Voici la signification attribuée, ici, au mot « conformisme » : Le fait de se conformer passivement et étroitement aux idées et aux usages communément admis dans son milieu. Synonyme : adapter, modeler. En latin conformare signifie « Donner une forme définitive à … ».
Comment ne pas faire le lien entre la réflexion de Marguerite Yourcenar, tellement juste, tellement vraie et le conformisme scolaire de notre enseignement obligatoire ? Toutes les initiatives de rénovation de notre école obligatoire n’ont pu vraiment exister surtout parce qu’elles se sont heurtées mortellement aux usagers de l’école « conformistes scolaires » (Lire ou écouter le court article :https://centredereussitescolaire.be/2021/12/05/quelle-est-vieille-la-pedagogie-nouvelle-et-si-peu-utilisee-quelle-est-comme-neuve/ ).
Lutter contre ce conformisme qui nous appauvrit tant, tant économiquement que psychologiquement n’est pas une option constructive ; conflictualiser encore plus les rapports entre les usagers de l’école n’est plus tenable. La pédagogie que la majorité des élèves subit génère des taux de redoublement, de décrochage scolaire et d’absentéisme professoral qui n’ont jamais été aussi élevés et Dieu sait que nous battons tous les records d’Europe. Que faire quand la hiérarchie s’avère tellement pétrie de conservatisme et tellement incapable de voir ce fossé qui sépare leur représentation archaïque de l’enseignement, de la représentation naissante que chaque enfant qui débute sa scolarité offre aux enseignants, aux adultes ? Ils ne sont pas encore atteints, inhibés par ce fichu conformisme scolaire.
Elle favorise l’évaluation formative, la responsabilisation de l’élève tant dans l’apprentissage des matières que dans sa capacité à s’évaluer, elle l’amène à aider ses enseignants à l’aider lui. Elle encourage la parole et l’écoute tant des enseignants que des élèves. La pédagogie collaborative s’adapte à tout, au pacte d’excellence inclus, parce qu’elle favorise une relation positive, constructive, voire heureuse, entre les principaux usagers de l’école, les enfants, leurs parents et les professeurs. Elle n’exige aucun investissement financier supplémentaire, au contraire, bien appliquée, cette pédagogie peut économiser des centaines de millions d’euros, par an (voir l’article cité juste ci-dessus). Et puis, sans pour autant s’avérer anticonformiste, cette approche respecte le rythme et les ressources d’apprentissage de chacun, c’est-à-dire qu’elle favorise la connaissance de soi, donc de ce qui nous convient pour apprendre mieux.
Elle évite notamment, les conflits stériles, les blessures psychologiques, les épuisements, l’ennui, le manque dramatique de rentabilité que l’enseignement génère depuis des décennies, surtout auprès des élèves, mais aussi de leurs enseignants.
Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 36 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.
Jamais notre enseignement obligatoire, surtout le secondaire, ne s’est montré aussi déstructuré et déstructurant : redoublements, réorientations sauvages, décrochages scolaires, absentéismes professoraux, changements inopérants imposés à un rythme inadapté, etc.
La qualité du filet de sécurité parental constitue la 1ère garantie de la réussite scolaire d’un élève. Le plus souvent, ce sont ses parents qui prennent l’initiative de s’informer auprès des enseignants, d’amener leur enfant en consultation.
Aujourd’hui, encore plus qu’hier, ils ont besoin d’un lieu de parole, confidentiel, indépendant, dirigé par des professionnels capables de répondre à leurs questions, leurs préoccupations portant sur la scolarité, l’éducation de leur progéniture.
Nous avons élaboré, pour ce faire, un espace confidentiel, d’écoute qui reçoit les parents seuls, les grands-parents aussi. Ils peuvent aborder des thèmes qui vont de la (neuro)psychologie, à la (ortho)pédagogie en passant par la logopédie. L’équipe pluridisciplinaire s’est construite selon les demandes : une logopède-orthopédagogue, des psychologues psychothérapeutes, des psychopédagogues, des orthopédagogues, des pédagogues qui ont aussi une formation d’enseignant, d’instituteur.
Il nous a semblé très important de rappeler aux parents, aux usagers de l’école, que profiter d’un point de vue très professionnel et indépendant constitue une opportunité pour eux, de prévenir les dérapages, les mauvais choix.
Que de fois une maman, un papa, ne nous dit pas « J’ai vite vu que ça n’allait pas aller, que mon enfant revenait de l’école, malheureux, qu’il éprouvait des difficultés à répondre aux exigences de ses enseignants, mais on m’a dit que je m’inquiétais de trop, que ça ira. »
Pourtant ce parent avait raison, une consultation, dès les 1ères préoccupations, rien que pour exprimer ses inquiétudes, poser ses questions, sans l’enfant si le parent le veut, aurait sans doute évité toute cette inquiétude, cette anxiété envahissante, mais aurait aussi permis à son enfant une scolarité plus heureuse, de prévenir la majorité de ses échecs.
Une des très mauvaises habitudes quand son enfant montre des difficultés liées à sa scolarité est « d’attendre et voir ». Un temps passé aux dépens de l’élève et de ses parents.
N’hésitez jamais à consulter un professionnel indépendant dès que vous vous posez des questions, ressentez de l’inquiétude, pour votre enfant, parfois une consultation suffit.
« Mieux vaut prévenir que guérir »
Voici une liste alphabétique non exhaustive des questions, des thèmes abordés le plus souvent par les parents et grands-parents qui nous consultent en toute confidentialité, depuis plus de 35 ans.
A à Z
Aider son enfant victime d’un trouble d’apprentissage à s’adapter aux exigences scolaires, à développer une méthode de travail intégrant ses caractéristiques d’apprentissage.
Décrochage scolaire Mon enfant risque-t-il un décrochage scolaire, comment le savoir ?
DYS(harmonies cognitives, lexies, orthographies, calculies, graphies, praxies, phasies.) Comprendre ces 7 différentes « DYS », analyser leurs conséquences pédagogiques et psychologiques(prise en compte du programme scolaire). Comment aider concrètement ces apprenants et leur environnement, et adapter leur orientation scolaire ?
Dysharmonies Certains élèves affichent de bonnes performances dans certaines situations, pour certaines tâches et pas du tout dans d’autres, pour les parents, c’est parfois à n’y rien comprendre. Pourtant, si, c’est très compréhensible, nous y aidons souvent les parents.
Écriture, graphomotricité Comment aider son enfant à mieux écrire. Est-il dysgraphique ? Que cela signifie-t-il ? Quelles sont les conséquences pour sa scolarité, ses apprentissages ?
Enfant adopté, ou en famille d’accueil et scolarité Comprendre les particularités des enfants adoptés et les relier à leur scolarité. Comprendre les troubles d’attachement, leurs conséquences psychopédagogiques pour le jeune et ses proches, les difficultés scolaires qui peuvent en découler. Quelle guidance psychopédagogique mener ?
Harcèlement scolairedans son sens le plus large et son corollaire, le sentiment de persécution Comprendre les mécanismes de cette forme de persécution morale, psychologique, pas seulement entre élèves, mais aussi d’adultes, d’un système, envers des élèves, et ce implicitement. Comprendre aussi le développement du sentiment de persécution conséquent. Comment aider le jeune et ses proches ?
Immersion linguistique, bilinguisme(simultané ou séquentiel) Comprendre les exigences intellectuelles d’un enseignement en immersion, aider les élèves qui y sont et ne s’en sortent pas bien. Comprendre et aider l’élève bilingue, trilingue qui éprouve des difficultés d’apprentissage.
Inhibition De plus en plus de parents disent que leur enfant est inhibé, que souvent il répond « je ne sais pas », alors qu’il connaît, qu’il se bloque devant la feuille lors du contrôle, lors des devoirs et des leçons, qu’il s’est « déconnecté », etc. Ces réactions sont compréhensibles, il existe des solutions.
Insécurité affective (adoption, décomposition familiale, etc.) Les enfants qui vivent une insécurité affective envahissante développent souvent des difficultés scolaires qui demandent un suivi psychopédagogique qui doit en tenir compte, la psychothérapie ne suffit pas. Ils développent des passages à l’acte aussi particuliers qu’inattendus pour leur environnement.
Intelligence(HP, précocités, faiblesses, dysharmonies) Comment l’aborder dans le contexte scolaire ? Comment bien différencier les aptitudes cognitives et la réussite scolaire ?
Mathématiques, dyscalculie Le cours de mathématiques en Belgique francophone génère à lui seul énormément d’échecs, sans doute le plus haut taux d’Europe pour notre enseignement secondaire. Les leçons particulières, les supports proposés dans la plupart des écoles n’y changent rien. Mon enfant est-il dyscalculique, qu’est-ce que la dyscalculie vraiment ? Comment l’aider ?Chaque élève qui éprouve des difficultés systématiques dans ce cours a ses raisons, il faut les définir. – Comment mieux étudier cette matière, s’adapter au professeur, à ses exigences ?
Méthodes de lecture, lectures Comprendre la différence entre les méthodes basées sur l’assemblage (approche synthétique), et celles basées sur l’adressage (approche globale, analytique).Analyser les conséquences cognitives (mémoires, compréhension verbale, analyse visuospatiale, etc.).Comment faire quand l’enfant se trouve en immersion linguistique, ou dans un bain bilingue ou trilingue ? Comprendre les liens entre « méthode de lecture et dyslexie, dysphasie et dyspraxie », mais aussi faire les liens entre des faiblesses cognitives particulières (mémoires de travail, vocabulaire, organisation perceptive, etc.) et la maîtrise du langage écrit (lecture, orthographe).
Méthodes de travail Aider l’élève à élaborer ses méthodes de travail selon : son profil d’apprentissage, et en général,la didactique du professeur,les systèmes d’évaluation assurés par l’école,les TSA (troubles spécifiques d’apprentissage).
Neuroéducation, neuropédagogie Profiter des apports des neurosciences, de la neuropsychologie, pour améliorer la guidance scolaire, les méthodes de travail, l’élaboration des aides aux élèves « aux besoins spécifiques », et aussi pour aider l’élève et son environnement. Comprendre l’apport d’une évaluation diagnostique transdisciplinaire des apprentissages contenant l’aspect neuropsychologique dans l’élaboration d’un dossier d’apprentissage, d’une guidance scolaire, pédagogique ou logopédique. Une introduction à la neuropsychologie est assurée.
Orientation scolaire en maternelle, primaire, secondaire ou supérieur Comprendre l’importance, les enjeux d’une orientation scolaire qui s’appuie sur les capacités du jeune, sa valeur préventive.
Recours interne et externe Comment les gérer, les écrire ?
Redoublement Comment l’éviter ? Comment aider le redoublant à réagir le plus constructivement possible à son échec, à comprendre les causes, les conséquences ? Comment gérer le début de la rentrée « bis » ?
Surmenage scolaire Ce problème s’avère bien plus fréquent qu’on ne le croit, particulièrement chez les élèves qui éprouvent des difficultés d’apprentissage, chez les élèves « DYS ». Bien comprendre les mécanismes développés par des élèves âgés de 6 ans à plus de 20 ans qui affichent les signes d’une fatigue psychologique, physique, morale envahissante conséquente à une énorme débauche d’énergie dépensée pour répondre aux exigences scolaires. Élaborer des solutions.
Systémique, familiale Les élèves vivent plus que jamais dans des familles pluriculturelles, dans des familles recomposées, voire en décomposition. Comment en tenir compte dans la scolarité d’un enfant ou adolescent ? Existe-t-il une raison familiale, systémique, dans les problèmes scolaires que mon enfant traverse ?
Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) Comment savoir si un élève est « TDA-H ? Comment l’aider lui et son environnement ? Une information sur l’apport de la neuropsychologie est assurée.