Malgré toutes les difficultés rencontrées par les élèves du secondaire et du primaire, bien malgré eux, depuis plus de 2 ans, la majorité des écoles les soumettent à pire !

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Tant de fois entendu : « Encore ces examens où je vais perdre les points que j’ai gagnés pendant l’année ! J’ai peur de rater, même si je n’ai pas d’échecs, les professeurs nous ont dit que si on les rate on peut doubler ! C’est trop à étudier en même temps, je stresse, j’oublie devant ma feuille. Etc. »
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2 parties à cet article :

  1. Un rappel des dégâts inhérents aux examens tels qu’imposés chez nous, et qui ne se pratiquent pas ailleurs. Dès début juin, la majorité des étudiants du secondaire NE bénéficient PLUS d’enseignement pendant 3 mois minimum.
  2. Un rappel de méthodes pour préparer les examens de juin en n’oubliant pas : que ce système d’évaluation nuisible met en échec de nombreux étudiants, qu’ils travaillent beaucoup ou pas, qu’échouer à un examen donné par un professeur qui met habituellement la majorité des jeunes en échecs, ne s’explique pas forcément par un défaut d’étude.

1ÈRE PARTIE

Oui, la plupart des élèves se verront soumis en juin prochain à « du pire »

Pour rappel : Les mauvaises conditions d’enseignement se sont empirées sous la pression d’une maladie grave extérieure à l’école en mars 2020. Même si les masques et les distanciations n’ont plus cours dans les établissements depuis le carnaval, les effets nuisibles de la covid continuent d’impacter négativement les performances des élèves et donc leurs résultats aux évaluations sommatives.

            En voici quelques-uns :

  • Un manque de jours d’enseignement généré par les confinements et quarantaines. En plus, trop d’étudiants du secondaire ont eu plus de 100 heures de fourche (absence professorale), voire plus, depuis septembre 2021.
  • Un grand manque d’encadrement scolaire, leur rythme de travail a été et est encore déstructuré.
  • Un environnement familial, sociétal, soumis à des tensions inattendues, traumatisantes.
  • Les élèves qui sont en 1ère, 2è et 3è primaire ont appris à lire, écrire et calculer dans de mauvaises conditions.
  • Les étudiants de 1ère, 2è et 3è secondaire ont entamé ce nouveau cycle dans de mauvaises conditions.
  • Des pans des programmes n’ont pu être enseignés dans les temps, de trop nombreux enseignants n’en tiennent pas compte.
  • C’est la troisième année scolaire que l’élève voit son cadre de travail se déstructurer dans le temps et l’espace, mais aussi son rythme de travail, ce qui est éprouvant. Il ne faut pas sous-estimer la lassitude que cela peut générer auprès des apprenants, surtout s’ils sont victimes de difficultés d’apprentissage.
  • Depuis le 1er septembre 22, le taux d’absentéisme professoral a encore augmenté par rapport à 2020, régulièrement, les élèves du secondaire ont eu plus de 100 heures de fourche (expression belge pour dire que le cours n’a pas été donné). Les élèves aussi ont été plus souvent malades. N’oublions pas qu’un doubleur génère 30 à 40 000 euros de dépenses à court moyen et long terme.

Entendons-nous bien, si on dit généralement que « Ce n’est la faute à personne ! », une chose est sûre, c’est encore moins celle des écoliers. Et pourtant la majorité d’entre eux va devoir passer des examens en juin, un système d’évaluation propre à chez nous et qui s’avère le pire d’Europe !

Pour ceux qui en doutent ou l’ignorent, lisez ou écoutez ces courtes preuves, une ou deux devraient vous suffire !

2È PARTIE

Voici des conseils éprouvés par des milliers d’élèves :
Ces articles traitent de la planification, de l’autoévaluation, de la mémorisation, de la compréhension par soi-même, notamment.

DEUX QUESTIONS !

  1. Tous les psychologues et pédagogues spécialisés dans l’évaluation scolaire savent que notre enseignement obligatoire n’est plus du tout adapté à son principal usager, que ces examens, ces évaluations sommatives font plus de tort que de bien, et cela depuis les années 70 ! Alors, pourquoi perpétuer ces mauvaises habitudes ?
  2. Parents, citoyens, professionnels, sommes-nous à ce point anesthésiés, résignés, que nous ne pouvons plus que regarder impuissants ce triste spectacle d’enfants et surtout d’adolescents qui doublent, qui s’angoissent, qui décrochent, ou qui se sentent lâchés par nous, sans compter ces enseignants qui dépriment, abandonnent ?

 Si vous avez d’autres sujets qui vous préoccupent et s’ils concernent les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/

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