conserve les mêmes professeurs ; le même programme continue à être enseigné ; ses professeurs gardent pour la plupart la même façon d’évaluer les apprentissages et l’élève garde les points obtenus depuis septembre. Rappelons-nous que nos jeunes apprenants ne peuvent a priori compter que sur eux-mêmes et leur famille.(Voir : https://centredereussitescolaire.be/2019/03/03/soyons-justes-quand-nous-accusons-un-eleve-dincompetence/)
  • La fin du mois de janvier marque la moitié de l’année scolaire.

Quelques informations et conseils qui ont fait leurs preuves

  • C’est celui qui explique qui comprend, donc comprendre la nature de ses erreurs ou de ses réussites passe par l’explication orale des questions, productions, exercices, non réussis.  Alors, demandez une copie des productions des évaluations (examens) qui vous intéressent, peu importe l’accueil que l’école fera à cette demande, un arrêté ministériel l’oblige à remettre une copie (pas une photo avec un smartphone). Voici des idées et conseils pour réagir positivement à une évaluation ou un examen, raté , cliquez ! : https://centredereussitescolaire.be/2018/10/11/evaluation_rateeje_reagis_positivement/
  •  La première semaine de la rentrée des vacances de Noël, en Belgique francophone, autorise le changement d’école, voire d’orientation scolaire. Bien sûr, une telle décision doit être réfléchie, mais on ne demande pas encore et encore à un élève ce qu’il ne peut pas donner, sous peine de décrochage, de réactions dépressives ou agressives. Passé ce délai, un tel changement doit bénéficier d’une dérogation, n’hésitez pas à recourir à ce moyen si vous voyez votre enfant sombrer. Un avis psychologique, médical suffit, surtout si un examen diagnostique pluridisciplinaire justifie cette dérogation (voir https://centredereussitescolaire.be/2019/02/18/evaluer-leleve-pour-apprecier-ses-ressources-dapprentissage-avec-discernement/ ).
    De toute façon, si le jeune n’arrive pas à sortir de sa spirale d’échecs, le changement doit bien se penser dès ce 2è trimestre en vue de l’année prochaine. Un plan B se prépare bien à l’avance.
  • Comprendre avant de mémoriser, quand c’est possible, c’est mieux
    Le préalable à toute mémorisation : l’explicitation de contenu, c’est celui qui explique quelque chose qui comprend cette chose, bien plus que celui qui l’écoute !
    « Explique-moi de quoi cette matière parle et ce que tu peux en dire comme si j’étais un élève qui n’a rien compris, qui était absent. » L’apprenant se voit proposer de compléter ses explications à l’aide de références externes (cours, livres, personnes, vidéos, etc.). Puis, il est amené à voir s’il y a des différences entre ses deux explications (références internes et externes), c’est une forme d’autoévaluation.
    Cette méthode fait partie de la métacognition (Processus par lequel un élève prend conscience de ses facultés et activités cognitives, et qu’il peut agir sur ses façons d’étudier).

Rappel important pour bien comprendre les effets encore actuels des conditions pédagogiques et scolaires dans lesquelles les élèves ont vécu deux années scolaires consécutives (2019-20, 2020-21)

À la suite des décisions prises pour lutter contre la Covid-19, les enfants et adolescents ont souffert et souffrent encore, même si 2 ans et demi se sont déroulés depuis la fin des confinements et gestes barrières :

Ø  Du manque de jours d’enseignement qui furent générés pendant plus d’un an
Ø  D’un grand manque d’encadrement scolaire à l’époque doublé d’une expérience d’école à la maison non maîtrisée et très différemment vécue
Ø  D’un manque préjudiciable d’activités sociales, des élèves ont perdu certaines facilités de contact
Ø  D’un manque handicapant d’activités physiques ; certains n’ont pas repris les activités abandonnées ni choisi de nouvelle
Ø  D’un environnement familial, sociétal, soumis à des tensions inattendues, traumatisantes, dont les effets professionnels ne sont pas terminés
Ø  Le port du masque par l’enseignant rendit l’apprentissage (et l’enseignement) de la lecture, plus difficile, et énergivore. Pensons à ceux qui éprouvent en plus des difficultés « dys » !
Ø  Les programmes ont continué à être enseignés, sans considérer les mois de non-enseignement. « L’élève n’a qu’à se débrouiller pour combler ses lacunes »
Ø  Les élèves qui étaient en 1ère primaire, 1ère secondaire, et 1er bachelor en mars 2020, en ont particulièrement pâti et pour beaucoup en pâtissent encore ce mois de janvier 2025, 57 mois plus tard
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Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 39 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

La guidance psychopédagogique

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Ce thème est destiné à vous expliquer concrètement une approche professionnelle d’un élève en difficulté d’apprentissage scolaire, de manière assez complète, approche que nous appliquons depuis plus de trente ans avec une efficacité qui s’aiguise systématiquement un peu plus.

La guidance à médiation psychopédagogique (métacognitive), une aide rigoureuse validée, voici ses caractéristiques.

           Il s’agit, ici, d’une forme d’aide professionnelle pour les élèves en difficulté d’apprentissage scolaire (les Dys, TDAH, TSA, TAS, TND, inclus), nous l’appliquons depuis plus de trente-cinq ans, elle s’avère validée et fidélisée.

En utilisant l’expression guidance à médiation psychopédagogique, j’ai voulu élargir sans sous-estimer sa complexité, la représentation de l’aide à l’élève en difficulté. J’utilise le mot guidance pour sa signification de méthode d’assistance aux enfants, aux adolescents, et à leur famille.

  • Une méthode d’enseignement efficace favorise l’inscription des notions étudiées, dans le temps et dans l’espace, repères fondamentaux de notre cognition. L’enfant possède des aptitudes cognitives facilitant cette inscription, celles-ci s’avèrent plus ou moins matures, plus ou moins utilisées plus ou moins harmonieusement développées ou s’avèrent carrément dysharmoniques, voire déficitaires pour certaines. Il est donc important d’offrir à l’apprenant des repères extérieurs auxquels il pourra s’accrocher de façon complémentaire à son potentiel. Il y a plus de 45 ans, Louis Vandevelde (professeur de pédagogie à l’ULB, décédé aujourd’hui) soulignait déjà l’importance de distinguer les références internes et les références externes du sujet dans la description qualitative de produits d’apprentissages scolaires.
  • Dans le type de guidance que nous pratiquons, le sujet est amené à nous montrer où il en est, nous indiquer ses compétences internes (ou ressources d’apprentissage) dans lesquelles il peut puiser plus ou moins efficacement, et ce, dans un climat de confiance. L’aidant ne le juge pas, il l’écoute, il lui propose des organisateurs de pensée (questions métacognitives, matériels, etc.), qui ont pour but d’aider le jeune apprenant à imaginer, élaborer, organiser sa pensée dans l’espace ou dans le temps. L’élève peut agir sur ce matériel, le refuser, le changer, le prendre tel quel. Il a l’occasion de l’expérimenter en séance afin de pouvoir l’envisager hors séance. Il est accompagné, selon sa demande, ses besoins.
  • Étendre l’aide pédagogique individualisée, dépasser ou refondre l’idée de la leçon particulière, intégrer la construction d’une méthode de travail personnalisée et construite à partir des compétences de l’élève, de ses cours,de la façon d’enseigner du professeur (sa didactique) telle est l’intention de cette guidance.

Par exemple, pour qu’un élève puisse réaliser qu’il n’a pas compris une matière, il peut l’expliciter oralement (jouer au professeur). S’il n’y arrive pas, alors, il se met en mesure de prendre conscience qu’il n’a pas compris, ce que c’est que de comprendre en général et à ce moment réagir en conséquence. La guidance à médiation psychopédagogique utilise cette approche pour aider l’apprenant à développer une méthode de travail autonome. C’est entre lui et lui, l’aidant est un facilitateur, il tente de percevoir le travail cognitif du sujet. Les questions métacognitives (comment le professeur interroge-t-il ? Comment vais-je étudier ce sujet, etc.) servent à cela (voir ci-dessous les 5 organisateurs de pensées métacognitifs). La réflexion inadaptée « Il ne connaît pas », est remplacée par une question telle que : « Comment connaît-il, que peut-il en dire ? ».

Remarque : Pour répondre rigoureusement à la question « Comment un élève, un étudiant qui éprouve des difficultés d’apprentissage ou de comportement (échecs, redoublement(s)), apprend-il ? », l’expérience nous montre qu’une évaluation globale est indispensable. C’est ici qu’une discontinuité entre le travail des pédagogues et des psychologues ou logopèdes est à combler ! Très peu d’enseignants, de diplômés en sciences de l’éducation et même de logopèdes, de psychologues, de médecins, quelle que soit leur spécialisation ont réellement conscience de l’importance d’une évaluation pluri et transdisciplinaire dès qu’un élève rencontre de réels problèmes pour apprendre, ou réussir à l’école. Les pédagogues et les enseignants sont rarement sensibilisés, formés à l’interprétation des résultats des tests, à comprendre leur portée. Pourtant ils peuvent, moyennant un supplément de formation raisonnable, parfaitement en profiter, ils sont les mieux placés pour en faire bénéficier les élèves.

Définition de notre approche de guidance métacognitive

  • L’expérience métacognitive[1] constitue un des piliers de cette guidance. Il s’agit d’amener le sujet à éprouver tant sur le plan cognitif qu’affectif les effets d’un travail intellectuel ayant pour objet de maîtriser ce qu’il apprend à l’école, à s’adapter à son environnement au sans le plus large.
  • La guidance à médiation psychopédagogique respecte les critères assurant le cadre efficace de la thérapie brève.

Plus de 35 ans de pratique ont mis en évidence ceci :

Pour développer une nouvelle méthode de travail en situation réelle, l’apprenant doit suspendre des comportements d’avant pour ne pas rendre cette nouvelle stratégie caduque. Pour ce faire, il se contraint à inhiber une méthode pour une autre. C’est l’une des plus grandes difficultés à résoudre en guidance. Il ne suffit pas de se dire, si je remplace ma façon de procéder par celle-ci, ça devrait aller. C’est par l’entraînement et la discussion avec l’aidant et le temps que le travail portera ses fruits. Plus une tâche renvoie à la peur de rater, à un enjeu important pour le jeune, plus les anciennes habitudes risquent d’empêcher l’application des nouvelles, ces dernières étant moins ancrées que les précédentes.

Un fil rouge psychologique de notre approche est de favoriser chez l’apprenant : « se découvrir tout en se constituant, se respecter, s’apprécier, s’aimer, se connaître ».

Pour vous familiariser plus avant avec la guidance à médiation psychopédagogique, dont la métacognition, je vous renvoie

  1. À la page 11, exposé d’un cas concret
  2.  À la page 18,les définitions des 5 opérateurs métacognitifs utilisés dans notre guidance psychopédagogique : anticipation, décentration, explicitation, autoévaluation, régulation

de « Essai pour une psychologie et une pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire » 2023, téléchargeable gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/


[1] « On entend par expériences métacognitives les expériences cognitives et affectives conscientes liées à la résolution d’un problème particulier » (Houdé, O., et coll., 2003, p.290). Dans notre approche, l’apprenant est amené à exprimer consciemment ce travail psychologique, ses bénéfices, ses contraintes, etc. Houdé, O., Kayser, D., Koenig, O., Proust, J., Rastier, F., (2003), Vocabulaire de sciences cognitives, Paris : Presses Universitaires de France, Quadrige.

 Propositions gratuites qui se veulent positives, constructives ; elles sont pensées pour aider tous les usagers de l’école   Après presque 50 ans de formations, d’expériences multiples, je souhaite partager une information professionnelle, validée, destinée à aider directement les parents, les élèves, les étudiants ET même les enseignants, si seuls devant les difficultés qu’ils rencontrent. Et ce GRATUITEMENT.
Comment ? 
– En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : Essai pour une psychologie et pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/
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La Tolérance à la non-compréhension, à la non-connaissance

Pour profiter de la vidéo cliquez : https: //vimeo.com/389988221 ou sur l’image.

« Je définirai cette forme de tolérance comme la capacité à accepter, supporter des situations nouvelles, à avancer dans le flou, dans l’inconnu, sans une crainte paralysante de l’échec. La tolérance à la non-connaissance est liée à la tolérance à l’incertitude. Cette forme de bienveillance, d’ouverture d’esprit, devrait constituer une finalité essentielle de notre enseignement obligatoire ; elle est liée au plaisir d’apprendre. Chaque élève présente une tolérance à la non-connaissance, à la non-compréhension, différente, chaque apprenant offre sa propre histoire de vie, ses propres ressources d’apprentissage, son vécu scolaire, son propre filet de sécurité familial. Pas deux apprenants les « mêmes ».

Le plaisir d’apprendre amène une tolérance heureuse à la non-connaissance, à la non-compréhension, donc à l’incertitude. Il consolide la confiance en soi, ce pilier de l’identité. Et inversement ! »

Extrait page 197 de « Essai pour une psychologie et une pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire » 2023, téléchargeable gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/

Cette courte vidéo de 8’ développe cette notion de tolérance à la non-connaissance, qui favorise la tolérance à l’incertitude, au plaisir d’apprendre, à la motivation ; elle se termine par une méthode de travail qui a fait ses preuves.

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Aménagements raisonnables victimes de déraison

Pour écouter l’article (un vrai plus), cliquez ci-dessous !

                « Votre bilan neuropsychologique, malheureusement, n’est pas suffisant, nous n’intervenons que dans le cadre d’un diagnostic reconnu et attesté par un médecin. Si vous souhaitez bénéficier d’aménagements, il sera donc nécessaire de compléter la démarche diagnostique par un rendez-vous chez un neurologue/psychiatre » Signé par une personne qui ne donne pas sa formation. (Exemple de réaction à une demande d’aménagements raisonnables d’un service EBS – Cellule Médico-psychologique – d’école supérieure ou université).

————

                « Votre rapport date de plus d’un an, il n’est plus valable. Et puis il y a beaucoup de tricheurs », réponse à un étudiant victime d’un trouble d’apprentissage spécifique. (Exemple de réaction d’un service EBS – Cellule Médico-psychologique – d’école supérieure ou université).

————-

« Pour appliquer les aménagements raisonnables, nous avons besoin du rapport écrit, en plus », sachant que l’école a reçu un dossier d’apprentissage, une prescription d’aménagements raisonnables détaillée, signée par un spécialiste ou plusieurs. (Exemple de demande émanant de directions d’écoles secondaires, voire primaires).

  1. Que d’un côté ces écoles supérieures et universités forment ces spécialistes (psychologues, logopèdes, orthopédagogues, ergothérapeutes, etc.) et que de l’autre, elles bafouent leur travail de diagnostic, leur avis n’étant pas considéré comme suffisant. Rappelons que c’est sur la base de leur travail qu’un médecin spécialiste prescrit !
  2. Qu’une école qui exige en plus de la prescription des aménagements raisonnables, les résultats des tests et donc le rapport strictement confidentiel remis aux parents, foule au pied une règle fondamentale, le respect du secret professionnel. Ces résultats concernent l’intimité de la personne .
  • Aménagement : Modification, adaptation de quelque chose pour le rendre plus adéquat.
  • Déraisonner : Tenir des propos ou avoir des pensées dépourvues de raison, de bon sens.
  • DYS : Un « dys » (graphique, lexique, orthographique, phasique, praxique, etc.) développe une pensée façonnée aussi en conséquence des particularités de son déficit. (Essai pour une psychologie et une pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire, p. 78, téléchargeable gratuitement)  
  • Raisonnable : Qui fait preuve de bon sens, écoute la voix de la raison, dont les actions sont réfléchies et mesurées ; conforme au bon sens, à la sagesse.
  • Résistance : Propriété d’un corps qui résiste aux effets d’un agent extérieur . Action de résister à une attaque ; action de s’opposer à une action qui nous est hostile.
  • TAS : Un trouble d’apprentissage spécifique est lié par essence au développement biologique du jeune, comme un déficit de l’attention, de la lecture, de la structuration spatiale, de l’écriture, du raisonnement verbal, etc., il perturbe l’enfant dans tout son épanouissement. (essai pour une psychologie et une pédagogie, scolaires, plus heureuses pour les élèves soumis à l’enseignement obligatoire, p. 78 téléchargeable gratuitement)  
  • Besoins spécifiques selon « enseignement.be » : «Il s’agit d’un besoin résultant d’une particularité, d’un trouble, d’une situation, permanents ou semi-permanents d’ordre psychologique, mental, perceptif, psychoaffectif faisant obstacle au projet d’apprentissage et requérant au sein de l’école, un soutien supplémentaire pour permettre à l’élève de poursuivre de manière régulière et harmonieuse son parcours scolaire dans l’enseignement ordinaire fondamental et secondaire. » (Enseignement.be – Les aménagements raisonnables)
  • Aménagements raisonnables selon « enseignement.be » : « …les aménagements raisonnables sont des mesures appropriées, prises en fonction des besoins dans une situation concrète, pour permettre à une personne handicapée d’accéder, de participer et de progresser dans les domaines visés à l’article 4, sauf si ces mesures imposent à l’égard de la personne qui doit les adopter une charge disproportionnée… » (Microsoft Word – 20081212s33730.doc (cfwb.be)
  • Handicap : Impossibilité ou difficulté récurrente à faire quelque chose, à laquelle se confrontent des personnes vivant avec une déficience, une incapacité ou un trouble, dont les effets peuvent être atténués lorsque l’environnement est adapté à leurs besoins.

– Quelle résistance à aider les étudiants qui sont victimes de difficultés d’apprentissage ! Notamment pour ceux qui ne demandent qu’un temps supplémentaire pour répondre aux examens, sans plus.

– Quel mépris de leurs efforts beaucoup plus importants fournis pour maîtriser les hautes exigences imposées par l’enseignement !

– De nombreux enseignants refusent d’appliquer les aménagements raisonnables reconnus, en dehors des examens, donc lors des contrôles non formatifs périodiques. En fait l’apprenant n’a quasiment pas de recours dans ce cas.

– Ne nous y trompons pas, les aménagements raisonnables pour les « DYS , aux examens, ne facilitent en rien leurs efforts fournis pour étudier les matières, résoudre les tâches demandées.

La grande majorité des enseignants n’ont pas appris ce que sont les DYS, les TAS, l’évaluation formative, ni à l’école supérieure (bachelor professionnalisant) et encore moins à l’université (agrégation, AESS), et ne l’apprennent toujours pas.

– Les difficultés que « l’école » montre à aider les élèves, les étudiants éprouvant des difficultés d’apprentissage liées à leur développement contribue au fait que nous avons le plus mauvais enseignement d’Europe, surtout si on tient compte du budget élevé par élève ou étudiant, pour rappel plus de 500 000 000 d’euros « perdus » par an à cause des redoublements, des décrochages scolaires. Je vous renvoie aux statistiques, notamment celles fournies par l’édition « Indicateurs de l’enseignement 2022 » parue cette année.

Pourquoi :

  • Opposer une telle résistance aux demandes d’aménagements raisonnables tels que donner un peu plus de temps, que d’éviter les questions qui s’étendent sur un recto et verso, ou encore vérifier si l’élève a bien compris la question ?
  • Notre enseignement ne respecte-t-il que très peu les faiblesses cognitives qui ne se voient pas directement ?
  • Nos enseignants, les autorités scolaires, ne comprennent-ils pas, pour la plupart, que les élèves victimes de DYS, de TAS, fournissent beaucoup plus d’efforts que la moyenne, et qu’ils en souffrent ?
  • Les autorités politico-scolaires continuent-elles à imposer un système d’évaluation sommative aussi inadapté que nuisible ? Rappelons que notre école obligatoire est la plus mauvaise d’Europe (redoublements, décrochages scolaires, absentéisme professoral, des centaines de millions d’euros perdus par an, etc.). (Voir l’assommante évaluation sommative).
  • Certains élèves ne veulent pas les demander ?

Peut-être parce qu’historiquement, notre culture scolaire s’avère intransigeante, basée sur la peur de l’échec, sur la culpabilité, héritage du catholicisme, et qu’elle se reproduit ainsi de génération en génération sous peine de se faire traiter au moindre assouplissement, de nivellement par le bas. Mais nous sommes au plus bas d’Europe, voire dans les pires du monde si on tient compte de la grande quantité d’argent investie par élève. Certains élèves eux-mêmes préfèrent ne pas les demander, par peur de se sentir stigmatisés.

Que faire alors ?

Comme le font de nombreux pays dont l’enseignement se montre plus heureux et plus efficace, appliquer « l’évaluation formative mutuelle continue », donc la pédagogie collaborative, elle intègre les ressources d’apprentissages, donc les forces et faiblesses de l’élève. (Voir : si vous êtes pour une relation collaborative harmonieuse, constructive et positive entre les usagers de l’école obligatoire, alors promouvez la pédagogie collaborative !)

Recours : Un dernier conseil que me rappelle ma collègue Catherine, qui est aussi enseignante

Si un élève du secondaire est victime d’une attestation C (redoublement), ou d’une réorientation sauvage ET si certains de ses professeurs n’ont pas respecté ses aménagements raisonnables lors des évaluations sommatives périodiques ou aux examens, ses parents avec lui ont souvent intérêt à faire un recours interne, puis s’il le faut, élaborez un recours externe, voir : http://www.enseignement.be/index.php?page=24607. Surtout, faites-vous aider pour le rédiger par une personne habituée et ne tenez pas compte des remarques de l’école si elle dit que ça ne sert à rien ! InforJeunes constitue une bonne ressource https://inforjeunes.be/, pour ce faire.

Si tu me refuses les aménagements raisonnables, aussi peu aidants soient-ils, alors prends mon « DYS », mon « TAS », mon « handicap, et aussi prends ma grande peur de rater !

Lisez ou écoutez aussi ce court article ! Parents, élèves, voici des informations et conseils !

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Internet et école Fin programmée de l’étanchéité morbide de l’enseignement obligatoire à la vraie vie !?

Pour écouter cet article, cliquez ci-dessous !

« Je préfère rester à la maison pour étudier mon cours de … parce que je n’apprends rien en classe, alors autant passer ce temps à étudier ce cours chez moi. » Une étudiante de 16 ans

Nous avons rappelé à quel point notre système d’évaluation s’avère nuisible (https://centredereussitescolaire.be/2024/07/27/demonstration-quaucune-amelioration-nest-possible-pour-notre-ecole-si-nous-ne-changeons-pas-la-facon-devaluer-les-eleves/). Ici, nous justifions l’urgence d’une approche pédagogique qui utilise Internet, tellement plus heureuse, efficace, et économique.

État de l’enseignement obligatoire

De trop nombreux élèves ne sont toujours pas bien remis des confinements subis en 2020, lors de l’épidémie de la COVID, bien que ça paraisse loin. L’enseignement qu’ils suivirent alors à la maison via leur ordinateur peut être considéré comme non acquis par la majorité d’entre eux. À ce mal-enseignement s’ajoute le non-enseignement de mars à septembre 2020.

Aujourd’hui, c’est comme si rien ne s’était passé, les enseignants s’en tiennent aux programmes qui eux, en plus d’être mal conçus, sont restés tels quels, malgré les non-enseignements.

Aux élèves, et à leur famille à se débrouiller, pour « rattraper » les acquis manquants, les familles qui peuvent se le permettre, ont recours aux leçons particulières, une, vieille habitude peu efficace (voir : leçon particulière

(https://centredereussitescolaire.be/2023/03/15/la-lecon-particuliere-une-lecon-entre-quatzyeux-et-quatrore/) .

Parmi les maladies graves qui affectent notre école obligatoire, en voici trois

  1. Jamais les professeurs n’ont été aussi absents ou manquants.
  2. Un décrochage scolaire très important des adolescents qui s’explique par : – le sentiment d’avoir été injustement jugé, évalué – des échecs répétés qui les persuadent de plus en plus qu’ils ne pourront pas réussir leur vie scolaire, qu’ils ne peuvent que décevoir leurs parents, leurs proches – des montées d’angoisse envahissante de plus en plus intolérables, je pense ici à des adolescents terrorisés, une majorité de filles, par la peur de rater alors qu’elles sont peu ou pas en échec.
  3. Les programmes restent tels quels, marquant le déni de la part des autorités scolaires de la faillite de l’école obligatoire, surtout de son secondaire général.

Bref, les usagers principaux de notre enseignement s’avèrent plus que jamais maltraités par le dysfonctionnement grave de l’institution scolaire. Sinon que pour l’élève, il n’y a pas d’alternative à ses yeux, il doit y faire son temps.

Internet comme outil pour aider la rénovation structurelle de l’école

  • Le travail que nous menons au Centre de Réussite Scolaire montre que la plupart de ces adolescents en détresse continuent à se cultiver, à « apprendre ». Régulièrement, ils me disent «j’apprends mieux les langues, les maths, les sciences grâce aux vidéos et aux programmes proposés par Internet ». Ils s’y sentent progresser, souvent grâce à des corrections formatives, une autoévaluation positive, adaptée.
  • Que de fois ne ratent-ils pas un contrôle en classe, alors qu’ils maîtrisent le sujet, alors qu’ils réussissent les évaluations proposées par les didacticiels (logiciels spécialement conçus pour l’enseignement assisté par ordinateur).
  • Mettez-vous à leur place, et vous comprenez pourquoi de plus en plus de jeunes se sentent injustement traités par leurs enseignants, par leur école, tout simplement parce qu’ils sont surtout MAL évalués, jugés, et donc insuffisamment compris.
  • Utilisons les didacticiels, élargissons les moyens d’enseigner une matière, remplaçons les points par une évaluation qui explique à l’apprenant ses progrès, ses erreurs, où il en est dans l’atteinte des objectifs, comme, par exemple, « savoir résoudre une équation du 2è degré » ! Je vous renvoie à l’article qui aborde l’évaluation formative continue (https://centredereussitescolaire.be/2021/07/04/si-vous-etes-pour-une-relation-collaborative-harmonieuse-constructive-et-positive-entre-les-usagers-de-lecole-obligatoire-alors-promouvez-la-pedagogie-collaborative/).
  • Et puis les enseignants savent pertinemment qu’Internet est une source extraordinaire pour enrichir leur didactique. Il suffit de l’adapter AVEC l’aide des élèves. Par exemple, nous connaissons presque tous, l’efficacité de Wallangues – Apprenez une langue en ligne gratuitement, de Duolingo – La meilleure façon d’apprendre une langue, de programmes d’aide à la rédaction, tels que https://www.scribens.fr, https://scripto-app.com, https://www.antidote.info/fr/, ou encore des sites qui offrent des petites vidéos sur des points de matières en mathématiques, en sciences comme : https://fr.khanacademy.org/, etc.
  • Internet constitue une telle pression sur les parois de l’aquarium (lire le court article : l’école obligatoire et la métaphore de l’aquarium, https://centredereussitescolaire.be/2024/02/18/lecole-obligatoire-et-la-metaphore-de-laquarium/) qu’on peut vraiment croire à une réelle ouverture pédagogique heureuse possible, au grand bénéfice de tous les usagers de l’école. Avec le développement de l’intelligence artificielle (IA) en plus, notre école est condamnée à intégrer Internet harmonieusement.

Actuellement, nous ne faisons que réduire ce merveilleux outil à une pédagogie datant du 19è siècle.

La pédagogie inversée l’utilise déjà, je parle bien sûr de pays comme le Canada, où il s’agit d’amener l’apprenant à maîtriser seul une théorie, puis de lui permettre en classe, en groupe, de l’appliquer, de la manipuler.

Les parents, les élèves, les enseignants peuvent revendiquer une école beaucoup plus efficace et heureuse malgré des autorités politiquo-scolaires de plus en plus autocratiques.

Oui, vous, parents, en possédez largement le pouvoir !

Dans le même ordre d’idées : Le smartphone, un « bon » cheval de Troie, pour l’installation du Nouveau qu’est Internet, dans l’école obligatoire : https://centredereussitescolaire.be/2021/11/13/le-smartphone-un-bon-cheval-de-troie-pour-linstallation-du-nouveau-quest-internet-dans-lecole-obligatoire/  

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  1. En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : ESSAI POUR UNE PSYCHOLOGIE ET PÉDAGOGIE, SCOLAIRES, PLUS HEUREUSES POUR LES ÉLÈVES SOUSMIS À L’ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/
  2. En consultant la centaine d’articles, et les quelques vidéos toujours gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/
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Orientation scolaire et réussite scolaire

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« Je suis dans une année, une option, que je ne sens pas, je ne m’y sens pas bien. »

« Je recommence, je m’ennuie, ce sont les mêmes cours, les mêmes devoirs, je suis dans une classe de petits. »

« Il y a à peine 2 semaines que je suis rentré, on a plein de travail et de contrôles que je rate trop souvent, mais on m’a dit que c’est une bonne école. »

Heureusement, un élève peut changer d’école, voire  d’option (je parle ici de l’enseignement obligatoire belge francophone), jusqu’à mi-novembre, théoriquement !

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Si votre enfant se sent malheureux, ou s’il pense que les exigences imposées par les enseignants, par l’option, le mettront assurément en échec, la première chose à faire est de l’écouter, le comprendre et remettre en question son orientation, sérieusement.

À SAVOIR :

Pendant le secondaire, l’orientation fortement conseillée, voire imposée, par le conseil de classe ne doit jamais suffire, c’est un avis, sans plus. Ce n’est pas le rôle des enseignants. Plus que jamais, les élèves et leurs parents sont confrontés à des réorientations inadaptées presque ordonnées par l’école, ce qui est difficilement acceptable puisque le principal intéressé et sa famille ne sont que trop peu pris en compte.

Voici une démarche d’orientation scolaire rigoureuse, elle fait ses preuves de la maternelle au supérieur depuis plus de 30 ans.

Afin de répondre aux questions légitimes de l’élève et de ses parents, « quelle orientation choisir, qu’est-ce qui est le mieux, pour quel métier, quel domaine est-il fait ? », en tant que professionnels pensant transdisciplinarité, nous proposons d’aborder l’orientation scolaire sous un autre angle.

  • Quelle est l’histoire de vie de cet apprenant qui nous consulte avec ses parents (vie intra-utérine, naissance, petite enfance, fratrie, parentalité, santé, événements marquants, etc.) ?
  • Quelles sont ses caractéristiques d’apprentissage, ses ressources cognitives et instrumentales (lecture, orthographe, écriture, méthode de travail, concentration, etc. ?
  • Quel est son vécu scolaire ?
  • Quelles expériences de la réussite,quelles activités-extra scolaires aimées qui le mettent en valeur possède-t-il ?
  • Quelles sont les attentes de ses parents dans un sens très large ?
  • Quelles orientations s’approchent le plus de la convergence de ses goûts, de ses choix premiers par rapport à tout ce qu’offre notre système scolaire, de ses ressources d’apprentissage, de son profil pédagogique et aussi de son histoire de vie ?

Ces questions non exhaustives constituent le préalable à toute décision que l’apprenant soit en maternelle, primaire, secondaire ou supérieur.

Un travail d’orientation scolaire précis consomme beaucoup de temps, puisqu’il exige plusieurs étapes indispensables : passation des tests, analyse des résultats, conclusion orale, rapport écrit et, éventuellement, une proposition d’aménagements raisonnables. À l’évidence, la multidisciplinarité est de mise pour délivrer des conclusions de qualité.

Voici un extrait de conclusion d’une orientation scolaire d’un jeune de 15 ans victime d’échecs massifs, alors qu’il recommence son année. Nous le nommons « Apprenant » par souci de confidentialité.

Les difficultés scolaires qu’Apprenant rencontre actuellement, mais aussi depuis le début de son entrée dans le cycle secondaire peuvent s’expliquer par la convergence des raisons suivantes : un raisonnement visuospatial déficitaire, une dyslexie, et un désinvestissement scolaire, voire un découragement qui s’est progressivement exprimé par une opposition, une fatigue intense. Un ensemble de difficultés se montre bien plus lourd que l’addition de ses éléments, Apprenant mérite d’être aidé, ses parents l’ont bien compris. Une mise point médicale incluant son équilibre nutritionnel, son balayage visuel par un optométriste s’avère très indiquée. Il n’a pas les heures de sommeil nécessaires pour un adolescent de son âge, cela ne peut qu’entraîner des difficultés pour rester attentif et enthousiaste durant les journées d’école. Concernant l’orientation scolaire, ses premiers choix (égale importance) se portent sur : la gestion, la biotechnique, sciences sociales et éducatives. Ses ressources d’apprentissage lui permettent d’aborder ces options. Une guidance psychopédagogique mixte qui associe une remédiation en lecture et orthographe (logothérapie) et une remédiation pédagogique qui lui permet de développer une méthode de travail qui s’adapte aux matières enseignées, à la pédagogie du professeur ET qui compense ses faiblesses et valorise ses forces.

Un cas n’est jamais représentatif, il s’agit ici juste de vous aider à concrétiser l’importance d’une approche globale pour (ré)orienter un élève selon ses ressources, ses goûts, son histoire de vie et ce qui lui est accessible.

Rappel des coûts douloureux d’une mauvaise orientation scolaire :

Le coût d’une mauvaise orientation scolaire, celle qui amène trop souvent au redoublement, voire au décrochage, se monte au moins à court, moyen et long terme engendre des frais immédiats, lesquels atteignent aisément trente ou quarante mille euros sur un terme plus long. Qu’est-ce qui l’explique ? L’élève vit un an de plus à la maison, ou à l’école, s’il est en supérieur. Cela peut encore entraîner 10 mois de loyer en plus (enseignement supérieur), sans oublier l’année de travail qu’il n’aura de ce fait peut-être pas exécutée : un an de salaire en moins, donc pas de taxes, ni de charges sociales, ni d’impôts, pour l’état, et moins d’argent pour l’économie en général, et pour l’apprenant en particulier.

Toutefois, en tant que psychothérapeute, je pense que la sanction principale d’une mauvaise orientation scolaire s’avère être d’abord la blessure narcissique, psychologique que l’élève et ses proches subissent.

Remarque
Chaque élève mérite une orientation scolaire à sa mesure. Nous pensons que c’est la famille et le jeune, qui doivent faire cette démarche importante. Penser que c’est l’autre (l’école, les institutions subventionnées) qui doit l’assurer est illusoire.
L’avenir constitue une incertitude en soi ; plus l’élève et ses proches développeront une représentation riche et convergente des caractéristiques dudit élève, plus la voie empruntée lui conviendra, et plus elle lui apportera du plaisir, de la motivation et donc de la réussite.
Réussir les tâches scolaires en sentant que c’est bien notre soi qui progresse, qui les maîtrise de mieux en mieux, c’est apprendre à dompter cette incertitude, en faire une compagne.
Ce n’est pas « vers où aller » qui importe ici, mais « bien aller ».

Librement sur notre site WEB :

Propositions qui se veulent positives, constructives ; elles sont pensées pour aider tous les usagers de l’école

Après presque 50 ans de formations, d’expériences multiples, je souhaite partager une information professionnelle, validée, destinée à aider directement les parents, les élèves, les étudiants ET même les enseignants, si seuls devant les difficultés qu’ils rencontrent. Et ce GRATUITEMENT. Comment ? :

  1. En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : ESSAI POUR UNE PSYCHOLOGIE ET PÉDAGOGIE, SCOLAIRES, PLUS HEUREUSES POUR LES ÉLÈVES SOUSMIS À L’ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/
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  4. En partageant cet article avec qui vous estimez, ou que vous voulez aider, informer.

Informations issues de 45 ans d’expériences multiples, sur la ruineuse non-réussite scolaire belge francophone !

Si, donc !

Si, en principe, tout le monde « connaît » cette problématique, la réalité démontre que rien ou peu ne change.
Donc, voici, pour celles et ceux qui le désirent, une réelle information professionnelle et indépendante, précise et claire, sur les thèmes suivants, liés aux déviances de notre enseignement :

  1. Les meilleures pédagogies validées depuis les années 70 se voient toujours ignorées https://centredereussitescolaire.be/2021/12/05/quelle-est-vieille-la-pedagogie-nouvelle-et-si-peu-utilisee-quelle-est-comme-neuve/ 
  2. L’évaluation sommative (les points) est démontrée comme n’évaluant PAS ce pour quoi elle est faite (Voici pourquoi les examens ÉVALUENT MAL les apprentissages scolaires ! Informations, conseils bien utiles pour les parents et leurs enfants. ) https://centredereussitescolaire.be/2022/06/07/voici-pourquoi-les-examens-evaluent-mal-les-apprentissages-scolaires-informations-conseils-bien-utiles-pour-les-parents-et-leurs-enfants/ 
  3. Le nombre d’échecs, de redoublements, demeure depuis des décennies très élevé, voire le plus élevé d’Europe http://www.enseignement.be/public/docs/indicateurs-de-l-enseignement-2022.PDF
  4. Le harcèlement des élèves, des étudiants, par les professeurs, est un sujet dénié, mais pas en consultation.
  5. Si on additionne le coût des redoublements générés par l’enseignement obligatoire (plus de 500 millions d’euros par an, selon le ministère), à celui de l’enseignement supérieur universitaire ou non, à celui difficile à mesurer dû aux leçons particulières ou encore aux « coachings scolaires », on devrait s’approcher du milliard d’euros. Pour rappel, un élève a un coût (7000 euros, au moins, par an, auquel s’ajoutent les frais conséquents à une année supplémentaire à la maison pour les parents, et auquel encore s’ajoute éventuellement le loyer d’un logement pour un étudiant en supérieur). Et, on y pense moins, n’oublions pas la possibilité d’un an de salaire en moins, soit 30 à 40 000 euros pour un redoublement, à multiplier par des dizaines de milliers de redoubleurs et « re-redoubleurs ».
  6. Les programmes sont largement à revoir aussi (Ce sacro-saint programme scolaire, ou le phantasme d’une culture scolaire qui veut faire rentrer un même rond dans tous les carrés ! https://centredereussitescolaire.be/2023/04/25/ce-sacro-saint-programme-scolaire-ou-le-phantasme-dune-culture-scolaire-qui-veut-faire-rentrer-un-meme-rond-dans-tous-les-carres/)
  7. Les usagers professionnels de l’école sont « le nez dans le guidon », et ce n’est pas leur faute, sinon à celle de notre culture scolaire. (Le conformisme scolaire https://centredereussitescolaire.be/2023/10/12/le-conformisme-scolaire/; l’école obligatoire et la métaphore de l’aquarium https://centredereussitescolaire.be/2024/02/18/lecole-obligatoire-et-la-metaphore-de-laquarium/)
  8. Les aménagements raisonnables n’aident pas les élèves DYS, ou TDAH, ou etc. à étudier les matières (Besoins spécifiques, DYS, TDA/H, etc. ? Essayez les aménagements raisonnables ! https://centredereussitescolaire.be/2024/03/04/besoins-specifiques-dys-tda-h-etc-essayez-les-amenagements-raisonnables/
  9. L’enseignant, responsable au ¾ des résultats de son enseignement, semble le mieux placé pour promouvoir la pédagogie collaborative, validée depuis des décennies ! https://centredereussitescolaire.be/2021/07/04/si-vous-etes-pour-une-relation-collaborative-harmonieuse-constructive-et-positive-entre-les-usagers-de-lecole-obligatoire-alors-promouvez-la-pedagogie-collaborative/ . Peut-être que l’amélioration de la relation « professeur-élève » qu’une telle pédagogie génère ferait diminuer un absentéisme professoral et un décrochage scolaire très élevé ?
  10.  ETC.

Réflexion

Ce que tout le monde sait ? Mais alors pourquoi cette fin d’année scolaire ou académique a vu, une fois de plus, tant d’élèves et leurs parents, nous consulter, tellement affectés par un enseignement qu’ils vivent comme nuisibles, malgré leur souhait d’une école plus efficace, et positive ?

Propositions qui se veulent positives, constructives et gratuites ; elles sont pensées pour aider tous les usagers de l’école

Après presque 50 ans de formations, d’expériences multiples, je souhaite partager une information professionnelle, validée, destinée à aider directement les parents, les élèves, les étudiants ET même les enseignants, si seuls devant les difficultés qu’ils rencontrent. Et ce GRACIEUSEMENT.

Comment ? 

  1. En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : ESSAI POUR UNE PSYCHOLOGIE ET PÉDAGOGIE, SCOLAIRES, PLUS HEUREUSES POUR LES ÉLÈVES SOUSMIS À L’ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/
  2. En consultant la centaine d’articles, et les quelques vidéos toujours sans frais : https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/
  3. En vous abonnant à l’infolettre périodique : https://centredereussitescolaire.be/newsletter-2/
  4. En partageant cet article à qui vous estimez, ou que vous voulez aider, informer.

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 38 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

Ne pas confondre ressources d’apprentissage et acquis scolaires, ne pas confondre échec scolaire et manque de travail ou mauvais enseignement !

Pour écouter l’article, cliquez ci-dessous !

L’élève est limité par ses ressources d’apprentissage lorsqu’il apprend, et donc aussi lorsqu’il doit résoudre ses tâches scolaires. Il y a les ressources d’apprentissage considérées comme une partie de soi innée (le soi physiologique), par exemple offrir une mémoire de ce qui est lu très performante et celles qu’on acquiert (accessibles hors de soi) ; bien sûr, elles passent par lesdites ressources à soi. Dès le début de la vie, l’enfant voit ses moyens-là évoluer biologiquement (maturité des sphères cérébrales, notamment), mais aussi s’enrichir des apprentissages venus de l’extérieur, son histoire de vie se surajoutant à ce « tout » en progression constante.

C’est pour cela qu’il n’y a pas deux intelligences identiques, et surtout pas une supérieure ou meilleure qu’une autre. L’intelligence est multiple, le « QIT » ne représente PAS l’intelligence d’une personne.

N’oublions pas, c’est la réussite qui génère le plaisir d’apprendre en général ou une matière particulière. Pas de réussite, pas de motivation.

Un système d’enseignement construit sans respecter la diversité des ressources d’apprentissage de ses usagers principaux, les élèves, contient en son sein les causes de sa déliquescence.

Bien sûr, le sentiment de facilité qu’un apprenant éprouve quand il travaille sa lecture, son calcul constitue des indicateurs, comme d’ailleurs la facilité avec laquelle, il mémorise une leçon, il résout un problème. Tant qu’un jeune réussit à l’école sans problème, qu’il n’ait pas de raison de s’inquiéter, il y a peu de chance qu’il se soucie de connaître mieux la nature de ses moyens de base. Quand tout va heureusement, il n’y a pas de problème.

Mais s’il éprouve dans son métier d’élève, des difficultés régulières à réussir des contrôles, à étudier, à se sentir motiver, ou s’il se sent de plus en plus malheureux, alors, il y un problème de moyen, de ressource. Alors il faut lui signaler qu’il peut comprendre ce qui ne va pas, qu’il existe des solutions : il faut faire appel à l’extérieur (de préférence un centre indépendant de l’école), c’est-à-dire à une équipe pluridisciplinaire, sous peine de laisser les difficultés s’accentuer. Penser que ça va s’arranger avec le temps arrange peut-être les adultes, mais jamais les élèves, cette croyance s’avère une des raisons qui rend notre école la pire d’Europe.

L’élève doit augmenter ses acquis scolaires tous les jours d’école, sans, le plus souvent, pouvoir respecter suffisamment ses ressources d’apprentissage.

  • L’école continue à proposer des apprentissages sous forme de tas (programmes) invariables dans le temps et si peu déformables qu’ils ne s’adaptent vraiment qu’à une minorité d’élèves, sous la houlette des enseignants.
  • Notre école obligatoire continue à soumettre ces jeunes usagers à des évaluations identiques, démontrées depuis des décennies comme non pertinentes, non formatives, et non informatives. Elle leur dénie la capacité à développer leur propre aptitude à s’évaluer, à aider l’enseignant à les aider à s’évaluer, par exemple en les informant sur certaines de leurs caractéristiques d’apprentissages.
  • Notre école empêche la pédagogie de l’erreur, en la pénalisant systématiquement.
  • L’école continue à faire doubler des dizaines de milliers d’élèves par an pour deux ou trois cours en échec, alors que le système d’évaluation, surtout les examens, s’avère non valable et non pertinent. Ils recommencent une année pour peut-être quelques lacunes dans deux ou trois cours ! Pour rappel, un redoublement génère à court, moyen et long terme jusqu’à 40 à 50 000 euros de dépense non constructive, soit environ 500 millions d’euros annuellement !
  • Les ressources technologiques d’apprentissage accessibles hors école évoluent à une vitesse ingérable par les professeurs, par les parents, par les apprenants. Par exemple, le smartphone pour de plus en plus d’étudiants est plus apprécié pour apprendre l’anglais que les cours. Mon expérience me montre qu’il est plus efficace, plus adapté pour un grand nombre d’élèves, dont les DYS.

Se représenter au mieux ce qui ne va pas ; l’enfant, ses parents, voire un enseignant qui le connaît bie remplissent ce questionnaire.

Les avantages essentiels reconnus de ce questionnaire de 1ère évaluation :

  • Cibler les problèmes rencontrés par l’apprenant.
  • Favoriser une communication entre les divers intervenants.
  • Analyser la convergence des points de vue.
  • Faciliter l’acceptation de l’utilité d’une évaluation plus complète des difficultés de l’écolier.
  • Ce tableau peut être utilisé par un enseignant, un éducateur ou un parent, voire par le jeune lui-même.

                                                                                                                                                              Date ___________

Nom _______________________________ Prénom ___________________ Âge ________

École ___________________________________ Année scolaire et option______________

Nom de l’évaluateur et son rôle ________________________________________________

Mettre une croix dans la colonne correspondant à votre évaluation. Ceci par rapport aux enfants de son âge. Les remarques supplémentaires éventuelles sont les bienvenues et sont à écrire au verso de cette page.

  Critères : ↓Non pertinentNonUn peuRégulièrement : Indiquer depuis combien de temps.Fréquemment : Indiquez depuis combien de temps.
1Le temps de travail à domicile est disproportionné (plusieurs heures par jour, congés compris).     
2Il est persuadé que sa façon d’étudier est la bonne, malgré le temps excessif mis, notamment parce qu’il réussit et est reconnu comme un élève très courageux.     
3Sa stratégie est basée sur la connaissance superficielle et ne réussit plus.     
4Pour lui, connaître est l’essentiel, il pense alors que la matière est automatiquement comprise. Il la reproduit sans analyser le sens.     
5Ni lui, ni son environnement proche ne comprennent les raisons de cet échec aussi global. Tous, lui en premier, sont convaincus que c’est passager, que c’est une question de temps, de déclic, de méthode de travail, etc. En tout cas, ils ne peuvent imaginer que ce pourrait être une question d’incompétences.     
6Des matières sont mal comprises.     
7Ses réponses sont souvent inexactes, mais il ne se remet pas en question ; il pense avoir compris que son erreur est due à l’énoncé, à sa distraction. Il peut croire que c’est souvent l’autre qui se trompe, en l’occurrence le professeur.     
8Il fait semblant de savoir.     
9Il répond vite, sans prendre de recul, et se trompe le plus souvent.     
10Devant une situation nouvelle, il s’agite, adopte des comportements perturbateurs comme faire du bruit, parler, etc.     
11Il est victime de faiblesses instrumentales ou intellectuelles.     
12Il se voit reprocher : « Tu devrais connaître ça, ça devrait être acquis ! »     
 TOTAUX DES COLONNES :     

Conclusions (à remplir par l’évaluateur, ne pas hésiter à utiliser le verso) _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Et librement sur notre site WEB :

Et plus encore :

Vous trouverez de nombreuses explications à vos interrogations dans cet ouvrage numérique, professionnel, validé, et étayé. Il aborde les 50 thèmes les plus posés par les parents et leurs enfants depuis plus de 37 ans.

Cet e-ouvrage est téléchargeable et partageable gratuitement, plus de 200 pages, mais vraiment facile à lire et à manipuler, ainsi que plus de 90 articles consultables séparément.

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses plus de 35 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.