Revoir un cours, planifier ses révisions. Piqûre de rappel!

Partons d’une logique simple, le temps et l’espace constituent des repères fixes.

Voici une organisation permettant de tenir compte de la maîtrise de chaque cours, des devoirs et leçons, du temps donné pour les révisions. 

  • 1. Je me fixe des périodes d’étude plutôt qu’un nombre de pages parce que les heures demeurent incompressibles, faciles à vérifier. Si je décide deux heures d’étude et les respecte, j’ai atteint mon objectif.
  •  2. J’apprécie ce qui reste à étudier puis fixe à nouveau les moments de travail.
  • 3. Prévoir une quantité de matière risque d’entraîner les problèmes de stress : je peux sans cesse être préoccupé par le temps qui passe et par ce qui reste à effectuer.

La plupart des étudiants rencontrés en période de révisions ne sont pas contents de leur progression dans les cours, se trouvant trop lents. Cependant, dès qu’ils appliquent le principe d’une durée fixée, ils se disent soulagés. Si le temps manque, c’est comme ça et ils agissent en conséquence.

4. Fixer des temps d’étude constitue un repère clair.

Revoir un cours renvoie l’élève à la façon dont il l’a étudié, dont il le maîtrise. Ces conseils éprouvés par des centaines d’élèves allient le temps et l’espace :

1) Je commence par la fin du cours et le remonte chapitre par chapitre ou je chemine du plus dur au plus facile, cela me permet d’aborder la matière la plus énergivore en premier lieu. En cas de problème, il n’est pas trop tard pour demander des explications. La fatigue se fait moins sentir en début de révisions que par la suite. Si le temps pour tout revoir me fait défaut, il vaut mieux pour moi manquer le début ou le plus simple que le plus compliqué.

2) Je me renseigne, si possible, auprès d’élèves qui ont déjà eu le même professeur : comment interroge-t-il, comment note-t-il ?

3) Si j’éprouve des retards importants dans un cours fort hiérarchisé, alors je le travaille du début, sous peine d’obstacles rapidement infranchissables.

4) Je vérifie ma connaissance de la théorie (s’interroger sans relire avant), ensuite je m’exerce sur des exercices nouveaux si possible.

5) Si j’établis un formulaire en sciences ou mathématiques, je facilite mon autoévaluation de la connaissance des formules, règles ou propriétés.

6) En regard des énoncés (au brouillon), de mémoire j’écris les formules concernées par ce thème, ensuite je les applique sur des exercices nouveaux. S’il n’y a pas d’exercice nouveau, j’en crée en changeant un peu un exercice résolu ; je change légèrement certaines données.

7) Pour contrôler ma connaissance, m’évaluer, je peux me questionner sans avoir relu, même si j’ai l’impression d’avoir trop oublié ou si je crois que relire directement permet d’aller plus vite, appréciations dues le plus souvent au stress. Les étudiants qui le font s’en déclarent satisfaits malgré l’effort important à fournir pour changer des habitudes. Les questionnaires ou tables des matières se révèlent ici très utiles pour s’évaluer, s’ils font défaut, j’en construis.

8) Pour m’assurer de ma bonne compréhension, toujours à partir des mots clés ou sujets clés repris dans le questionnaire ou la table des matières, je les commente en détail oralement puis je vérifie l’exactitude de mes dires.

Cet élève a donc prévu de travailler trois cours par jour, 3 heures le samedi et 2h et demie le dimanche. Le lundi est rempli le samedi en fonction de l’avancement.

c’est une des raisons pour lesquelles les autres pays d’Europe se passent très bien de ce système d’évaluation destructeur. Les élèves qui y échouent sont en majorité victimes de cette évaluation parce qu’elle est globalement inadaptée à l’enseignement des professeurs et aux ressources d’apprentissage des élèves. En plus, la peur de rater provoque des angoisses qui empêchent de nombreux étudiants de les réussir malgré leur bon investissement. Seule la suppression des examens de Noël et de juin améliorera la vie des élèves et des enseignants en Belgique francophone et allongera le temps d’enseignement (3 semaines perdues à chaque fois) si utile aux apprenants en difficulté.

L’enseignement obligatoire secondaire suspend son enseignement, majoritairement, pendant un mois (juin), comme d’habitude, sauf notamment certains athénées royaux qui ont l’excellente idée de continuer à enseigner tout en développant une évaluation plus formative et individualisée Malheureusement des écoles primaires copient cette mauvaise habitude, alors que les enfants sont fatigués.

Des conseils pédagogiques et plus encore, très concrets et éprouvés destinés aux élèves et étudiants soumis à des examens, ou évaluation sommatives, ce mois de décembre.

N’oublions pas que les enfants et adolescents ont souffert et souffrent encore :

  • – D’un manque d’acquis dû au non-enseignement et enseignement lacunaire de nombreuses matières durant plusieurs mois, une conséquence des périodes de confinement et d’enseignement hybride.
  • – D’un manque d’acquis dû aux périodes de non-enseignement dues à un absentéisme professoral qui n’a jamais été aussi important, dont les cours sans professeur.

Force est de constater que de (très) nombreux professeurs n’en tiennent pas compte et font comme si rien ne s’était passé et mettent sur le dos de leurs élèves l’obligation de rattraper la matière. Il faut en discuter avec les enseignants; les parents et les élèves, ensemble, peuvent leur écrire leurs doléances, en détail. Les professeurs, direction comprise, se montrent de plus en plus à l’écoute. Mais l’initiative doit venir de la majorité, c’est-à-dire des élèves avec leurs parents. Je peux vous assurer que c’est ce qui se passe dans les écoles internationales, européennes, notamment, et ce dans un esprit positif d’échange: qu’est-ce qui est le mieux pour l’élève?

Remarques :

Ne jamais aller à un examen si on ne se sent pas bien! Comme les adultes, dans ce cas, l’élève va chez le médecin, il a droit à un certificat médical. Y aller alors qu’on se sent malade, indisposé n’est pas du courage, mais de l’inconscience. L’école, a priori ne fait pas de cadeau.

À NE PAS OUBLIER

  • Bien dormir
  • Bien manger, éviter les sucres rapides, prendre un bon petit déjeuner, se munir d’aliments qui favorisent la concentration et les prendre pendant la journée (voir avec le pharmacien, médecin, diététicien)
  • Un élève qui a bien dormi et qui s’alimente bien répondra mieux aux contrôles et donc aura de meilleurs points. Mal nourri ou fatigué, il peut récolter un 45% alors qu’il aurait eu au moins 55%, bien concentré, c’est largement démontré.

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