Orientation scolaire et réussite scolaire

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« Je suis dans une année, une option, que je ne sens pas, je ne m’y sens pas bien. »

« Je recommence, je m’ennuie, ce sont les mêmes cours, les mêmes devoirs, je suis dans une classe de petits. »

« Il y a à peine 2 semaines que je suis rentré, on a plein de travail et de contrôles que je rate trop souvent, mais on m’a dit que c’est une bonne école. »

Heureusement, un élève peut changer d’école, voire  d’option (je parle ici de l’enseignement obligatoire belge francophone), jusqu’à mi-novembre, théoriquement !

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Si votre enfant se sent malheureux, ou s’il pense que les exigences imposées par les enseignants, par l’option, le mettront assurément en échec, la première chose à faire est de l’écouter, le comprendre et remettre en question son orientation, sérieusement.

À SAVOIR :

Pendant le secondaire, l’orientation fortement conseillée, voire imposée, par le conseil de classe ne doit jamais suffire, c’est un avis, sans plus. Ce n’est pas le rôle des enseignants. Plus que jamais, les élèves et leurs parents sont confrontés à des réorientations inadaptées presque ordonnées par l’école, ce qui est difficilement acceptable puisque le principal intéressé et sa famille ne sont que trop peu pris en compte.

Voici une démarche d’orientation scolaire rigoureuse, elle fait ses preuves de la maternelle au supérieur depuis plus de 30 ans.

Afin de répondre aux questions légitimes de l’élève et de ses parents, « quelle orientation choisir, qu’est-ce qui est le mieux, pour quel métier, quel domaine est-il fait ? », en tant que professionnels pensant transdisciplinarité, nous proposons d’aborder l’orientation scolaire sous un autre angle.

  • Quelle est l’histoire de vie de cet apprenant qui nous consulte avec ses parents (vie intra-utérine, naissance, petite enfance, fratrie, parentalité, santé, événements marquants, etc.) ?
  • Quelles sont ses caractéristiques d’apprentissage, ses ressources cognitives et instrumentales (lecture, orthographe, écriture, méthode de travail, concentration, etc. ?
  • Quel est son vécu scolaire ?
  • Quelles expériences de la réussite,quelles activités-extra scolaires aimées qui le mettent en valeur possède-t-il ?
  • Quelles sont les attentes de ses parents dans un sens très large ?
  • Quelles orientations s’approchent le plus de la convergence de ses goûts, de ses choix premiers par rapport à tout ce qu’offre notre système scolaire, de ses ressources d’apprentissage, de son profil pédagogique et aussi de son histoire de vie ?

Ces questions non exhaustives constituent le préalable à toute décision que l’apprenant soit en maternelle, primaire, secondaire ou supérieur.

Un travail d’orientation scolaire précis consomme beaucoup de temps, puisqu’il exige plusieurs étapes indispensables : passation des tests, analyse des résultats, conclusion orale, rapport écrit et, éventuellement, une proposition d’aménagements raisonnables. À l’évidence, la multidisciplinarité est de mise pour délivrer des conclusions de qualité.

Voici un extrait de conclusion d’une orientation scolaire d’un jeune de 15 ans victime d’échecs massifs, alors qu’il recommence son année. Nous le nommons « Apprenant » par souci de confidentialité.

Les difficultés scolaires qu’Apprenant rencontre actuellement, mais aussi depuis le début de son entrée dans le cycle secondaire peuvent s’expliquer par la convergence des raisons suivantes : un raisonnement visuospatial déficitaire, une dyslexie, et un désinvestissement scolaire, voire un découragement qui s’est progressivement exprimé par une opposition, une fatigue intense. Un ensemble de difficultés se montre bien plus lourd que l’addition de ses éléments, Apprenant mérite d’être aidé, ses parents l’ont bien compris. Une mise point médicale incluant son équilibre nutritionnel, son balayage visuel par un optométriste s’avère très indiquée. Il n’a pas les heures de sommeil nécessaires pour un adolescent de son âge, cela ne peut qu’entraîner des difficultés pour rester attentif et enthousiaste durant les journées d’école. Concernant l’orientation scolaire, ses premiers choix (égale importance) se portent sur : la gestion, la biotechnique, sciences sociales et éducatives. Ses ressources d’apprentissage lui permettent d’aborder ces options. Une guidance psychopédagogique mixte qui associe une remédiation en lecture et orthographe (logothérapie) et une remédiation pédagogique qui lui permet de développer une méthode de travail qui s’adapte aux matières enseignées, à la pédagogie du professeur ET qui compense ses faiblesses et valorise ses forces.

Un cas n’est jamais représentatif, il s’agit ici juste de vous aider à concrétiser l’importance d’une approche globale pour (ré)orienter un élève selon ses ressources, ses goûts, son histoire de vie et ce qui lui est accessible.

Rappel des coûts douloureux d’une mauvaise orientation scolaire :

Le coût d’une mauvaise orientation scolaire, celle qui amène trop souvent au redoublement, voire au décrochage, se monte au moins à court, moyen et long terme engendre des frais immédiats, lesquels atteignent aisément trente ou quarante mille euros sur un terme plus long. Qu’est-ce qui l’explique ? L’élève vit un an de plus à la maison, ou à l’école, s’il est en supérieur. Cela peut encore entraîner 10 mois de loyer en plus (enseignement supérieur), sans oublier l’année de travail qu’il n’aura de ce fait peut-être pas exécutée : un an de salaire en moins, donc pas de taxes, ni de charges sociales, ni d’impôts, pour l’état, et moins d’argent pour l’économie en général, et pour l’apprenant en particulier.

Toutefois, en tant que psychothérapeute, je pense que la sanction principale d’une mauvaise orientation scolaire s’avère être d’abord la blessure narcissique, psychologique que l’élève et ses proches subissent.

Remarque
Chaque élève mérite une orientation scolaire à sa mesure. Nous pensons que c’est la famille et le jeune, qui doivent faire cette démarche importante. Penser que c’est l’autre (l’école, les institutions subventionnées) qui doit l’assurer est illusoire.
L’avenir constitue une incertitude en soi ; plus l’élève et ses proches développeront une représentation riche et convergente des caractéristiques dudit élève, plus la voie empruntée lui conviendra, et plus elle lui apportera du plaisir, de la motivation et donc de la réussite.
Réussir les tâches scolaires en sentant que c’est bien notre soi qui progresse, qui les maîtrise de mieux en mieux, c’est apprendre à dompter cette incertitude, en faire une compagne.
Ce n’est pas « vers où aller » qui importe ici, mais « bien aller ».

Librement sur notre site WEB :

Propositions qui se veulent positives, constructives ; elles sont pensées pour aider tous les usagers de l’école

Après presque 50 ans de formations, d’expériences multiples, je souhaite partager une information professionnelle, validée, destinée à aider directement les parents, les élèves, les étudiants ET même les enseignants, si seuls devant les difficultés qu’ils rencontrent. Et ce GRATUITEMENT. Comment ? :

  1. En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : ESSAI POUR UNE PSYCHOLOGIE ET PÉDAGOGIE, SCOLAIRES, PLUS HEUREUSES POUR LES ÉLÈVES SOUSMIS À L’ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/
  2. En consultant la centaine d’articles, et les quelques vidéos toujours gratuitement : https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/
  3. En vous abonnant à l’infolettre périodique : https://centredereussitescolaire.be/newsletter-2/
  4. En partageant cet article avec qui vous estimez, ou que vous voulez aider, informer.

Informations issues de 45 ans d’expériences multiples, sur la ruineuse non-réussite scolaire belge francophone !

Si, donc !

Si, en principe, tout le monde « connaît » cette problématique, la réalité démontre que rien ou peu ne change.
Donc, voici, pour celles et ceux qui le désirent, une réelle information professionnelle et indépendante, précise et claire, sur les thèmes suivants, liés aux déviances de notre enseignement :

  1. Les meilleures pédagogies validées depuis les années 70 se voient toujours ignorées https://centredereussitescolaire.be/2021/12/05/quelle-est-vieille-la-pedagogie-nouvelle-et-si-peu-utilisee-quelle-est-comme-neuve/ 
  2. L’évaluation sommative (les points) est démontrée comme n’évaluant PAS ce pour quoi elle est faite (Voici pourquoi les examens ÉVALUENT MAL les apprentissages scolaires ! Informations, conseils bien utiles pour les parents et leurs enfants. ) https://centredereussitescolaire.be/2022/06/07/voici-pourquoi-les-examens-evaluent-mal-les-apprentissages-scolaires-informations-conseils-bien-utiles-pour-les-parents-et-leurs-enfants/ 
  3. Le nombre d’échecs, de redoublements, demeure depuis des décennies très élevé, voire le plus élevé d’Europe http://www.enseignement.be/public/docs/indicateurs-de-l-enseignement-2022.PDF
  4. Le harcèlement des élèves, des étudiants, par les professeurs, est un sujet dénié, mais pas en consultation.
  5. Si on additionne le coût des redoublements générés par l’enseignement obligatoire (plus de 500 millions d’euros par an, selon le ministère), à celui de l’enseignement supérieur universitaire ou non, à celui difficile à mesurer dû aux leçons particulières ou encore aux « coachings scolaires », on devrait s’approcher du milliard d’euros. Pour rappel, un élève a un coût (7000 euros, au moins, par an, auquel s’ajoutent les frais conséquents à une année supplémentaire à la maison pour les parents, et auquel encore s’ajoute éventuellement le loyer d’un logement pour un étudiant en supérieur). Et, on y pense moins, n’oublions pas la possibilité d’un an de salaire en moins, soit 30 à 40 000 euros pour un redoublement, à multiplier par des dizaines de milliers de redoubleurs et « re-redoubleurs ».
  6. Les programmes sont largement à revoir aussi (Ce sacro-saint programme scolaire, ou le phantasme d’une culture scolaire qui veut faire rentrer un même rond dans tous les carrés ! https://centredereussitescolaire.be/2023/04/25/ce-sacro-saint-programme-scolaire-ou-le-phantasme-dune-culture-scolaire-qui-veut-faire-rentrer-un-meme-rond-dans-tous-les-carres/)
  7. Les usagers professionnels de l’école sont « le nez dans le guidon », et ce n’est pas leur faute, sinon à celle de notre culture scolaire. (Le conformisme scolaire https://centredereussitescolaire.be/2023/10/12/le-conformisme-scolaire/; l’école obligatoire et la métaphore de l’aquarium https://centredereussitescolaire.be/2024/02/18/lecole-obligatoire-et-la-metaphore-de-laquarium/)
  8. Les aménagements raisonnables n’aident pas les élèves DYS, ou TDAH, ou etc. à étudier les matières (Besoins spécifiques, DYS, TDA/H, etc. ? Essayez les aménagements raisonnables ! https://centredereussitescolaire.be/2024/03/04/besoins-specifiques-dys-tda-h-etc-essayez-les-amenagements-raisonnables/
  9. L’enseignant, responsable au ¾ des résultats de son enseignement, semble le mieux placé pour promouvoir la pédagogie collaborative, validée depuis des décennies ! https://centredereussitescolaire.be/2021/07/04/si-vous-etes-pour-une-relation-collaborative-harmonieuse-constructive-et-positive-entre-les-usagers-de-lecole-obligatoire-alors-promouvez-la-pedagogie-collaborative/ . Peut-être que l’amélioration de la relation « professeur-élève » qu’une telle pédagogie génère ferait diminuer un absentéisme professoral et un décrochage scolaire très élevé ?
  10.  ETC.

Réflexion

Ce que tout le monde sait ? Mais alors pourquoi cette fin d’année scolaire ou académique a vu, une fois de plus, tant d’élèves et leurs parents, nous consulter, tellement affectés par un enseignement qu’ils vivent comme nuisibles, malgré leur souhait d’une école plus efficace, et positive ?

Propositions qui se veulent positives, constructives et gratuites ; elles sont pensées pour aider tous les usagers de l’école

Après presque 50 ans de formations, d’expériences multiples, je souhaite partager une information professionnelle, validée, destinée à aider directement les parents, les élèves, les étudiants ET même les enseignants, si seuls devant les difficultés qu’ils rencontrent. Et ce GRACIEUSEMENT.

Comment ? 

  1. En téléchargeant un livre numérisé de plus de 200 pages qui traite des 50 thèmes les plus abordés en consultation par les élèves et les parents, facile à lire, et proposant de nombreux liens hypertextes : ESSAI POUR UNE PSYCHOLOGIE ET PÉDAGOGIE, SCOLAIRES, PLUS HEUREUSES POUR LES ÉLÈVES SOUSMIS À L’ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE https://centredereussitescolaire.be/2023/12/16/essai-pour-une-psychologie-et-une-pedagogie-scolaires-plus-heureuses-pour-les-eleves-soumis-a-lenseignement-obligatoire/
  2. En consultant la centaine d’articles, et les quelques vidéos toujours sans frais : https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/
  3. En vous abonnant à l’infolettre périodique : https://centredereussitescolaire.be/newsletter-2/
  4. En partageant cet article à qui vous estimez, ou que vous voulez aider, informer.

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 38 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.