Stop aux examens sanctions surtout dans l’enseignement secondaire !

Des dizaines de milliers d’enfants et adolescents menacés de maltraitance psychologique et pédagogique (supplémentaire ?) à cause d’examens sanctions inappropriés prévus en juin !

À lire ET à voir ou écouter !

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et  ses 35 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

Mesdames et messieurs les enseignants, aidez les adolescents à terminer l’année scolaire sans les décourager, les démobiliser, les démoraliser, les démotiver encore plus, s’il vous plait !

  • Avant le confinement de mars 2020 rappelons-nous : notre école secondaire engendrait le plus de redoublements d’Europe, les décrochages scolaires et l’absentéisme professoral étaient au plus haut !
  • Depuis un an nos adolescent.e.s souffrent :
  • D’un manque dramatique d’encadrement scolaire
  • D’un manque préjudiciable d’activités sociales
  • D’un manque handicapant d’activités physiques
  • D’un environnement familial, sociétal soumis à des tensions inattendues, traumatisantes.
  • Malgré les injonctions de ne pas soumettre les élèves à des examens et d’éviter de les faire doubler, des autorités de l’enseignement, ministre comprise, trop d’élèves ont été forcés de doubler en juin passé. 9 redoublements sur dix s’avèrent pires que bien.
  • Aujourd’hui trop d’écoles, après avoir infligé des examens en janvier ou février passé et sans aucune considération pour les très mauvaises conditions d’enseignement et encore plus d’apprentissage veulent en imposer en juin prochain, de ces examens, de ces évaluations nuisibles !

Est-ce une façon de traiter des dizaines et dizaines de milliers de jeunes en partie déprimés, voire malheureux ?

Après 45 ans de formations et de pratique, le thérapeute psychologue, pédagogue et enseignant que je suis vous conseille ce qui va suivre, et je ne suis pas le seul :

Offrons à chaque étudiant du secondaire pour ce 3è trimestre : une pédagogie positive, donc une évaluation formative continue. Sur le plan psychologique, il se sentira valorisé dans son autonomie, considéré, et sur le plan pédagogique grâce à l’évaluation formative continue, il pourra se situer dans la maîtrise de la matière, élaborer au besoin un programme de remédiation, de rattrapage pour les vacances d’été.

Usagers de l’école, donc aussi parents, vous avez le droit d’agir en faveur du bien-être des jeunes, de refuser ces évaluations si nuisibles. Profitons de cette période d’incertitude pour enfin changer notre culture scolaire si négative. Le redoublement, un cancer de notre enseignement secondaire qui génère notamment les pathologies qui s’expriment par les mal-être envahissants suivants : la peur du professeur, la peur de rater, de décevoir ceux qu’on aime, dont soi-même, des angoisses qui s’expriment par des pleurs, des vomissements, des maux de ventre, voire de la panique. Ces pathologies inhibent l’expression de l’intelligence, sabotent la capacité de répondre aux évaluations sommatives puisque celles-ci utilisées pour culpabiliser l’élève, ses parents, pour faire doubler « nos » adolescents.

Ceci se rajoute aux problèmes psychologiques graves conséquents aux confinements, à la pandémie. Nos jeunes ne méritent pas ça après tant d’efforts !

Peut-être comprenez-vous mieux notre thèse :

Pédagogie positive + évaluation formative continue => pédagogie antidépressive

Didier Bronselaer

Liens URL d’articles qui enrichissent notre propos :

https://centredereussitescolaire.be/2021/02/03/appel-urgent-a-tous-les-enseignants-et-responsables-des-ecoles-primaires-et-surtout-secondaires-au-benefice-psychologique-des-eleves-de-lenseignement-obligatoire-belge-francophone/

– Les élèves aident les enseignants à les aider, que du positif ! Voir la vidéo : https://vimeo.com/427406121   ou https://centredereussitescolaire.be/videos/

– Évaluation sommative après avoir vu cette vidéo, vous verrez l’évaluation sommative, les points, autrement! VOIR :  https://vimeo.com/386748742 ou https://centredereussitescolaire.be/2020/01/23/lassommante-evaluation-sommative/

Si vous avez une question qui vous préoccupe et si elle concerne les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde30-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-uestions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/

Les devoirs et les leçons, souvent le poids de trop !

Cliquer pour écouter tout en lisant
La réussite scolaire ne doit pas dépendre des devoirs et des leçons. Il est important que ceux-ci ne soient pas le prétexte d’une surconflictualisation des relations familiales. Pour régler un tel problème, un contact direct entre les parents (les deux de préférence) et l’école constitue une bonne démarche.

D’abord une mise au point ensuite de bons conseils, à lire et/ou écouter

A) Commençons par une mise au point bien nécessaire !

  • Avez-vous remarqué cette injustice des adultes envers les élèves ? On a tendance à juger un élève selon le temps qu’il passe à travailler pour l’école, HORS de l’école ! On oublie de tenir compte des 7h de cours du jour (5h le mercredi), 32 à 33h de travail, déniées, par semaine. Essayez toujours d’appliquer ce raisonnement à ces mêmes adultes ! Je ne m’y risquerais pas.
  • Saviez-vous que dans des pays voisins, les écoliers n’ont ni devoir ni leçon, avant 10-11 ans ?
  • Le temps moyen de concentration d’un adulte en cours du soir est de 25 minutes.
  • Un conseil à surtout ne pas suivre : « Il faut travailler 2h après l’école ! », les tâches scolaires à domicile constituent une grande cause de l’épuisement physique et moral des élèves, et ce dès les primaires. Nous vous renvoyons à l’article sur le surmenage scolaire (ci-dessous).

B) Conseils méthodologiques

I. Devant l’ensemble des tâches scolaires à exécuter, je commence par la matière la plus contraignante à mémoriser ou à comprendre, comme une leçon ou des exercices, pour ensuite passer à plus facile. Ainsi, je respecte l’évolution de la fatigue qui me rend de moins en moins disponible.

II. Une démarche logique pour maîtriser une matière :

1. Je tente de la comprendre, en essayant de l’expliquer de mémoire (explicitation de contenu) comme à un élève qui n’a rien « pigé », puis je vérifie l’explication à l’aide du cours, d’un livre. C’est efficace.

2. Avant de s’appliquer sur les exercices, s’il y en a, je mémorise les règles, définitions, propriétés utiles pour les résoudre. Face aux exercices à résoudre, de mémoire, j’écris, s’il y en a, les formules ou propriétés sur une feuille, puis je résous ces exercices du plus facile au plus difficile, avec les formules sous les yeux. De ce fait, je ne suis pas obligé d’effectuer deux choses à la fois : appliquer des formules ou des règles et m’en souvenir.

3. Relire les cours du jour s’avère nettement moins rentable que d’aborder les matières du lendemain en expliquant de mémoire puis à l’aide du cours ce qui a été fait la dernière fois au cours. Plusieurs avantages : accrocher plus facilement la suite, répondre plus aisément en cas de contrôle surprise, et si problème, je peux en parler directement le lendemain au professeur, pas de perte de temps.

À noter:

  • Les aménagements raisonnables sont à appliquer évidemment aux tâches scolaires à domicile, les élèves « dys » restent « dys » après l’école ! Pour rappel, les aménagements raisonnables sont des conseils pédagogiques et psychologiques destinés à aider les élèves victimes de troubles envahissants d’apprentissage et leurs aidants à mieux « apprendre et enseigner ».
  • Les tâches scolaires à résoudre à domicile doivent s’adapter aux ressources d’apprentissage de l’apprenant, sous peine de « contre-travail ».

Remarques pour les adultes aidants :

Évitez d’ajouter du pain sur la planche à celui donné par le professeur ! Proposer un exercice supplémentaire si le jeune s’oppose peut provoquer un ras-le-bol. Il ne faut pas oublier que l’élève termine sa journée de travail. En plus cela favorise une confusion entre le rôle de parent et celui d’enseignant « Le professeur a dit que. Il n’a pas donné ces exercices. Etc. » L’enfant attend une autre relation avec sa famille.

– Expliquer plus que ce que l’apprenant sollicite parce qu’on souhaite le mieux pour son fils ou pour sa fille risque de l’amener à ne plus vouloir demander d’aide, même s’il sait en avoir l’utilité. Par exemple, les papas qui au lieu de répondre à une question précise et courte, revoient le sujet depuis le début. Faites confiance à votre enfant, répondez juste à sa demande, laissez venir !

Fixer un temps et une quantité de travail identique pour chaque écolier ne rencontre ni le rythme de chacun ni leurs besoins. Réfléchissons avant d’affirmer : « Il faut étudier 2 heures par jour ! »

– Le temps qu’une personne passe à étudier compte beaucoup pour elle, mais ses proches, les enseignants ne le perçoivent pas forcément ainsi. Ils ont parfois tendance à sous-estimer le temps de travail fourni par les élèves qui échouent. Ceux-ci se sentent alors incompris, à juste titre !

– Les enseignants ne se coordonnent pas (toujours) et (trop) souvent, les élèves se voient surchargés, comme préparer deux évaluations sommatives pour le même jour et parfois, plus.

– Les devoirs et leçons avant 14 ans sont essentiellement liés à la culture scolaire d’une région, peu ou pas à la maîtrise des matières par les élèves, il y a la journée à l’école pour cela.

RAPPELONS-NOUS : DIDACTIQUE POSITIVE donc individualisée + ÉVALUATION FORMATIVE CONTINUE = PÉDAGOGIE ANTIDÉPRESSIVE

L’équipe

https://centredereussitescolaire.be/2020/08/17/le-surmenage-scolaire-le-comprendre-le-soigner/

Si vous avez une question qui vous préoccupe et si elle concerne les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde30-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-uestions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/