L’année scolaire 2021-2022, une occasion pour tenter de remplacer la pédagogie négative de l’élitisme, par la pédagogie positive de la collaboration!

De la pédagogie du bonnet d’âne à celle de la collaboration positive !

Pour écouter, cliquer ci-dessous :

Dans notre culture scolaire, « une bonne école » est souvent (mal)associée à un enseignement élitiste ; par élitiste j’entends l’utilisation de la capacité de nuire par l’utilisation de l’évaluation sommative pour mettre en échec un plus grand nombre d’élèves que la moyenne et puis par le renvoi implicite de ces « busés » en les réorientant vers une école dont la qualité est le plus souvent sous-estimée. « Vu ses résultats nous vous conseillons de changer d’école, c’est mieux pour lui », forme de renvoi implicite.

Il s’agit de l’illusion du rapport vertical. Ce système hiérarchique s’appuie sur la quantité de points obtenus, les meilleurs seraient placés au-dessus. C’est un rapport vertical à une dimension, de bas en haut. Bien sûr l’étudiant qui achève sa scolarité dans une telle école, et plutôt situé « en haut de l’échelle » a toutes les (mal)chances de penser « je suis dans l’élite, dans les meilleurs ». Cette règle de l’élitisme se base sur l’enseignement implicite de la soumission, de l’impuissance de ceux qui n’ont pu se hisser en haut de cette hiérarchie. Ils ont pour beaucoup appris à se résigner, et ont développé en conséquence une pensée négative, une représentation entre autres, de leurs compétences, négative. « Je mérite un bonnet d’âne ». Pendant les confinements dus à la pandémie l’élitisme s’en est donné à cœur joie, jamais autant de jeunes n’ont été « soumis », rendus impuissants durant au moins 17 mois.

Voici la hiérarchie la plus souvent admise des écoles secondaires de notre enseignement officiel et libre catholique (pas les autres) :

1. l’enseignement général dans une école dite élitiste,

2. l’enseignement général dans une école sans cette réputation,

3. le secondaire technique de transition,

4. le secondaire technique de qualification,

5. le professionnel.

Du plus théorique au plus pratique. Vous aurez compris que ce point de vue vertical simpliste s’avère aussi inexact qu’arriéré.

Ce système négatif est devenu trop liberticide, et socioéconomiquement trop ruineux.

Le bien-être de l’étudiant, ce qui lui convient le mieux, n’est pas pris en compte, il ne s’agit que de l’enseignement de l’impuissance, de la suprématie des notes. L’article accessible par ce lien le démontre clairement Impuissance apprise et spirale de l’échec – Weeprep.org, ainsi que cette représentation étayée, éprouvée, de l’efficacité de l’apprentissage (lien : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Triangle_d’apprentissage.svg) :



C’est à la base de la pyramide que se situe la base de la bonne pédagogie

Comme vous le voyez, la pratique s’avère beaucoup plus efficace pour apprendre une matière que la théorie enseignée ex cathedra.

Favoriser la pédagogie collaborative c’est vouloir rendre le monde scolaire plus heureux, jamais autant d’élèves, de parents et d’enseignants ne se sont montrés aussi déçus de l’école, jamais autant d’écoles libres non confessionnelles n’ont vu le jour.

La majorité de ces nouvelles écoles offrent la volonté de développer cette forme de pédagogie positive ; leur souplesse de fonctionnement, leur dynamisme jouent en leur faveur. Ce système d’enseignement positif est à trois dimensions, car il s’ouvre de tous les côtés.

Sa définition : https://centredereussitescolaire.be/2021/07/04/si-vous-etes-pour-une-relation-collaborative-harmonieuse-constructive-et-positive-entre-les-usagers-de-lecole-obligatoire-alors-promouvez-la-pedagogie-collaborative/

Cette façon d’enseigner positive peut s’adapter à toutes les écoles, certains athénées (enseignement de la communauté française) développent depuis deux ans une nouvelle façon d’évaluer, plus formative, les examens de Noël, de juin sont remplacés par du vrai enseignement, au moins deux mois de gagnés !

Tous les usagers de l’école peuvent refuser cet enseignement implicite de la soumission, de l’impuissance mentale promue par la grande majorité des écoles. Nous devrions ou plutôt devons exiger un enseignement plus collaboratif, qui s’appuie sur une évaluation formative, un respect plus juste des ressources d’apprentissage de l’élève. C’est une question de survie du bien-être, de l’équité à l’école.


Si
vous avez une question qui vous préoccupe et si elle concerne les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/
Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 35 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

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