Courage, élèves et parents, la dernière période la plus pénible, qui plus est allongée d’une semaine, au pire moment de l’année scolaire est arrivée ! Voici quelques conseils pour bien (mieux) la gérer !

« Il faut terminer le programme que le professeur a dit, un autre nous a mis un examen hors session, tout ça avant les examens, c’est trop dur ! »
« Moi je ne sais pas trop, beaucoup de professeurs ont été absents depuis septembre ! » « J’ai des échecs, j’espère une attestation B, j’ai un projet pour continuer en technique, au bout c’est le même diplôme. » « J’ai perdu le rythme de travail depuis le covid » « Je réussis, mais je sais pas, je suis inquiète, j’ai peur ».

« Parents, voici de quoi mettre des mots sur vos questionnements, ceux de vos enfants, sur vos impressions, de quoi aider concrètement votre progéniture. Vous rasséréner est le but de cette information.

Bien sûr, les vacances de printemps qui viennent de s’achever ne garantissent en rien une réussite plus sereine de cette dernière période. La grande majorité des élèves qui éprouvent des difficultés, ou pas ont travaillé pour l’école. Et comme d’habitude, l’école exige « le plus » au moment où les élèves sont « le plus fatigués », et démotivés.

Les courts articles mis à votre disposition ci-dessous suivent le fil rouge : « qu’est-ce qui est le mieux pour les élèves en général et pour mon enfant en particulier ? »

Questions ou thèmes, réponses et conseils inclus :

Rappel important pour bien comprendre les mauvaises conditions pédagogiques et scolaires dans lesquelles les élèves ont vécu et vivent encore depuis mars 2020, et donc sur ces quatre dernières années scolaires.

Malgré un récent retour progressif à la normale, les effets de ces mauvaises conditions continuent d’impacter négativement les performances des élèves et donc leurs résultats aux évaluations sommatives, surtout aux examens. Nous venons encore d’en avoir la confirmation en mai 2023.

En voici quelques-unes :

Un manque de jours d’enseignement généré par les confinements et quarantaines. Trop d’étudiants du secondaire ont eu plus de 100 heures de fourche (absence professorale), voire (beaucoup) plus, depuis septembre 2022.

Un grand manque d’encadrement scolaire, leur rythme de travail a été et est encore déstructuré.

Un environnement familial, sociétal, soumis à des tensions inattendues, traumatisantes.

Les élèves qui sont en 2è, et surtout 3è, 4è et 5è primaire primaire ont appris à lire, écrire et calculer dans de mauvaises conditions.

Les étudiants de 2è, 3è et 4è secondaire ont entamé leur secondaire dans de mauvaises conditions.

Des pans des programmes n’ont pu être enseignés dans les temps, de trop nombreux enseignants n’en tiennent pas compte.

Voilà quatre années scolaires que l’élève voit son cadre scolaire se déstructurer dans le temps et l’espace, mais aussi son rythme de travail, c’est éprouvant. Il ne faut pas sous-estimer la lassitude que cela peut générer auprès des apprenants, surtout s’ils sont victimes de difficultés d’apprentissage.

Si vous avez d’autres sujets qui vous préoccupent et s’ils concernent les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur : Plus de 80 articles mis à votre disposition gratuitement

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 36 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

Malgré toutes les difficultés rencontrées par les élèves du secondaire et du primaire, bien malgré eux, depuis plus de 2 ans, la majorité des écoles les soumettent à pire !

Cliquer ci-dessous, pour écouter en lisant ou pas
Tant de fois entendu : « Encore ces examens où je vais perdre les points que j’ai gagnés pendant l’année ! J’ai peur de rater, même si je n’ai pas d’échecs, les professeurs nous ont dit que si on les rate on peut doubler ! C’est trop à étudier en même temps, je stresse, j’oublie devant ma feuille. Etc. »
Pour écouter, cliquez !

2 parties à cet article :

  1. Un rappel des dégâts inhérents aux examens tels qu’imposés chez nous, et qui ne se pratiquent pas ailleurs. Dès début juin, la majorité des étudiants du secondaire NE bénéficient PLUS d’enseignement pendant 3 mois minimum.
  2. Un rappel de méthodes pour préparer les examens de juin en n’oubliant pas : que ce système d’évaluation nuisible met en échec de nombreux étudiants, qu’ils travaillent beaucoup ou pas, qu’échouer à un examen donné par un professeur qui met habituellement la majorité des jeunes en échecs, ne s’explique pas forcément par un défaut d’étude.

1ÈRE PARTIE

Oui, la plupart des élèves se verront soumis en juin prochain à « du pire »

Pour rappel : Les mauvaises conditions d’enseignement se sont empirées sous la pression d’une maladie grave extérieure à l’école en mars 2020. Même si les masques et les distanciations n’ont plus cours dans les établissements depuis le carnaval, les effets nuisibles de la covid continuent d’impacter négativement les performances des élèves et donc leurs résultats aux évaluations sommatives.

            En voici quelques-uns :

  • Un manque de jours d’enseignement généré par les confinements et quarantaines. En plus, trop d’étudiants du secondaire ont eu plus de 100 heures de fourche (absence professorale), voire plus, depuis septembre 2021.
  • Un grand manque d’encadrement scolaire, leur rythme de travail a été et est encore déstructuré.
  • Un environnement familial, sociétal, soumis à des tensions inattendues, traumatisantes.
  • Les élèves qui sont en 1ère, 2è et 3è primaire ont appris à lire, écrire et calculer dans de mauvaises conditions.
  • Les étudiants de 1ère, 2è et 3è secondaire ont entamé ce nouveau cycle dans de mauvaises conditions.
  • Des pans des programmes n’ont pu être enseignés dans les temps, de trop nombreux enseignants n’en tiennent pas compte.
  • C’est la troisième année scolaire que l’élève voit son cadre de travail se déstructurer dans le temps et l’espace, mais aussi son rythme de travail, ce qui est éprouvant. Il ne faut pas sous-estimer la lassitude que cela peut générer auprès des apprenants, surtout s’ils sont victimes de difficultés d’apprentissage.
  • Depuis le 1er septembre 22, le taux d’absentéisme professoral a encore augmenté par rapport à 2020, régulièrement, les élèves du secondaire ont eu plus de 100 heures de fourche (expression belge pour dire que le cours n’a pas été donné). Les élèves aussi ont été plus souvent malades. N’oublions pas qu’un doubleur génère 30 à 40 000 euros de dépenses à court moyen et long terme.

Entendons-nous bien, si on dit généralement que « Ce n’est la faute à personne ! », une chose est sûre, c’est encore moins celle des écoliers. Et pourtant la majorité d’entre eux va devoir passer des examens en juin, un système d’évaluation propre à chez nous et qui s’avère le pire d’Europe !

Pour ceux qui en doutent ou l’ignorent, lisez ou écoutez ces courtes preuves, une ou deux devraient vous suffire !

2È PARTIE

Voici des conseils éprouvés par des milliers d’élèves :
Ces articles traitent de la planification, de l’autoévaluation, de la mémorisation, de la compréhension par soi-même, notamment.

DEUX QUESTIONS !

  1. Tous les psychologues et pédagogues spécialisés dans l’évaluation scolaire savent que notre enseignement obligatoire n’est plus du tout adapté à son principal usager, que ces examens, ces évaluations sommatives font plus de tort que de bien, et cela depuis les années 70 ! Alors, pourquoi perpétuer ces mauvaises habitudes ?
  2. Parents, citoyens, professionnels, sommes-nous à ce point anesthésiés, résignés, que nous ne pouvons plus que regarder impuissants ce triste spectacle d’enfants et surtout d’adolescents qui doublent, qui s’angoissent, qui décrochent, ou qui se sentent lâchés par nous, sans compter ces enseignants qui dépriment, abandonnent ?

 Si vous avez d’autres sujets qui vous préoccupent et s’ils concernent les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/

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L’Évaluation négative,et l’autojugement dévastateur

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évaluation_négative_autojugement
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C’est la comparaison entre les attitudes d’enseignants de différentes cultures qui m’amène à cette réflexion sur notre éducation scolaire francophone, résultat de l’histoire de notre enseignement. Une caractéristique « bien de chez nous » qui ressort directement de cette comparaison est l’utilisation constante et pas toujours consciente du prisme de l’« évaluation négative, c’est-à-dire s’axer sur le verre à moitié vide, et stigmatiser le vide. Le mot « négatif », ici, est pris dans son sens « qui nuit, qui est néfaste ».

Bon nombre d’entre nous, qui avons subi ce type d’enseignement tout au long de notre jeunesse, connaissent bien cette autoculpabilisation, ce sentiment de risquer de ne jamais se sentir à la hauteur, de craindre avant tout le vide qu’on risque de montrer à l’évaluateur en oubliant tout le plein fait. Bref, éprouver la peur d’être mal jugé.

Quelques-uns des moyens culpabilisateurs usités en pareille circonstance :

  • L’encre rouge.
  • Le point d’exclamation qui suit la note, des fois que ni le rouge ni le montant de l’échec affiché ne suffisent.
  • La remarque humiliante du professeur, et si c’est dans le bulletin, le supplément parfois adjoint par la direction.
  • Le supplément oral quelquefois rajouté par l’enseignant devant toute la classe aux dépens de l’élève en échec.
  • Les menaces du type : « Si tu continues comme ça, tu vas doubler, tu ne pourras rester dans notre école. Tu l’as bien cherché ! »
  • À la vue des mauvaises notes, des commentaires négatifs écrits, viennent en plus, les remarques blessantes de parents, conformément à leur éducation.
  • Etc.

Quelques questions utiles :

Comment, dans ces conditions très culpabilisantes, l’élève vit-il une telle évaluation, de ses maternelles à sa majorité ?

Quels types de relations construit-il avec lui-même, avec ses condisciples, ses proches, ou la société en général ?

Le jeune finit-il par s’admettre ce regard « reproche » au point de se percevoir comme un élève nul, fainéant, peu intéressant, voire qu’il n’a pas sa place à l’école qu’il fréquente ?

Sa famille se montre-t-elle positive, lui permet-elle de vivre des expériences valorisantes où il se sent heureux, fort, mis en avant ?

Une histoire vécue dans une école :

J’étais alors psychologue scolaire et professeur SEN (special educational needs), c’est-à-dire que j’y assurais aussi le suivi d’étudiants victimes de troubles spécifiques des apprentissages (TSA).

Voici deux réactions de professeurs lors d’une réunion destinée à « juger » les élèves.

L’une dans la section francophone, c’est-à-dire en majorité des enseignants d’origine francophone belge, française, grand-ducale, et l’autre, anglophone ; des enseignants surtout d’origine britannique et irlandaise.

Le sujet de cette réunion : « juger deux étudiants du secondaire qui éprouvent des difficultés similaires et qui sont en échec », un de chaque section.

Les réactions des « juges » :

Côté francophone : « Il n’a pas sa place dans cette école ! »

Côté anglophone : « Que pouvons-nous faire pour l’aider ? »

La question qui s’impose logiquement : À la place duquel de ces deux élèves voulez-vous être ?

Si vous préférez la place de l’étudiant de la section anglophone, alors que votre enfant est scolarisé dans une école classique francophone, vous aurez comme option :

  1. vous déménagez dans un autre pays, ou vous l’inscrivez dans une école internationale ou libre non confessionnelle, et donc acceptez de payer un minerval parfois de plusieurs dizaines de milliers d’euros par an,
  2. pour vous, pour les enfants et vous faites tout pour promouvoir une psychologie positive, une pédagogie collaborative ; vous n’acceptez plus cette passivité définie par une (mauvaise) raison culturelle « Oui, mais on ne peut pas changer les professeurs, c’est comme ça ! ».

EN RÉSUMÉ : Changer les professeurs, non, bien sûr, mais ne plus accepter telle quelle pour son enfant, l’évaluation négative injuste, oui ! Cela veut dire prendre le temps et l’énergie pour demander des explications, pour exiger que son enfant puisse être évalué autrement, et de manière formative, puisqu’il est à l’école pour être formé et apprendre à se former dans le respect de ses ressources d’apprentissage, de son intégrité psychologique.

Rappelons qu’une remarque humiliante dite devant la classe ou écrite dans un bulletin stigmatise la victime dans son sentiment d’incompétence, à long terme.

Ces commentaires vexants, parfois choquants, constituent aussi un miroir de la compétence de la personne qui les écrit.

Je sais d’expérience que les professeurs, pour la plupart, savent que notre école obligatoire doit changer de philosophie, mais ils ne savent pas comment faire. Ils sont aussi parents et voient ces profondes injustices qui résultent d’une pédagogie complètement dépassée, qui résulte d’un système scolaire qui rend de plus en plus malheureux de plus en plus de ses usagers (professionnels, parents, enfants).

Didier Bronselaer

Rappel important pour bien comprendre les mauvaises conditions pédagogiques et scolaires dans lesquelles les élèves ont vécu et vivent encore depuis mars 2020, et donc sur ces trois dernières années scolaires. En voici quelques-unes :

  • Un manque de jours d’enseignement généré par les confinements et quarantaines. Trop d’étudiants du secondaire ont eu plus de 100 heures de fourche (absence professorale), voire plus, cette année scolaire ci (2021-22).
  • Un grand manque d’encadrement scolaire, leur rythme de travail a été et est encore déstructuré.
  • Un environnement familial, sociétal, soumis à des tensions inattendues, traumatisantes.
  • Les élèves qui sont en 1ère, 2è et 3è primaire ont appris à lire, écrire et calculer dans de mauvaises conditions.
  • Les étudiants de 1ère, 2è et 3è secondaire ont entamé leur secondaire dans de mauvaises conditions.
  • Des pans des programmes n’ont pu être enseignés dans les temps, de trop nombreux enseignants n’en tiennent pas compte.
  • Voilà trois années scolaires que l’élève voit son cadre scolaire se déstructurer dans le temps et l’espace, c’est éprouvant. Il ne faut pas sous-estimer la lassitude que cela peut générer auprès des apprenants, surtout s’ils sont victimes de difficultés d’apprentissage.

Courts articles complémentaires :

                1. Le comprendre https://centredereussitescolaire.be/2020/08/17/le-surmenage-scolaire-le-comprendre-le-soigner/ 

                2. Le soigner https://centredereussitescolaire.be/2020/09/08/le-surmenage-scolaire/ 

 Si vous avez d’autres sujets qui vous préoccupent et s’ils concernent les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/

Plus d’une soixantaine d’articles

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La maturité et la non-réussite scolaire, un lien trop souvent établi aux dépens de l’apprenant

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M(at)ure ou pas m(at)ure ? Se demande l’adulte au sujet d’une plante. De toute façon, il n’essaiera pas d’amener cette plante « en retard de développement » à recommencer sa saison !

Amener un élève à refaire une année scolaire parce qu’on le trouve immature revient surtout à retarder son épanouissement global, à le punir pour une chose qui ne dépend ni de sa volonté, ni de celle de ses enseignants, mais qui est liée à son développement neurobiologique. Globalement, les filles se voient quittes de leur fatigue de croissance deux ans avant les garçons, c’est comme ça ! Cette différence de maturité n’est absolument PAS respectée par les exigences scolaires, la didactique des professeurs, les contenus des programmes, les évaluations sommatives, etc.

DÉMONSTRATION

Maturité, ou plutôt maturation

La maturité est l’état de ce qui a atteint son développement complet, qui est mûr. Que de fois un enfant se voit proposer de doubler pour cause d’immaturité, un non-sens, puisqu’il est en cours de développement, en pleine maturation, par définition. Pour le coup, c’est le pénaliser pour une mauvaise cause indépendante de ses efforts, de son travail, de sa volonté. Voilà une belle injustice ! La maturation psychique dépend aussi de celle du cerveau, du corps, également de l’histoire de vie de la personne ; l’adolescence est plutôt liée au psychique, et la puberté au biologique, l’un et l’autre s’influençant. Le terme post-adolescence peut être associé au passage de l’adolescence à l’adulte. Pourrait-on dire que la personne arrive alors à maturité (psychique) ? Sans doute, et souvent, dans notre société, après 20 ans.

L’évaluation diagnostique pluridisciplinaire des apprentissages de centaines et centaines de patients de la maternelle au supérieur nous a appris une chose : les élèves sont plus souvent dysharmoniques dans leur développement cognitif qu’harmoniques, et ce indépendamment de l’enseignement bien sûr. Plus le jeune se verra respecté et positivé dans sa vie d’élève, meilleure sera la qualité de sa maturation. Faire doubler une personne pour cause d’immaturité, non seulement ne l’aidera pas dans sa maturation (processus neurobiologique), mais cela affectera négativement son développement psychoaffectif (processus psychique). Les thérapeutes professionnels le savent bien. Une fois de plus la pédagogie collaborative se voit justifiée, tant elle veille à respecter la maturation de chacun, dont la dysharmonie fréquente entre le développement physique et cognitif chez les adolescents.

Voici deux problèmes de maturation aussi fréquents que peu connus :

Un profil d’apprentissage dysharmonique

Il existe souvent de grandes différences cognitives entre les élèves, comme d’ailleurs entre les aptitudes d’une même personne. Cette fluctuation des performances peut se qualifier de dysharmonie[1] cognitivo-intellectuelle. Elle caractérise plus le fonctionnement de la pensée humaine que l’harmonie. Les écarts sont parfois tels qu’ils provoquent des oscillations importantes dans les résultats des productions des élèves ; ils fragilisent alors la pensée. Ainsi une personne peut offrir de réelles forces verbales associées à des faiblesses non verbales (raisonnement spatial, mémoire visuo-spatiale, etc.) pénalisantes.

Exemple : Comme le professeur explique une notion mathématique en la dessinant, le jeune a le sentiment de bien la comprendre (il s’appuie sur ses forces verbales), mais seul chez lui il se sent perdu quand il doit résoudre un exercice basé sur le raisonnement spatial, sa faiblesse.

La dyssynchronie

Concept développé par le psychologue français Jean-Charles Terrassier pour décrire le vécu psychosocial de l’enfant intellectuellement précoce ou surdoué (1981). Il y a la

  • dyssynchronie interne, caractérisée par des disparités de développement au sein même d’un élève, par exemple un apprenant a un corps de 11 ans et une capacité de raisonnement tant verbale que spatiale d’un adolescent de 14 ans ; une différence bien difficile à gérer sur le plan psychologique,
  • dyssynchronie sociale caractérisée par une inadaptation des réactions, des réponses de l’environnement (parents, camarades, école, etc.) aux besoins ou attentes dudit enfant.

Exemple : Voyant un élève en classe se plaindre de ne pas comprendre une notion, il propose son aide et se voit mal reçu « toi l’intello laisse-moi tranquille », ce même élève qui déjà fait un gros effort pour supporter les centres d’intérêt de ses condisciples qu’il trouve très ennuyeux.

Notons que le problème est similaire pour les enfants qui offrent un profil intellectuel globalement faible !

Comme pour tout autre problème de comportement, d’apprentissage, ce jeune doit bénéficier d’un examen diagnostique des apprentissages pluri et transdisciplinaire puis se voir aider en conséquence.

Remarque pédagogique

Une chose est sûre, la plupart des élèves qui se voient informés de leurs différences et des bonnes solutions pour y remédier, au moins en partie, se voient autrement et investissent les matières scolaires avec plus de sérénité. Si leurs enseignants sont mis au courant, dans le cadre du secret professionnel, ils sont renforcés dans leur rôle, puisqu’ils pourront mieux aider un élève en particulier, mais aussi renforcer leurs propres compétences.

Un élève informé sur ses caractéristiques d’apprentissage, sur son bon développement, se sentira respecté, compris dans ses difficultés à l’inverse de se voir (mal)traité d’immature.

Rappel

Les décisions prises pour lutter contre la Covid-19, continent à affecter les enfants et adolescents dans leur épanouissement et donc leur maturation notamment à cause des faits suivants qui se sont déroulés sur 3 années scolaires :

  • Le manque de jours d’enseignement généré par les confinements et quarantaines.
  • Le grand manque d’encadrement scolaire.
  • Le manque préjudiciable d’activités sociales.
  • Le manque handicapant d’activités physiques.
  • Un environnement familial, sociétal, qui fut soumis à des tensions inattendues, traumatisantes.
  • Parler « masqué » à un jeune élève ne fait que lui rendre la tâche encore plus difficile et donc plus énergivore.
  • Le port du masque par l’élève rend les journées d’école plus énergivore, l’attention se voit plus vite épuisée. Il en va de même pour les enseignants.
  • N’oublions pas que le port du masque « masque » l’expression de l’autre, ce qui peut déstabiliser la perception que le jeune a de l’autre, le sourire ne passe plus vraiment.
  • Trois années scolaires que l’élève voit son cadre scolaire se déstructurer dans le temps et l’espace, c’est éprouvant. Il ne faut pas sous-estimer la lassitude voire une régression que cela peut générer auprès des apprenants, surtout s’ils sont victimes de difficultés d’apprentissage.
  • Aujourd’hui, alors que les gestes barrières n’envahissent plus les classes, la déstructuration du rythme de travail des élèves perdure notamment à cause d’un absentéisme très élevé à la fois des enseignants et des élèves.

Il faut accepter que des pans du programme scolaire N’ONT PAS été enseignés, que donc des prérequis manquent chez les élèves dans presque tous les cours.

Didier Bronselaer


[1] Nous n’abordons pas ici la notion de dysharmonie cognitive ou de la pensée reprise en psychopathologie comme une altération grave des procédures de raisonnement.

Court article complémentaire (à lire) :

 Si vous avez d’autres sujets qui vous préoccupent et s’ils concernent les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/

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La solitude nécessaire de l’apprenant, la comprendre et la favoriser

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Pour réellement comprendre, connaître à long terme un savoir, un savoir-faire, l’élève doit élaborer une relation personnelle avec le sujet de cet apprentissage.
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Pas de relation pensée, pas d’apprentissage personnel !

Face à un objet scolaire à maîtriser, le jeune s’appuie sur son expérience de la réussite de ce type d’apprentissage, mais aussi sur ses ressources cognitives, intellectuelles, physiques.

Il élabore une relation qui part de son « soi » et qui va vers l’extérieur ; il établit un sens « aller-retour ». S’il ne perçoit de sens, il ne peut s’approprier vraiment le sujet à maîtriser.

Une action solitaire qui nécessite un environnement positif pour se réaliser heureusement.

« Je suis seul quand je dois comprendre quelque chose, car je suis le ou la seul.e à pouvoir me l’approprier. »

« Est-ce que j’aime cette solitude, est-ce que j’y vis la réussite nécessaire pour l’investir, l’étendre, la conserver ? »

Ce sentiment de solitude se nourrit notamment des conditions d’apprentissage du moment, donc de l’encouragement, du respect, de la réussite qui l’accompagnent. Pensons au petit enfant qui apprend à marcher d’initiative et aux réactions de son environnement aux moments où il le montre.

Je pense que l’enfant naît (que nous naissons) avec un sentiment épistémique positif, une envie potentielle d’apprendre qui l’habitera (nous habitera) toute sa (notre) vie.

Quels sont les meilleurs moyens psychologiques et pédagogiques qui favorisent ce formidable sentiment solitaire, cette envie potentielle d’apprendre ?

  • Bien sûr, la réussite ! Puisque c’est elle qui engendre le plaisir et l’envie de continuer l’apprentissage en cours, racines de la motivation positive.
  • Se sentir valorisé par la réussite d’une action, d’un comportement (« aider », pratiquer un sport, un art, une activité heureuse, etc.) amène à s’épanouir, enrichir son estime de soi, à plus s’aimer, que du bon pour apprécier sa part solitaire.
  • Installer le bonheur dans son sens « sérénité » parmi les finalités de l’enseignement obligatoire. https://centredereussitescolaire.be/2021/06/17/le-bonheur-detre-a-lecole-independamment-des-confinements/
  • La métacognition consiste en un processus par lequel un élève prend conscience de ses facultés et activités cognitives. Elle lui apporte une dimension très riche et nécessaire, si nous sommes soucieux de le rendre plus autonome https://centredereussitescolaire.be/2018/12/12/comprendre-par-soi-meme-malgre-lenseignement-frontal-2/. Un des bénéfices de celle-ci est de promouvoir la connaissance de soi par l’intermédiaire de la connaissance de sa pensée, de sa façon de réfléchir, de sa façon d’étudier. Elle offre l’avantage d’aider l’élève à développer la perception de son efficacité en même temps que son efficacité « tout court ». Autonomie et solitude sont ici, synonymes. Que l’enfant soit plus ou moins autonome, il reste seul quand il doit s’approprier un apprentissage.
  • Le respect des ressources d’apprentissage de l’apprenant. https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/
  • Avant d’être réorienté ou de doubler, tout élève mérite une évaluation diagnostique des apprentissages, pluridisciplinaire. https://centredereussitescolaire.be/2020/01/23/lassommante-evaluation-sommative
  • Nous rencontrons régulièrement des étudiants qui vivent certains apprentissages comme les renvoyant systématiquement à un sentiment envahissant d’inefficacité, voire à une dénégation de soi, « Quoi que je fasse, j’ai des mauvais points, je suis un nul. » Un enfant qui se voit trop souvent mis en échec peut traduire cela en un fort sentiment d’être puni au point de l’intérioriser comme « C’est normal puisque c’est moi » et l’adulte souvent de surajouter « Si tu n’as pas de meilleurs points, c’est que tu ne le veux pas » ; ceci peut amener le jeune à étouffer l’expression de sa tristesse.
  • à l’élève en échec une approche globale professionnelle qui l’aide lui et sa famille à faire plus justement la part des choses. La guidance psychopédagogique qui en découle alors offre à ce jeune (et ses proches) l’occasion de mieux se connaître, de répondre de façon plus adaptée aux exigences scolaires, d’aider ses proches, voire de se réparer.
  • Etc.

Didier Bronselaer

Court article complémentaire (à lire) : PRÉVENIR le DÉCROCHAGE SCOLAIRE https://centredereussitescolaire.be/2019/04/28/prevenir-le-decrochage-scolaire/

 
Si
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Un.e élève se plaint, ou éprouve des difficultés ? Parents, professeurs, voici une 1ère approche validée qui peut vous aider à l’aider !

Cliquez pour écouter
Évaluation individualisée d’un élève en difficulté
Particulièrement utile au milieu de l’année scolaire
Écouter tout en lisant? Cliquez!

Indépendamment de la qualité de l’enseignement dont un élève bénéficie, vous pouvez vous faire une 1ère idée de la façon dont il étudie, gère ses tâches scolaires. Ceci en développant une approche globale impliquant plusieurs intervenants, grâce au « tableau-questionnaire » de 1ère évaluation qui suit.

Évaluation première des difficultés d’un élève, un outil pour les parents, les enseignants ou psychopédagogues

Comment réagir en tant que parent ou pédagogue, pour aider un élève en difficulté, tout en favorisant une convergence optimale de l’action, sans perdre trop de temps ?

L’évaluation sommative des matières, l’appréciation de la nature des difficultés des apprenants, et leur orientation scolaire s’avèrent tellement inadéquates chez nous, que j’ai développé un outil d’évaluation qui soit à la fois au bénéfice des élèves et utilisable par leur environnement dès les premiers signes de problème scolaire. Cette 1ère évaluation a été validée par des centaines de professionnels depuis au moins 15 ans.

I. Présentation de l’outil

Dans le but d’établir une première évaluation rapide, mais constructive de la situation d’un élève, je propose une approche qui consiste à remplir un tableau qui s’adresse à l’élève concerné, ses parents, son (ses) professeur(s) ou d’autres intervenants. Cette première analyse se fait à travers cinq thèmes : la motivation, la pédagogie, l’instrumental, les matières, le relationnel. Ces thèmes sont définis juste en dessous du tableau :

 1. Motivation2. Méthode de travail3. Instrumental4. Matière(s)5. RelationnelTotaux horizont.
L’élève      
Parent 1      
Parent 2      
1er professeur      
2è professeur      
Autre      
Totaux vert. :      
Modèle utilisable pour cette première évaluation.

Ce tableau a surtout pour objectif de contribuer à la prise de conscience des difficultés scolaires ou d’apprentissage d’un élève.

II. Marche à suivre 

Un adulte prend l’évaluation en charge et la propose à chaque personne concernée pour chacun des 5 thèmes repris en colonne. Il pose les questions et note les réponses, ensuite il en fait un résumé en remplissant le tableau et enfin il donne un feedback aux interviewés. L’élève concerné le remplira aussi, bien évidemment

L’un ou l’autre des intervenants peut bien sûr faire défaut. S’il n’y a pas assez de place dans les cases, joignez une feuille supplémentaire.

Les 5 colonnes (de motivation à relationnel) correspondent aux 5 questions détaillées ci-dessous, questions que les intervenants peuvent se poser.

Quelques exemples de réponses provenant de différentes évaluations :

  1. Qu’est-ce qui pourrait faire penser qu’il s’agit d’un problème de motivation ?

Exemples de réponses : « Je fais juste le minimum. », « Il faut toujours insister pour qu’elle se mette au travail, c’est exténuant ! »

2. Qu’est-ce qui pourrait faire penser qu’il s’agit d’un problème de méthode de travail ?

La méthode de travail concerne la façon d’étudier (mémoriser, appliquer, comprendre, synthétiser, etc.), et l’autoévaluation.

Exemples de réponses : « Il travaille n’importe comment. », « Il oublie très vite ses leçons. », « Je ne sais jamais comment m’y prendre », « Je travaille beaucoup et mes points ne sont pas suffisants. »

3. Qu’est-ce qui pourrait faire penser qu’il s’agit d’un problème instrumental ?

L’instrumental envisage ici, ce qui est utile à l’élève pour apprendre en général, s’organiser dans l’espace et dans le temps ; il concerne donc la mémoire spatiale et verbale, la lecture, l’orthographe, l’écriture, l’attention-concentration, etc.

Exemples de réponses : « Son orthographe est catastrophique. », « J’ai toujours fini après les autres. », « Elle lit mal, je l’entends bien. »

4. Qu’est-ce qui pourrait faire penser qu’il s’agit d’un problème d’acquis (connaissances, savoir-faire) dans une ou plusieurs matières ?

Exemples de réponses : « Il a changé d’école et depuis, il est dépassé par les matières alors qu’avant il n’avait pas de problème. », « Je le vois bien, les autres en savent plus que moi en math. »

5. Qu’est-ce qui pourrait faire penser qu’il s’agit d’un problème relationnel ?

Relationnel : Rapport problématique de l’élève avec son environnement ou avec lui-même. Exemples de réponses : « Cet élève se fait rejeter par les autres, aux récréations, il est toujours seul. », « Elle est insupportable en classe, elle n’arrête pas de bouger, d’intervenir mal à propos, ses camarades ne la supportent plus ! »

III. Exemple 

 MotivationMéthode de travailInstrumentalMatière(s)RelationnelTotaux horiz.
L’élèveje veux réussir, devenir avocateje ne comprends pas toujours la matière, alors j’étudie par cœurpas de problèmeéchecs en histoire, français et économietout va bien2
Mamanelle veut réussir seule, sans notre aideelle étudie trop par cœur;elle a du mal à dire ce qui ne va paspas de problèmeelle a 3 échecspas de problème2
Papaelle est perfectionniste, elle travaille trop tellement elle veut réussirelle ne synthétise pas, étudie trop par cœurrien à signaler3 échecs malgré le fait qu’elle recommence son annéeelle est très sérieuse, mais ça va bien3
Professeurelle est très attentive, on sent qu’elle en veutelle étudie par cœur, elle ne sait pas synthétiserje ne sais paselle a 3 échecs; c’est tropelle est peu souriante, toujours très sérieuse2
Totaux vert. :140409/9
Première évaluation des difficultés scolaires d’une étudiante de 15 ans qui recommence une 3ème secondaire.
  • Horizontalement, si un intervenant écrit au moins une remarque plutôt négative dans une case, on lui attribue 1 point (pas plus), ainsi « Papa » souligne des difficultés pour 3 thèmes, la somme (dernière case à droite) est 3.
  • Verticalement, par thème, on additionne les points (maximum 1 point par case). Ainsi « La méthode de travail » reçoit 4 points, chaque intervenant trouve qu’elle pose un problème, il y a convergence des 4 avis.
  • La case en bas à droite vérifie simplement les additions, il doit il y avoir le même nombre de points obtenus an total des rangées (personnes) et au total des colonnes (thèmes). 9/9 pas d’erreur !

Commentaires : Tout le monde semble se représenter les difficultés de l’adolescente de façon convergente. Une aide axée sur la méthode de travail paraît indiquée. Toutefois, des indices nous amènent à conseiller de prendre l’avis d’un spécialiste afin de comprendre son développement intellectuel et de vérifier si son orientation scolaire est bien adaptée à ses aptitudes. En effet, voici qu’elle recommence une année, éprouve à nouveau les mêmes difficultés et en plus se montre déprimée.

Notons s’il n’existe pas une attente trop optimiste par rapport à une aide pédagogique. Nous remarquons que les matières en échec ne sont pas toujours celles qui demandent le plus d’esprit de synthèse, encore faut-il le contrôler. Peut-être y a-t-il une incompétence non décelée (en lecture, mémoire, etc.) qui aurait été compensée notamment par le travail fourni ? Une guidance extérieure oui, mais dans un cadre scolaire adapté et qui respecte ses compétences instrumentales (pensons aux aménagements raisonnables) ! Ces conditions réunies offriront la meilleure perspective de réussite scolaire pour cette adolescente. En plus, elle pourrait mettre des mots sur ses difficultés (voir la case maman/méthode de travail), et de ce fait mieux se connaître.

Les avantages essentiels reconnus de cet instrument de 1ère évaluation :

  • Meilleure mesure du poids des problèmes rencontrés par l’apprenant.
  • Favoriser une communication entre les divers intervenants.
  • Analyser la convergence des points de vue.
  • Faciliter l’acceptation de l’utilité d’une évaluation plus complète des difficultés de l’écolier (enseignement obligatoire).
  • Dans un premier temps, il réinvestit les cours, se sent reconnu dans ses difficultés. Tout le monde peut donner son avis, être entendu. C’est ce que j’appelle « l’effet kiss cool » de cette approche !
  • Ce tableau peut être utilisé par un enseignant, un éducateur ou un parent, etc.

Cette évaluation, bien qu’aisée à mener, nécessite plusieurs heures en tout. Il faut éviter toute interprétation sauvage, elle ne permet pas de cerner les causes des problèmes mis en évidence. C’est à dessein que le versant plus affectif n’est pas abordé, il est réservé aux psychologues ou psychiatres ; cette approche amène parfois à conseiller de les consulter.

En appliquant cette 1ère évaluation, vous aidez concrètement un élève en difficulté

Bon travail !

Courts articles complémentaires (à lire, écouter et voir) :

 
Si vous avez d’autres sujets qui vous préoccupent et s’ils concernent les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur
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Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 36 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

Une devinette mathématique à propos du contresens pris depuis longtemps par notre culture scolaire. Et une proposition de réorientation heureuse, positive

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Les effets du Covid pourraient constituer une force venue de l’extérieur, aussi inattendue que possiblement vectrice des changements indispensables pour tous les usagers de l’école, les élèves en premier.
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Démonstration par devinettes

Hypothèse : Notre culture scolaire francophone empêche de développer une psychopédagogie positive, constructive, heureuse, qui permet à chaque élève de réussir son parcours scolaire obligatoire en 12 ans.

     Devinette 1. Comment relier ces 9 points avec seulement 4 lignes droites, sans lever son crayon ?

Devinette 2. En tant qu’élève, comment avaler et maîtriser coûte que coûte, en 12 ans (de 6 à 18 ans), un ensemble de points de matières sans rester bloqué sur un ou plusieurs de ces points (sans « doubler ou décrocher ») ?

Thèse pour la devinette 1. Il faut en réalité «sortir du cadre» (du carré des 9 points)

Thèse pour la devinette 2. Il faut en réalité sortir de la culture qui verrouille le cadre scolaire primaire et secondaire pour résoudre ce problème. Il empêche l’intérieur de s’enrichir du monde extérieur.

Ceci, par exemple, en développant une pédagogie collaborative qui offre la possibilité aux élèves d’agir sur les quatre points en collaboration avec leurs professeurs. Pour trouver les apports pédagogiques et psychologiques les plus innovants et les plus porteurs « d’excellence », il faut sortir du cadre en le rendant perméable aux richesses extérieures.

Il s’agit également d’une métaphore du rapport à l’autre, à la diversité. Sortons de ses rapports hiérarchisés verticaux qui étouffent chaque étage inférieur pour les transformer en 3 dimensions, chaque dimension s’enrichit de l’autre.

Le moment est idéal pour aider notre système scolaire à s’ouvrir, aussi parce que :

Cela pourrait s’avérer un bénéfice du covid ! Ses conséquences qui ont pourri la vie des élèves pourraient constituer une force qui vient de l’extérieur et qui pourrait aider à transformer la force d’inertie qui bloque l’évolution de notre système scolaire. Elle est aussi inattendue que capable de le faire enfin varier dans le sens montré dans notre thèse devinette 2.

Transformons les effets négatifs (confinements, quarantaines, bouleversements pour de nombreuses familles dans leur fonctionnement tant social qu’économique, etc.) constituant cette force qui vient de l’extérieur en sources de progrès !

  1. Depuis la pandémie, de plus en plus d’écoles remplacent les examens par un enseignement plus individualisé, même si ces initiatives heureuses restent éparses et minoritaires ;
  2. le temps d’enseignement ayant été depuis mars 2020 encore plus réduit, plutôt que d’essayer un rattrapage illusoire de matières de toute façon à repenser, facilitons un changement de cap vers la pédagogie collaborative ;
  3. on n’a plus rien à perdre, les effets des décisions politiques ont déstabilisé encore plus un système scolaire nocif depuis longtemps pour nombre de ses usagers ;
  4. jamais autant de professionnels ne se sont montrés déçus de notre système, ce qui d’ailleurs amène la création d’écoles privées (écoles libres non confessionnelles) comme jamais ;
  5. on a tout à y gagner ! Y compris les centaines de millions d’euros perdus chaque année à cause des redoublements, une des conséquences dudit dysfonctionnement ;
  6. les acteurs de l’enseignement obligatoire expriment plus que jamais leurs désirs de changements heureux, positifs, constructifs.
  7. Cette liste n’est pas exhaustive.

Une pédagogie collaborative telle que proposée ici peut s’appliquer sans argent supplémentaire et sans attendre les éventuels changements induits par des projets tels que le « Pacte d’excellence ». Elle s’adaptera.

C’est une question de volonté de tous les usagers de l’école. La balle est dans leur camp, c’est-à-dire dans le nôtre.

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Imaginez les ressources d’apprentissage de l’élève, heureusement !

Pour écouter, avec ou sans le texte sous les yeux, cliquez ci-dessous!

Vous avez 12 ans et êtes au cours de gymnastique. Le professeur demande à la classe de faire le tour du monde. Cette activité consiste à faire le tour de la salle de gymnastique sans toucher le sol. À cette fin, les enfants doivent utiliser les engins que le professeur aura préalablement installés, parfois avec leur aide.

Vous avez le choix de l’engin, du plus facile, comme un tapis au plus difficile comme une corde ou les appuis d’un mur d’escalade. Le tout consiste à ne pas toucher le sol.

Face à ce parcours d’obstacles, chacun sera plus ou moins habile, en fonction de son adresse physique, de son développement psychomoteur, de sa taille, de son entraînement, de son expérience, de la réussite qu’il a de ce genre d’exercice, de sa forme du jour, etc.

Que faire ? Comment s’y prendre ?

Vous imaginez le circuit (anticiper, s’orienter dans l’espace, se représenter ses compétences, analyser visuellement, etc.) puis vous vous lancez.

D’après votre évolution, les difficultés rencontrées, vous êtes plus ou moins amenés à corriger le chemin prévu, à adapter vos mouvements, vos efforts. Vous éprouverez un plaisir en conséquence ! Ce plaisir génère-t-il l’envie de continuer, d’accélérer, de prendre plus de risques, d’arrêter, de pleurer tellement c’est difficile, tellement vous avez peur ?

Regardez vos condisciples ! Les uns vont lentement, d’autres ne réfléchissent pas, ils foncent, d’autres encore donnent l’impression d’être aussi agiles que des singes, rien ne les arrête. Ils collent aux murs. Ils empruntent les engins les plus instables (en êtes-vous jaloux, les enviez-vous ?), tandis que d’autres ont touché le sol (sont-ils éliminés, ont-ils le droit de recommencer, perdent-ils un point ?) et d’autres encore paniquent, appellent à l’aide (les plaignez-vous, vous moquez-vous d’eux ?).

Le professeur est-il aidant, stimulant, encourageant, montre-t-il à l’un ou l’autre comment corriger un mouvement ou comment se sortir d’une situation difficile ?

Dans cette scène imaginaire, les obstacles sont concrets, les habiletés visibles, les différences entre les enfants aussi. Chacun peut choisir le chemin qui semble lui convenir le mieux en vue d’une réussite théoriquement probable, si les engins sont adaptés. Constater de visu qu’un participant en raison de sa taille, son poids, son agilité ne pourra emprunter la même voie qu’un autre favorise naturellement une individualisation de l’enseignement acceptée par tous. Bien sûr, l’enseignant conserve la liberté de rendre le parcours plus ou moins compliqué en le parsemant d’obstacles plus ou moins accessibles. Ceci est une question de didactique propre au professeur.

Un enfant choisira spontanément un engin lui convenant, si on l’y autorise, s’il perçoit bien ses compétences. Il évitera celui qui est trop facile, pas très amusant ou trop difficile, trop angoissant. Ceci est une question de didactique propre à l’apprenant.

Que l’élève soit agile ou maladroit, il peut trouver du plaisir et vouloir progresser s’il n’est pas renvoyé trop souvent à ses points faibles, s’il ne développe pas une aversion, conséquence d’échecs, d’humiliations systématiques.

Et vous, dans votre enfance, si vous avez eu l’occasion de faire des tours du monde en gymnastique, qu’en avez-vous retenu ? Aimez-vous vous en souvenir ?

Si vous pouvez observer votre enfant, en effectuer un, souhaiteriez-vous y participer, lui faire partager votre expérience ? Si vous le voyez peiner, comment réagiriez-vous, que ressentiriez-vous ?

Maintenant, remplaçons la salle de gymnastique par une situation plus abstraite, beaucoup moins visible comme l’étude de l’accord du participe passé. Elle n’est plus aussi visuelle, les prises pour s’accrocher, les repères changent de dimension ! Pourtant, il s’agit toujours d’une situation d’apprentissage avec les enjeux psychologiques décrits ci-dessus.

Chaque élève doit continuellement gérer des tâches nouvelles. Il réagit en même temps sur le plan intellectuel avec son bagage cognitif[1] et sur le plan affectif avec l’expérience qu’il a de la nouveauté. Le plaisir d’apprendre qui en découle se ressource dans le cognitif et l’affectif tout en les alimentant en retour. Plus jeune est l’enfant, plus l’apprentissage résonne en lui.

J’espère que cet exercice imaginaire vous démontre la nécessité d’appréhender globalement l’élève qui rencontre un problème.

Une partie des thèmes abordés par cet e-ouvrage gratuit : Angoisse, anxiété ; Attention-concentration ; Autoévaluation ; Autonomie ; Compréhension d’une matière par soi-même ; Bonheur d’être à l’école ; Confiance en soi ; Décrochage scolaire ; Dossier d’apprentissage-aménagements raisonnables ; Dys, troubles spécifiques des apprentissages (TSA), TDA/H ; Élèves aidant leurs professeurs à les aider eux ; Élève fainéant ; Évaluation formative mutuelle ; Examens certificatifs ; Examen diagnostique des apprentissages ; Immersion linguistique ; Inhibition, blocage ; Mathématique ; Métacognition ; Motivation ; Orientation scolaire ; Pédagogie collaborative ; Pédagogie de l’erreur ; Phobie, préphobie scolaire ; Redoublement ; Renvoi d’un élève ; Surmenage scolaire, etc.

Si vous avez d’autres sujets qui vous préoccupent et s’ils concernent les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur
https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/

Plus d’une soixantaine d’articles

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 35 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.
https://centredereussitescolaire.be/2018/12/12/comprendre-par-soi-meme-malgre-lenseignement-frontal-2/

[1] Le bagage cognitif est envisagé ici comme : L’ensemble des connaissances et des mécanismes d’apprentissage utiles pour acquérir les savoirs et savoir-faire enseignés à l’école.

Voici une représentation de l’apprentissage scolaire constructive, positive et intelligente !


Hé non nous ne sommes pas tombés sur la tête, ….. quoique !

Les 2 représentations synonymes proposées ci-dessous s’avèrent étayées, validées dans de nombreux pays (Canada, Scandinavie, pays de l’Est, etc.) ou écoles à pédagogie collaborative. Ces pyramides sont construites à l’inverse des pratiques scolaires les plus souvent menées dans « notre » enseignement secondaire, voire primaire, qui elles se fondent plutôt sur une pyramide de l’apprentissage construite à l’envers, puisque c’est la partie « cours ex cathedra » qui prime.

Les quelques usagers de l’école, à qui j’ai proposé ces deux pyramides confirment qu’ils subissent ou ont subi (les parents qui furent scolarisés en Belgique francophone) une pédagogie cantonnée à la pointe de la pyramide qui, loin de l’excellence, s’avère au contraire la partie la plus inefficace, la moins performante : écouter, écrire sous la dictée, lire, subir, une passivité jusqu’à 8 à 9 fois moins efficace que l’enseignement par les pairs (notion valorisée par la métacognition : https://centredereussitescolaire.be/2018/12/12/comprendre-par-soi-meme-malgre-lenseignement-frontal-2/).

Voici les deux représentations d’apprentissage pyramidales. La première est plus « tâches » et la seconde plus « méthodes ». Ce sont les rapports entre les niveaux qui nous intéressent ici, pas les % proposés qui sont à nuancer.

Pyramide 1 : des tâches hiérarchisées

Pyramide 2 : des méthodes hiérarchisées

La pyramide (ou cône) d’apprentissage (version mise au point par les équipes d’HEC Montréal) : https ://formerplushaut.com/la-pyramide-dapprentissage/

Après avoir pris connaissance de ces représentations de l’apprentissage, inutile de vous dire à quel point l’enseignement hybride (½ temps devant l’ordinateur, ½ temps en présentiel, sachant qu’en plus, de nombreux enseignants postent des textes lors du temps virtuel, et imposent des évaluations sommatives sur cesdits textes quand les élèves sont en classe) tel que pratiqué jusqu’à ce jour constitue un réel pis-aller, encore moins performant que l’enseignement frontal habituel.

La hiérarchie des apprentissages proposée ici devrait constituer une revendication de la part de TOUS les usagers de l’école. Ce mois de décembre ne peut être considéré comme un temps où les élèves se sont vu enseigner quoi que ce soit des programmes scolaires, étant donné la mise en situation hybride, les examens de Noël, la semaine de congé pour les adolescents et les enfants avant les vacances (confinement ou conseils de classe obligent) . (https://centredereussitescolaire.be/2021/03/31/stop-aux-examens-sanctions-surtout-dans-lenseignement-secondaire/ ).

Revendiquer ou promouvoir une pédagogie qui s’inspire de ces pyramides, vu l’échec sévère de notre enseignement obligatoire datant de bien avant mars 2020, me paraît essentiel. Jusqu’à présent, aucun changement n’a porté ses fruits (aménagements raisonnables, remédiations proposées dans les écoles, l’inclusion, etc.) puisque le nombre de redoublements, de décrochages scolaires, d’absentéismes professoraux dans l’enseignement secondaire reste dans les plus élevés d’Europe !

Le moment est idéal pour inverser la vapeur, aussi parce que :

  • de plus en plus d’écoles remplacent les examens par un enseignement plus individualisé, même si elles restent minoritaires et que ces initiatives s’avèrent éparses ;
  • on n’a plus rien à perdre, les effets des décisions politiques ont déstabilisé encore plus un système scolaire déjà nocif pour nombre de ses usagers ;
  • jamais je n’ai rencontré autant de professionnels (médecins, psychiatres et psychologues inclus), parents et élèves déçus de notre système, ce qui d’ailleurs amène la création d’écoles privées (libres non confessionnelles) comme jamais ;
  • on a tout à y gagner. ! Y compris les centaines de millions d’euros perdus chaque année à cause des redoublements, une des conséquences dudit dysfonctionnement.

Et puis cette perspective heureuse pourrait constituer un cadeau de Noël pour tous les usagers de l’école obligatoire !

Joyeuses fêtes !

Pour rappel, voir le cadeau de Saint Nicolas : https://centredereussitescolaire.be/2021/12/05/quelle-est-vieille-la-pedagogie-nouvelle-et-si-peu-utilisee-quelle-est-comme-neuve/

Et pour mémoire, un changement d’école ou d’orientation est possible la 1ère semaine après les vacances de Noël : https://centredereussitescolaire.be/2018/10/12/lorientation-scolaire-et-son-incertitude/

 
Si
vous avez d’autres sujets qui vous préoccupent et s’ils concernent les apprentissages, l’école, vous pourrez trouver des réponses (accès gratuit), en cliquant sur https://centredereussitescolaire.be/2020/02/24/plusde50-reponses-professionnelles-developpees-a-partir-des-questions-qui-nous-sont-posees-depuis-30-ans/

Plus d’une soixantaine d’articles qui traitent des questions posées par les familles qui nous consultent.

Le Centre de Réussite Scolaire par sa grande indépendance, son type de consultation pluri et transdisciplinaire, et ses 35 ans d’expérience s’avère idéalement placé pour vous informer sur ce qui favorise ou défavorise la réussite scolaire, le bonheur d’apprendre des élèves des plus petits aux plus grands.

Qu’elle est vieille, la pédagogie nouvelle, et si peu utilisée, qu’elle est comme neuve !

Je préfère parler de pédagogie nouvelle au singulier et y reprendre les idées communes, la grille de lecture s’en trouve plus claire et les idées peut-être plus simples à intégrer dans notre vieux système rigide et fermé ; ces idées peuvent s’y développer au compte-gouttes, l’important est d’agir.

L’énorme majorité des écoles publiques et libres confessionnelles dénie les idées, principes, conseils, promus par notamment ces pédagogues depuis la naissance de la Belgique. Et « Dieu » sait si les enseignants lors de leur formation en sont informés ! Ils ont ces cartes en main, mais ne les jouent pas ou si peu, pourtant une belle partie serait gagnée pour tous les usagers de l’école. Comme nous l’avons déjà expliqué (voir les liens URL en bas), la pédagogie collaborative se positionne à l’intersection de l’ensemble des idées pédagogiques aussi modernes (puisqu’elles sont si peu appliquées) qu’âgées (ces pédagogues sont tous morts depuis longtemps) et de l’ensemble des principes émanant de notre culture scolaire qui favorise le « bourrage-forçage » (principes qui existaient chez nous avant 1830).

LES IDÉES D’UNE PÉDAGOGIE « NOUVELLE », D’UNE PÉDAGOGIE COLLABORATIVE

Ce qui les favoriseCe qui les défavorise
Les apports de la psychologie dans toutes ses parties (neuro, ortho, éducationnelle, systémique, etc.).La menace de rater, la peur de décevoir et la non-prise en compte des apports des sciences humaines
La psychologie positiveLa culture de l’échec, du redoublement
L’évaluation formative mutuelleL’évaluation sommative, certificative, les examens, les concours
Les cours programmés, l’autoévaluationL’enseignement frontal, la même évaluation pour tous, en même temps
L’individualisation de l’enseignementLe même programme imposé à tout le monde, en même temps
Les effets psycho-physiologiques de la fatigue de croissance se voient respectésLes effets psycho-physiologiques de la fatigue de croissance ne sont pas respectés
Les espaces « classe » qui s’avèrent repensés en conséquenceLes classes rectangulaires avec les rangées de bancs en ligne face au professeur
L’échange, l’écoute mutuelle Le dossier d’apprentissageLe rapport hiérarchique, la parole du haut vers le bas, le silence du bas vers le haut
Le respect des différencesL’indifférenciation
Etc.Etc.

Cette courte réflexion vous est proposée pour votre « Saint-Nicolas ou Noël », afin de vous rappeler que nous avons tout à disposition pour faire évoluer notre enseignement obligatoire vers une pédagogie beaucoup plus efficace et heureuse, un cadeau pour nos enfants. Les usagers de l’école qui le veulent peuvent faire pression positivement et sans relâche sur le système. Si la majorité demande clairement l’application des thèmes de la colonne de gauche, le système suivra aussi parce que les parents sont des électeurs et qu’ils souhaitent une école plus heureuse ET plus efficace. Pour rappel, les sujets repris dans la colonne de gauche sont largement prouvés comme très efficaces au niveau international, au contraire de ceux de la colonne de droite qui justifient que notre enseignement secondaire belge francophone se place dans les pires d’Europe.

L’application des idées de la pédagogie nouvelle n’a vraiment pas besoin d’attendre la rénovation promise par « le pacte d’excellence » et encore moins la disparition de la pandémie Covid ! Des écoles s’y attèlent depuis un certain temps, une minorité, indépendamment d’une approche généralisée à toutes, je pense notamment à l’évaluation plus formative développée dans certains athénées royaux, ils ont très heureusement remplacé les examens par du temps d’enseignement plus individualisé, ce qui fait gagner plus d’un mois et demi d’enseignement supplémentaire par an !

Informations complémentaires :

Pédagogie et Covid, INFORMATIONS CONSTRUCTIVES en faveur des élèves :